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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 292

  • Appel à mobilisations pour les installations paysannes de la zad et la défense du bocage

    Cet automne, la bataille climatique se joue aussi à la lisière de la métropole !

    Avec la victoire contre le projet d’aéroport nous avons sauvé les terres de la ZAD du bétonnage annoncé. Mais cet automne une nouvelle phase s’engage dans la lutte pour que ces terres aillent à de nouvelles installations paysannes plutôt qu’à l’agrandissement d’exploitations agricoles des environs.

    Cette bataille entre en résonance directe avec celles qui ont remué les villes ce printemps et vont continuer à le faire dès septembre. A l’heure où la jeunesse, entre autre, s’insurge mondialement contre les responsables du changement climatique, ce dont il est question de nouveau à Notre Dame des Landes c’est du combat entre deux rapports au monde. Au cœur de la canicule, les dernières grandes études officielles sur l’accélération de la crise climatique ont rappelé une fois encore le rôle clé de la dégradation continue des sols, boisements et haies par l’agricole « conventionnel le ». Trêve de rapports aussi édifiants qu’inopérants, il faut maintenant agir partout autour de chez nous. A l’opposé du modèle agro-industriel et de ses déserts ruraux, ce que nous devons défendre une fois encore cet automne c’est la possibilité d’un bocage vivant et habité ! A quelques kilomètres de la métropole nantaise, la zad est un espace où il est possible de prendre au sérieux la question de l’avenir de la biodiversité et d’œuvrer au nécessaire changement radical de formes de production toxiques vers une agriculture paysanne de proximité portée par une nouvelle génération. Nous nous attachons toujours à y construire une manière d’habiter la terre en commun à même d’en prendre enfin soin. Le mouvement pour un avenir commun dans le bocage a déjà réussi, grâce à une dynamique d’installations paysannes, à se positionner sur 310 hectares de terres. Une partie est d’ores et déjà signé en baux, une autre devrait l’être dès l’obtention des dernières autorisations d’exploiter. Mais la situation est encore loin d’être stabilisée pour les installations paysannes issues de la lutte ! Des parcelles complémentaires sont nécessaires pour assurer leur viabilité et réduire au maximum les contaminations avec les intrants chimiques.

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  • Défense de l'Amazonie : à quand un moratoire sur les permis miniers en Guyane ?

    Lorsque l’on entend ‘forêt amazonienne’, on pense généralement ‘Brésil’. Pourtant, 8 autres Etats profitent de cet écosystème exceptionnel. Parmi eux, la France avec 8,3 millions d’hectares en Guyane française. Alors que l’État français préconisait récemment un « statut international » à l’Amazonie voué à sa préservation, sa politique minière en Guyane démontre un certain fossé entre les discours et les actes. En attendant la réforme du Code minier annoncée pour la fin de l’année, Guyane Nature Environnement et France Nature Environnement demandent un moratoire sur les titres miniers en Guyane.

    Le gouvernement continue de signer des permis d’exploration en Guyane

    Dans une tribune publiée le 25 août dernier, le Grand conseil coutumier des populations amérindiennes et bushinengués s’étonnait du positionnement de l’Etat français sur la situation brésilienne, « qui parallèlement attribue 360 000 hectares de forêt aux multinationales minières, en Guyane, en Amazonie française ». En effet, alors même que le chef de l'Etat déplorait au G7 les incendies en Amazonie liés à la déforestation, un permis d’exploration de près de 5 000 hectares, dit « permis Ratamina 2 », a été signé le 31 juillet. Depuis 2015, ce sont même une vingtaine de permis qui ont été accordés ou renouvelés en Guyane... D’autres demandes sont actuellement en cours, sans oublier la demande de renouvellement de la concession Montagne d’Or toujours d’actualité.

    « L’urgence environnementale ne doit-elle pas interroger la pertinence de cette relance minière en Guyane ? Tout comme celle de l’Hexagone, qui a suffisamment impacté le paysage français ? Une économie qui dépend d’une valeur fixée sur le marché mondial n’est-elle pas dépassée ? Ne serait-il pas l’occasion de réfléchir à nos réels besoins en métaux aux côtés de concepts porteurs comme la réparabilité, la sobriété ou encore l’éco-conception ? » questionne Ginette Vastel, pilote du réseau Risques et Impacts Industriels de France Nature Environnement.

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  • Plus que des chartes, il faut une vraie politique publique de sortie des pesticides !

    Communiqué se la confédération paysanne le 11 09 2019.

    Le gouvernement a lancé en début de semaine une consultation publique sur les textes encadrant l'utilisation des pesticides à proximité des habitations. La Confédération paysanne qui a participé comme les autres organisations syndicales aux réunions organisées avant l'été n'a, elle, pas changé de position.

    Pour nous, l'urgence est à une vraie politique publique de sortie des pesticides. A savoir : l'interdiction des produits les plus toxiques - les cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques (CMR*) et perturbateurs endocriniens (PE) - et l'accompagnement pour une transition du modèle agricole. C'est ce qui permettra, au final, la sortie des pesticides.

    Pour la Confédération paysanne, ces chartes, fausse solution par excellence, sont d'abord là pour protéger la logique agro-industrielle face aux inquiétudes montantes de la population.

    La réalité est que ces chartes ne répondent en rien à l'enjeu sanitaire réel. La mise en place de distances d'interdiction d'utilisation de pesticides à proximité des lieux d'habitation ou de travail, quelles qu'elles soient, ne protège pas les riverain.e.s, encore moins les paysan.ne.s. Certes, dans certaines situations, cela peut limiter les risques d'intoxications aiguës. Mais les pesticides se retrouvent dans l'air, l'eau, les sols, l'alimentation et des distances n'y changeront rien.

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  • Bilan du week-end de comptage oiseaux des jardins de mai 2019

    Cette année, plus de 65 000 oiseaux ont été observés à travers l’ensemble du territoire !

    Deux fois plus de participants que l’année passée

    Cette année vous avez été 2 600 repartis dans l’ensemble des départements à vous prêter au jeu : compter les oiseaux présents pendant une heure dans votre jardin, sur votre balcon ou dans un parc public. Merci ! J Il s’agit de la plus forte participation enregistrée en mai depuis le lancement de cette opération en 2013 ! L’implication dans certains départements a même triplé en comparaison à l’année passée. C’est le cas du Maine-et-Loire.

    Moineau, mésange et merle

    En moyenne 25 oiseaux ont été observés par jardin ! Le trio de tête reste inchangé depuis plusieurs années. Moineau domestique, Mésange charbonnière et Merle noir sont encore cette année les espèces le plus fréquemment observées dans les jardins de l‘Observatoire. Rien d’étonnant puisqu’elles adorent venir nicher dans nos jardins, aussi bien dans les haies et les buissons pour le merle, que dans les nichoirs artificiels, particulièrement appréciés des Mésanges charbonnières.

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  • Le bio, une solution pour l'agriculture ?

    Le rendez-vous de rentrée avec le cinéma d'ATTAC 08.

    Après Béliers, le réalisateur Grímur Hákonarson montre une nouvelle fois des gens vivant dans des zones isolées, dont la vie tourne autour de leur ferme ou de leurs animaux. "Dans Mjolk, je montre la réalité politique d'une région très spécifique à travers le portrait d’une femme, Inga, qui a perdu son mari et, tout en traversant toutes les étapes du deuil, décide de se battre contre une coopérative corrompue qui l’exploite elle et sa communauté. Dans le nord-ouest de l'Islande, il y a une zone appelée Skagafjörður où existe encore la seule coopérative du pays. Au début du 19ème siècle, de nombreuses ont été créées, mais elles ont fait faillite dans les années 90. Sauf celle-ci, qui a réussi à survivre, et qui possède à peu près tout : même le seul journal local ! Cette configuration fait un peu écho à toutes ces sociétés fermées, comme l'Union soviétique par exemple, qui a une emprise sur tous, comme une énorme pieuvre. En même temps, je pense que mon film parle de l’Islande en général. Nous sommes petits, nous avons donc tendance à être très monopolistiques. Il y a peu de gens aux commandes, le reste est exploité."

     

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  • Vent de Bure, ce sera les 28 et 29 septembre

    Fin avril nous vous informions du report de Vent de Bure après avoir pris en compte les remarques de comités de soutien. MERCI de nous avoir fait remonter vos réflexions et vos attentes : déplacer une date n’est jamais une décision facile à prendre, mais cela nous a été rendu plus aisé en ayant le sentiment de répondre à vos demandes, vous qui organisez la décentralisation de la lutte contre le projet Cigéo. Organiser les temps forts en commun et permettre à chacun-e de venir est l’étape qu’il ne faut pas brûler.

    Le contexte n’a pas changé (1) et ce qui avait été dit reste le moteur de Vent de Bure.

    Le temps presse. Les échéances arrivent (2).  Les travaux préparatoires (3) sur place sont suspendus pendant le débat public sur le Plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs (PNGMDR). Cela signifie qu’ils pourraient reprendre à la fin de ce moratoire.. qui se termine le 25 septembre avec la fin de ce débat ! Pour rappel, nous avons fait le choix au niveau local accompagné de certaines ONG de ne pas y participer : le maquillage démocratique, le rafistolage technique, nous avons assez donné. Pour refuser l’enfouissement des déchets radioactifs, le dialogue orchestré et la pseudo-concertation, les prochains coups de pelles et de pioches (ou plutôt de bulldozer !), retrouvons nous dès le samedi 28 septembre dans les rues de Nancy, pour le temps fort de notre mobilisation !

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  • Y'a le feu à Sine Mensuel

    Appel à l'aide (financière) du journal Sine Mensuel

    Ils ont tant et tant aidé Notre-Dame… Nous, on ne brûle pas, mais il y a le feu ! Aidez-nous, nous, la presse libre, qui bouffe du curé (entre autres), garantie sans plomb (mais avec un peu de plomb dans l’aile), et qui vous fait marrer. Enfin, on espère…

    Depuis 2008, Siné Mensuel, sans pub ni mécènes, ne vit que grâce à ses lecteurs. Chaque mois, dessinateurs, illustrateurs, chroniqueurs, humoristes, économistes, philosophes, spécialistes de l’environnement, chercheurs, généticiens, sociologues, éducateurs, avocats, cinéastes, journalistes, musiciens, écrivains, gastronomes, j’en passe, et des meilleurs, dessinent, écrivent, sont interviewés. La cinquantaine de collaborateurs du journal, que du beau monde, est rémunérée, c’est la moindre des choses vu les idées que nous défendons ! Mais pas de quoi partir aux Barbades. Les maigres subventions et le tristement célèbre CICE ont permis l’embauche de deux personnes.

    Et pas une seule fake news depuis 2008 ! Qui dit mieux ?

    Du beau papier, de la qualité, tout cela a un prix. Malgré la fidélité des kiosquiers et de nos abonnés, chaque mois, nous sommes en déficit. Et nos réserves s’épuisent.

    Nous devons donc augmenter le nombre de nos lecteurs et faire appel à vous, nos fidèles.

    On continue ? Oui ? Dans ce cas, en un mot comme en cent, nous avons besoin de vos dons qui, bien entendu, seront exonérés aux deux tiers d’impôt. Surtout, ne nous versez rien directement car, pour bénéficier de la réduction d’impôts, vous devez impérativement faire vos dons à Presse et pluralisme.

    Et encore un grand merci ! Banzaï !

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