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Une école qui ferme dans un village

Communiqué du Collectif 08 Sauvegardons nos écoles

Une école fermée augmente les difficultés de certaines familles. Les enfants vont à l'école dans la commune voisine, mangent à la cantine et fréquentent la garderie pendant la pause méridienne.
Tout cela n'est pas gratuit, la maman (c'est souvent elle) qui reste à la maison pour s'occuper de ses enfants se voit privée de cette mission.
Les familles doivent payer pour un service dont elles se passaient quand l'école était maintenue au village, certaines se retrouvent endettées.
Face aux charges financières supplémentaires, certaines écrivent à la Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale pour les prévenir qu'elles déscolarisent leurs enfants.
La commune ne voit pas d'autre alternative que d'étaler le remboursement de la dette accumulée au fil des jours.
Où est passé l'argent des économies réalisées avec la fermeture de l'école ?
Ne doit-il pas servir à régler ces charges imposées aux familles, ce n’est pas à elles de financer les politiques de réduction des services publics.
Rappelons que le Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale des Ardennes (DASEN) est là pour contrôler l'assiduité des élèves et faire respecter par les parents l'obligation de scolariser les enfants de 6 à 16 ans .Quelle solution a-t-il trouvé ? - Encourager les parents à faire une déclaration d'instruction dans la famille. Toutes les familles ne sont pas capables de remplacer l'école, c'est bien pour cela qu'a été instaurée l'école publique obligatoire.
Dans notre département, les services de l’Éducation Nationale sont le relais d'une politique d'abandon de nos jeunes, au mépris de leurs obligations réglementaires. Quelle honte pour la France, pays des droits de l'homme !
C'est en réalité un pays qui n'hésite pas à sacrifier l'éducation et l'avenir de ses enfants pour répondre aux critères ayant pour but d'augmenter toujours plus les profits des plus riches.
A Pouru-Saint-Rémy aujourd'hui, il y a deux écoles. A Pouru-Aux-Bois, Escombres et Le Chesnois, il n'y en a plus depuis deux ans ; les familles de Pouru-Aux-Bois, d'Escombres et Le Chesnois sont contraintes et forcées de payer pour laisser leurs enfants à l'école (cantine le midi), ou alors, trouver des solutions qui entraînent des dépenses (transport) pour reprendre leurs enfants pendant midi.
Quand elles n'arrivent plus à payer, elles ont le courage d'annoncer à la DASEN qu'elles déscolarisent leurs enfants et la DASEN leur donne sa bénédiction (kit d'instruction dans la famille fourni avec l'attestation signée par délégation pour le Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale des Ardennes).
C'est comme ça.
Cela vous semble-t-il juste ?
Qu’auriez-vous fait si votre école avait fermé ?
Doit-on tout accepter ?
Exigeons un service public d'éducation accessible à tous, obligatoire et gratuit.
Venez avec votre panier vous joindre au pique-nique de soutien aux familles privées de leurs droits
MARDI 24 JUIN À PARTIR DE 11 h 30 SUR LA PLACE DE POURU-SAINT-REMY
Rejoignez-nous : 06 70 83 22 79
Blog : http://collectif08ecoles.blogspot.fr/
Page facebook : Collectif Sauvegardons Nos Ecoles

 

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Commentaires

  • a propos de mediapart lire l ' article de anne Duvivier sur les Ardennes

  • Nouveauté pour l'été : si vous n'avez plus les moyens de payer les charges annexes de scolarité, contactez la Direction Académique des Services de l'Education Nationale des Ardennes, elle vous fournira son "kit d'instruction dans la famille" en 8 pages!!!
    Demandez-le, c'est gratuit!!!
    Dans ces 8 pages, vous trouverez tout ce que l'on apprend en 5 ans dans toutes les écoles françaises (du CP au CM2).
    8 pages pour 5x36 semaines de vie sociale, de vie d'échanges, de vie collective, de vie de partage de savoirs et de savoir-faire, de vie d'efforts et de plaisirs communs, de bonheurs partagés... rien que ça!!!
    Vous avez de difficultés d'ordre financier? Ayez le "réflexe de déscolarisation"!

  • Avec l'humain réflexe d'opposer une vigoureuse résistance à tout ce qui pouvait ébranler leurs certitudes, les services de l’Éducation Nationale n'ont jamais réellement voulu discuter le fond de la « question scolaire » du sud est ardennais et sans doute d'ailleurs aussi.
    Aujourd'hui, comme nous l'avons souvent répété, la mise en œuvre pratique de la réorganisation générale de l'école se heurte à la réalité des faits et les faits sont têtus.
    Nous connaissons maintenant les conditions de transport qui vont être celles des élèves à la rentrée de septembre 2014 et nos craintes d'hier ne sont plus seulement des fantasmes.

    Collège de Buzancy/Grandpré : Pour certains élèves ce sera un départ vers 6 h 30 pour un début des cours à 8 h 30, avec un arrêt à Buzancy non surveillé en attendant la navette qui les mènera à Grandpré. Le retour du soir se faisant dans les mêmes conditions. Le progrès est considérable.

    Collège de Vouziers/Le Chesne : Les élèves de Chagny par exemple partiront à 6 h 40 pour arriver à Vouziers à 7 h 40 et attendront 8 h 00 l'entrée en classe. Là aussi l'amélioration de l'offre est impressionnante.

    Mais la réaction en chaîne ne s'arrête pas là, le lien entre les transports scolaires du collège et du primaire entraîne d'autres conséquences :

    Pôle scolaire de Brieulles sur Bar : les bus ne pouvant plus assurer la prise en charge des élèves à 16 h 30, c'est à 15 h 30 que le ramassage sera effectué. Les activités péri éducatives prévus dans la réforme des rythmes scolaires sont donc compromises.

    Pôle scolaire de Buzancy : les élèves du primaire arriveront le matin 15 mn avant la prise en charge par les enseignants et partiront le soir 15 mn après la fin de cette prise en charge. Rien aujourd'hui n'est prévu pour assurer l'accueil et la sécurisation de ces temps morts.

    Ces quelques exemples ne sont que la première et la plus évidente démonstration que ce qui fut fait en force et dans l'urgence ne conduit pas à des solutions satisfaisantes. Il nous faudra parler bientôt de la fuite des effectifs vers d'autres offres plus rassurantes pour les parents et qui mettent en péril les effectifs de l'école publique et donc le maintien des classes et la survie des pôles scolaires.

    Lorsque que l'on place l'enfant, son développement et ses rythmes au centre des préoccupations, il est paradoxal de mettre en œuvre des mesures qui ont des effets si éloignés des intentions annoncées.

    On pourra chercher les responsabilités des uns ou des autres et sûrement chacun se renverra la balle. Aurons nous pour autant avancés ?

    Il reste la solution de l'instruction chez soi, c'est une nouvelle voie qui s'ouvre en direction du chacun pour soi et personne pour les autres. Nous vivons une époque formidable.

  • Dans la valse constante des informations officielles et officieuses voici les dernières nouvelles : le ramassage des élèves du pôle scolaire de Brieulles sur Bar se ferait après les activités péri éducatives. C'est en tout cas l'engagement oral du Président du Conseil Général.
    En revanche pour les élèves du pôle de Grandpré, il semble que les bus passeraient à 15 h 30.
    Au 28 juin, rien n'est donc encore fermement établi et les familles ne savent toujours pas clairement quelles seront les conditions réelles à la rentrée 2014. C'est en installant une incertitude permanente et organisée qui s'ajoute à l'incertitude ordinaire de la condition humaine que l'on conduit les peuples au désespoir et à ses funestes conséquences.

  • Personne ne sait rien ; c'est chaque fois de la faute ou de la compétence des autres ; les décisions tombent dont ne sait où ; les parents viennent inscrire leurs enfants dans des établissement dans lesquels les enseignants ne sont même pas officiellement informés par la collectivité des fermetures et des réorganisations ; on avance dans un brouillard de rumeurs et de déclarations sans cesse contradictoires ; des réunions, dans lesquelles les élus sont invités en fonction de critères de sélection obscures, sont planifiés par les "services" du Conseil général pour présenter la nouvelle "sectorisation" sur laquelle ils sont les seuls à avoir planché sans aucun élu ou représentant de parents d'élèves des établissements concernés ; les familles concernées et la population de l'Argonne ardennaise sont véritablement méprisés et les élus font preuve d'une impuissance qui en dit long sur leur utilité ...
    Il paraît que "gouverner c'est prévoir" ...

  • Rebondissement dans l'affaire du site du collège du Chesne : le Tribunal administratif préconise d'annuler le Conseil d'Administration qui avait acté la fermeture. Le délibéré est attendu le 7 juillet prochain. La pugnacité des parents d'élèves va peut être porter ses fruits. Peut on espérer que quelqu'un ouvrira la porte au dialogue qui attend dehors depuis trop longtemps. On espère de l’Éducation Nationale qu'elle puisse reconsidérer sa position et qu'elle donne du temps et de l'espace pour qu'une solution réaliste et opérationnelle puisse voir le jour.

  • Tous ceux qui ont voté la fermeture du site du Chesne (ou de le Chesne!!) sont aujourd'hui désavoués!
    Le Tribunal administratif a rendu sa conclusion hier: mise en délibéré au 7 juillet!
    "Annulation du Conseil d'Administration de l'établissement public local d'enseignement du Collège multi-site de VOUZIERS-LE CHESNE, en date du 13 février 2014, relative au fonctionnement sur un site à partir de la rentrée de l'année scolaire 2014-2015".

    La stratégie du fait accompli a échoué. Le Dasen, le Proviseur-Principal de Vouziers-Le Chesne, les membres du conseil d'administration ainsi que le Conseil Général des Ardennes risquent de devoir tout remettre à plat.

    Que d'énergie déployée depuis l'an dernier par une population écorchée vive, mais qui a su poursuivre le combat jusqu'au bout!

    Et pour le site de Buzancy??? Aurait-on pu espérer la même issue?
    On peut en douter, vue la façon dont la majorité des enseignants se sont laissés endormir par le DASEN et vue la guerre de clochers persistante entre les protagonistes des 2 sites, n'en déplaise à M. Signoret!
    Qu'il n'oublie pas ce monsieur qu'en 2006, c'est le site de Grandpré qui devait fermer, et que là, ceux de Buzancy ainsi que des enseignants soudés avaient défilé à ses côtés dans les rues de Grandpré!

    Autre scoop daté d'hier! Les élèves de Sommauthe et Saint Pierremont seront scolarisés à la rentrée à ..... Raucourt! Ce qui dépouille le collège de Grandpré, sans compter la forte hémorragie d'élèves vers le privé!

    M. le DASEN avait martelé l'argument du bien être et de l'intérêt des élèves??? C'est bien vu!

  • comme quoi si le TA rend cette décision il n'y a que les combats que l'on ne mène pas qui sont perdus d'avance.

    j'ai une pensée pour toutes les familles qui ne savent toujours pas comment va se passer la rentrée , comment va s'organiser la vie de la famille à la rentrée , pour les parents qui travaillent en plus rarement sur place , quelle galère

  • Demain mercredi 2 juillet 2014, il faut venir devant la Direction Académique des Services de l'Education Nationale des Ardennes, 20, avenue François Mitterrand à Charleville-Mézières, à 10H00 pour :
    -un "débat à ciel ouvert" sur "les effets collatéraux des fermetures de classes, d'écoles et de sites de collèges"
    -une conférence de presse

    Il faut venir en nombre, avec sa chaise pliante.

    Il faut mettre sous le nez de ceux qui pillent sans vergogne ceux qui sont pillés... de leurs droits, de leur dignité.

    A celui qui dit : "Dans l'intérêt de vos enfants, je ferme, je mutualise, je transfère, etc.", nous venons dire :"Dans l'intérêt de nos enfants, dis-le leur en direct, droit dans les yeux."

    Nous nous déplaçons. Dans l'intérêt de nos enfants.

    Venez, suivez le mouvement!

  • Enfin! Le tribunal administratif a confirmé la non fermeture du collège du chesne à la rentrée prochaine: un désaveux pour les élus du CA qui avaient voté la fermeture. Bravo au collectif et à la population du Chesne et des environs qui se sont battus jusqu'au bout, mais le combat n'est pas fini...
    L'inspecteur d'académie et le principal/proviseur de la cité scolaire de Vouziers seraient capables de ne pas mettre les moyens en conséquence pour pérenniser le site du Chesne, soyons vigilants!!!
    Les communes du canton du Chesne qui sont sectorisées sur Brieulles/Bar devraient demander le rattachement sur le site du Chesne afin que l'effectif du collège soit en hausse...
    La seule bataille qu'on perd est celle qu'on ne mène pas!
    Et pour le coup, nous avons déjà de l'avance!
    Un rassemblement est prévu demain mardi au Chesne autour d'un apéritif géant afin de rester toujours soudés et mobilisés!

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