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sauvegardons nos écoles

  • Les Assises de l'école de la République ou comment montrer plus l'indécence de l'éducation nationale ?

    Communiqué du collectif "Sauvegardons nos écoles"

    Demain mardi 21 avril 2015 au Centre des Congrès du Lac des Vieilles Forges est organisée une très grande réunion sur le noble thème de « la grande mobilisation de l'Ecole pour les valeurs de la République ». A cette réunion présidée par le préfet et le directeur académique participeront des élus (des élus choisis, autrement dit pas tous les élus du département), des cadres de la DSDEN 08, des représentants de parents d'élèves, et certains directeurs d'école (autrement dit des directeurs choisis). Cette grande réunion constitue un point d'étape sur la mise en oeuvre des mesures annoncées par la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche le 22 janvier dernier suite au massacre du 7 janvier 2015.

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  • Communiqué du collectif 08 Sauvegardons nos écoles.

    La réunion du Comité Technique Académique qui s'est tenue le 15 janvier 2015 a levé le voile sur la carte scolaire de la rentrée 2015.

    Encore une fois notre département va payer un lourd tribut pour répondre à la logique gouvernementale de réduction des dépenses publiques.
    sarkozyeducationnationaok7.jpgEn effet ce sont 25 postes repris dans les collèges et 20 dans l'enseignement primaire (on ne connaît pas encore les mesures prévues dans les lycées).
    Loin des discours ministériels sur les missions de l'école, la réalité du terrain va se traduire par des classes plus chargées et des conditions d'apprentissage dégradées.
    En réponse aux tragiques événements que nous venons de vivre, la ministre a réaffirmé le rôle important que l'école doit remplir dans l'éducation à la citoyenneté mais dans le même temps elle retire à l'école les moyens pour mener à bien les missions qu'elle doit remplir.
    Nous considérons au contraire qu'il est urgent de prendre les mesures qui s’imposent pour mettre en adéquation ses paroles et ses actes. L’École est le pilier de notre démocratie et, dans un département en souffrance, il faut maintenir les postes, améliorer les conditions d’enseignement et d’apprentissage des élèves, favoriser l’accès aux différentes cultures :  c'est ainsi que chacun trouvera sa place dans notre société.
    Le Collectif 08 Sauvegardons nos écoles poursuit l'objectif d'agir et d'intervenir pour toute action en faveur de la sauvegarde des écoles, collèges et lycées sur l'ensemble du département des Ardennes, d'exercer une vigilance sur toute proposition de modification de l'offre de formation ainsi que sur sa pérennité, de veiller à la défense de l'idée de promouvoir un enseignement de qualité pour chaque enfant ainsi qu'au maintien du service public de proximité qu'est l'éducation nationale sur l'ensemble du territoire ardennais (urbain comme rural).
    Construisons ensemble cet élan citoyen nécessaire pour bloquer cette machine infernale qui conduit à ne plus prendre en compte les inégalités objectives : élus, parents, enseignants, regroupons-nous !

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  • Une école qui ferme dans un village

    Communiqué du Collectif 08 Sauvegardons nos écoles

    Une école fermée augmente les difficultés de certaines familles. Les enfants vont à l'école dans la commune voisine, mangent à la cantine et fréquentent la garderie pendant la pause méridienne.
    Tout cela n'est pas gratuit, la maman (c'est souvent elle) qui reste à la maison pour s'occuper de ses enfants se voit privée de cette mission.
    Les familles doivent payer pour un service dont elles se passaient quand l'école était maintenue au village, certaines se retrouvent endettées.
    Face aux charges financières supplémentaires, certaines écrivent à la Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale pour les prévenir qu'elles déscolarisent leurs enfants.
    La commune ne voit pas d'autre alternative que d'étaler le remboursement de la dette accumulée au fil des jours.
    Où est passé l'argent des économies réalisées avec la fermeture de l'école ?
    Ne doit-il pas servir à régler ces charges imposées aux familles, ce n’est pas à elles de financer les politiques de réduction des services publics.
    Rappelons que le Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale des Ardennes (DASEN) est là pour contrôler l'assiduité des élèves et faire respecter par les parents l'obligation de scolariser les enfants de 6 à 16 ans .Quelle solution a-t-il trouvé ? - Encourager les parents à faire une déclaration d'instruction dans la famille. Toutes les familles ne sont pas capables de remplacer l'école, c'est bien pour cela qu'a été instaurée l'école publique obligatoire.
    Dans notre département, les services de l’Éducation Nationale sont le relais d'une politique d'abandon de nos jeunes, au mépris de leurs obligations réglementaires. Quelle honte pour la France, pays des droits de l'homme !
    C'est en réalité un pays qui n'hésite pas à sacrifier l'éducation et l'avenir de ses enfants pour répondre aux critères ayant pour but d'augmenter toujours plus les profits des plus riches.
    A Pouru-Saint-Rémy aujourd'hui, il y a deux écoles. A Pouru-Aux-Bois, Escombres et Le Chesnois, il n'y en a plus depuis deux ans ; les familles de Pouru-Aux-Bois, d'Escombres et Le Chesnois sont contraintes et forcées de payer pour laisser leurs enfants à l'école (cantine le midi), ou alors, trouver des solutions qui entraînent des dépenses (transport) pour reprendre leurs enfants pendant midi.
    Quand elles n'arrivent plus à payer, elles ont le courage d'annoncer à la DASEN qu'elles déscolarisent leurs enfants et la DASEN leur donne sa bénédiction (kit d'instruction dans la famille fourni avec l'attestation signée par délégation pour le Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale des Ardennes).
    C'est comme ça.
    Cela vous semble-t-il juste ?
    Qu’auriez-vous fait si votre école avait fermé ?
    Doit-on tout accepter ?
    Exigeons un service public d'éducation accessible à tous, obligatoire et gratuit.
    Venez avec votre panier vous joindre au pique-nique de soutien aux familles privées de leurs droits
    MARDI 24 JUIN À PARTIR DE 11 h 30 SUR LA PLACE DE POURU-SAINT-REMY
    Rejoignez-nous : 06 70 83 22 79
    Blog : http://collectif08ecoles.blogspot.fr/
    Page facebook : Collectif Sauvegardons Nos Ecoles

     

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  • Le Collectif « Sauvegardons nos écoles » passe à la vitesse supérieure

    Suite aux manifestations et mouvements de protestation contre les fermetures d'établissements d'enseignement dans le département, une réunion de conciliation s'était tenue en juillet dernier en présence de représentants du ministre de l'Education.

    Cette réunion avait acté une méthode de concertation pour aboutir à une décision partagée à valider dans le cours de cette année scolaire. La concertation promise a été plutôt symbolique que réelle, et des décisions ont été annoncées en contradiction avec les engagements pris.

    Le collectif qui avait mené la lutte l'an dernier réagit à cette situation par un communiqué, dont voici de larges extraits :

    (...)

    Où en sommes-nous aujourd'hui ?
    La fermeture du site de Buzancy est annoncée pour juin 2014 (le regroupement sera voté alors que le nombre de personnes représentant chaque site n’est pas équitable, les deux sites ne feront même plus partie du même canton en 2015, quelle belle démocratie !!!), dix postes d’enseignement sont supprimés au Lycée de Bazeilles (C'est ainsi qu'on crée un pôle académique « hôtellerie-restauration-tourisme » ???), quant au Lycée de Givet-Revin des simulacres de concertations ont vu le jour et un rapport erroné a été rédigé sans avis des participants.

    Les projections du Rectorat concernant les effectifs pour la prochaine rentrée scolaire au lycée Pierre Bayle (en classe de seconde 36 élèves par classe dans 8 classes sur 9) montrent bien qu'il ne s'agit pas d'une volonté de créer de meilleures conditions d'accueil ou de fonctionnement mais de faire des économies sur le dos des élèves, des enseignants, des familles et des territoires.
    Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale, Monsieur le Recteur, Monsieur le Directeur de cabinet adjoint, Monsieur le Chef de cabinet, nous vous avons adressé un courrier début janvier, sans réponse à ce jour. Que devons-nous penser de votre silence, des méthodes utilisées sans changement par rapport à l’an dernier, approuvées par vos services ? Avons-nous eu tort de vous faire confiance en prenant acte des conclusions de la réunion du 3 juillet ?
    Aujourd'hui force est de constater que les délais n'ont pas été respectés, les engagements n'ont pas été tenus. Le Collectif 08 dénonce un marché de dupes et ne compte pas en rester là, il s'est réuni le jeudi 6 février dernier et ses membres ont décidé de se constituer en association « Collectif 08 Sauvegardons nos écoles ».
    Une audience va être demandée au Préfet.
    Le Collectif 08 est plus que jamais déterminé à faire respecter les engagements pris par le Ministre de l’Éducation Nationale.

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    Des membres du collectif lors d'une réunion

  • Emmanuel Jacquemin : 23 ème jour de grève de la faim

    En grève de la faim depuis 23 jours, Emmanel Jacquemin entre dans la période où les risques pour sa santé deviennent importants.

    Pour autant les autorités de l'Education Nationale ne semblent pas vouloir infléchir leur position. Ils ont été confortés par la réponse ministérielle à la question orale posée à l'Assemblée par Jean-Luc Warsmann. Depuis le début de cette lutte, il y a plusieurs mois, les positions sont restées si éloignées qu'il est difficile d'imaginer ce qui pourrait les rapprocher. Espérons qu'il ne faudra pas attendre une atteinte grave de la santé d'Emmanuel Jacquemin pour qu'une solution soit trouvée.

    Le collectif "Sauvegardons nos écoles" continue à mobiliser autour de lui. Voici son appel à participer à la manifestation du 25 juin à Charleville-Mézières

     

    Alors que l'éducation devait être une priorité nationale du nouveau mandat présidentiel, du nord au sud de notre département, écoles, collèges et lycée continuent de subir le rationnement et se trouvent en butte à de nouvelles fermetures de sites, de filières et de classes dont la liste s'allonge toujours davantage quelques semaines avant la fin de cette année scolaire. Ainsi les autorités du Rectorat de l'académie de Reims continuent de vouloir imposer avec brutalité, et dans le plus complet mépris du dialogue démocratique, leurs projets mortifères aux usagers, enseignants et élus de plusieurs établissements parfois en lutte depuis des mois.

    Cette situation a conduit M. Emmanuel Jacquemin, élu du sedanais, à entreprendre depuis le 1er juin une.DSC01668_m.jpg grève de la faim, afin de s'opposer à ce gâchis humain et de dénoncer cette surdité administrative intolérable. Il entrera Mardi dans son 25ème jour de jeûne. Jusqu'où iront l'obstination et le refus du dialogue de nos décideurs ?

    Les laisserons-nous faire ? Aujourd'hui Buzancy, Le Chesne, Givet, Bazeilles ... et demain ? Vouziers ? Sedan ? Charleville ? Cessons de croire que ce qui touche les uns maintenant nous épargnera demain ! Car ce sont bien, au-delà même de la question scolaire, nos Ardennes toutes entières que le désengagement de l'Etat sous toutes ses formes (disparition d'écoles, hôpitaux, maternités, gendarmeries, bureaux de postes, etc.) menace de désertification en accélérant, sous prétexte d'ajustement à la démographie, le départ des populations de nos territoires déjà fragilisés par la crise.

     

    Avec le gréviste de la faim, de Givet, de Bazeilles, de Buzancy, de Le Chesne, des ardennais se lèvent et vous appellent à les rejoindre :

    Contre la fermeture de nos écoles, de nos hôpitaux, de nos bureaux de poste,

    Pour la défense et la préservation de services publics de proximité,

    Pour pouvoir vivre ici dans la dignité et le respect des droits égaux de tous et de chacun d'accéder à l'éducation, aux soins et aux services,

     

    Nous appelons les ardennais de tous âges et de toutes sensibilités à une

    Manifestation départementale unitaire

    Mardi 25 juin 2013 à 15H30

    Devant la préfecture de Charleville-Mézières.

    Pour que vivent nos Ardennes, il est temps que cessent l'abandon et le mépris de leur population par la casse des services publics !

    Contribuables à part entière, nous ne sommes pas des demi-citoyens !