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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 290

  • Observer l’action de la police et de la gendarmerie est un droit ! Soutien à Camille Halut

    Les observatoires des libertés publiques participent depuis plusieurs années au respect des droits fondamentaux. La Ligue des droits de l’Homme (LDH), depuis sa fondation en 1898, comme d’autres organisations, agit dans ce sens.

    Camille Halut, membre d’un Observatoire des libertés publiques – la Legal Team de la LDH Montpellier – estcamille halut.jpg aujourd’hui poursuivie pénalement pour son activité en matière de défense des droits fondamentaux.

    Camille Halut a participé à l’observation des pratiques des forces de police et de gendarmerie en matière de maintien de l’ordre public, lors du mouvement des « gilets jaunes ». Ses observations ont ainsi permis la rédaction de plusieurs rapports, dont l’un a été produit devant le Conseil d’Etat dans le cadre du référé liberté tendant à l’interdiction de l’usage des LBD 40. Ses observations ont également servi de support à des saisines de l’IGPN et ont, notamment, participé à l’identification de l’auteur d’un tir de LBD 40 sur un manifestant pacifique, au cours d’une manifestation à Montpellier.

    Dans le cadre de sa mission d’observatrice, elle a été victime d’insultes et de violences policières, comme d’autres observateurs.

    Convoquée au commissariat pour une audition libre, Camille Halut a été immédiatement mise en garde à vue et renvoyée ensuite à l’audience du tribunal correctionnel de Montpellier du 1er octobre 2019 pour « entrave à la circulation », alors qu’elle accomplissait sa mission d’observatrice en suivant une manifestation de trois mille personnes qui s’était déplacée sur l’autoroute le 6 avril.

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  • Transitions : le budget 2020 manque vertement d'ambition

    Communiqué de FNE le 26 septembre 2019

    Le Gouvernement présente ce matin son projet de loi de finances pour 2020. Le premier de « l’acte II » du mandat, annoncé comme celui du virage écologique. On s'attendrait à la présentation d’un budget compatible avec les accords de Paris sur le climat, les Objectifs de Développement Durable et les enjeux environnementaux, incluant des objectifs de cohésion sociale. Pourtant, ce budget manque pour le moins d'ambition de ce point de vue. France Nature Environnement demande au gouvernement de mettre son budget 2020 en cohérence avec ses annonces.

    « Green budgeting » : une avancée… pour plus tard

    Le gouvernement va analyser l’impact de ses instruments économiques, fiscaux et budgétaires sur l'environnement et le climat. Michel Dubromel, président de France Nature Environnement, souligne : « Nous saluons l'avancée que constitue ce document, mais nous attendons avec impatience les conséquences qui devront en être tirées. Face à l’urgence, il n’est plus acceptable que l’Etat dépense 25 milliards de façon nocive pour l’environnement ». Et le message est pour le moins confus puisque Monsieur Darmanin annonçait mercredi sur France Inter son refus de faire évoluer la taxe carbone. Michel Dubromel s’inquiète : « Comment alors dégager des marges budgétaires pour accompagner les citoyens et les entreprises vers des comportements plus écologiques ? Et à quoi bon organiser une convention citoyenne sur la question si elle est déjà tranchée ? ».

    Sur le fond, les besoins d'investissement en matière de transition sont sous-dimensionnés dans le projet de budget 2020. Les travaux de l’Institut de l’Économie pour le Climat (I4CE17) démontraient déjà l'année dernière qu'il manquait en la matière 20 milliards dans le budget. Le gouvernement doit prendre ces éléments en compte pour rattraper le retard pris dans les années précédentes et se donner les moyens d'atteindre la neutralité carbone en 2050, en cohérence avec les engagements récents de la France.

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  • Conseil municipal du 23/09/2019

    Ce lundi, le Conseil municipal de rentrée s'est tenu dans la salle Bellevue. Il s'agit probablement de la dernière fois que cette salle est utilisée à cette fin, puisque les travaux de la mairie sont sur le point de se terminer. C'est ce qu'a annoncé Sophie Braquet, la directrice des services techniques, à qui le Maire avait P1460654.JPGdonné la parole dans le cadre des informations qu'il délivre en début de séance.

    On a également appris l'arrivée de la nouvelle bibliothécaire, qui sera présenté au Conseil lors de sa prochaine séance.

    Une minute se silence a été observée pour les disparus de l'été, en particulier Françoise Busquet, ancienne élue et responsable associative décédée en juillet (voir notre note du 17.07)

    Les autres points d'information concernaient la vente de matériel de réforme aux services techniques, la démarche de renouvellement du label ville sportive, la mise en place d'un repas végétarien hebdomadaire au restaurant scolaire.

    Enfin, comme nous vous l’avons indiqué dans la note de ce lundi, le Maire a fait le point sur le report de la rentrée au nouveau pôle scolaire.

    L'ordre du jour comportait plusieurs points concernant les finances, d'importance relativement mineure, qui ont été validés à l'unanimité.

    Deux points d'urbanisme ont été présentés ensuite :

    1. une convention pour les sentiers de randonnée. Deux boucles vont être mises en place dans notre secteur, une vers la Chambre aux Loups et Savigny, une autre vers Condé et Vrizy. La convention précise le rôle de chaque partenaire dans l'entretien des sentiers.
    2. Le marché d'aménagement de l'extension du lotissement "La Garenne" a été validé.

    Concernant les travaux, des avenants aux marchés pour la rénovation de la mairie et pour la construction du pôle scolaire ont été votés. L'opposition s'est étonnée publiquement de certains dépassements, parfois liés à des imprécisions dans les études préalables.

    Plusieurs rapports sur le prix et la qualité du service ont été présentés, concernant la distribution d'eau et le service d'assainissement. Concernant les branchements en plomb, le mystère sur l'accroissement de leur nombre reste entier. L'opposition avait soulevé ce point lors d'un précédent conseil, Veolia n'aurait pas donné de réponse depuis.

    Enfin, le rapport d'observation de la Chambre régionale des comptes a été présenté. Ce rapport note que la commune "dispose de marges de manœuvres fiscales réduites". Des remarques sont faites sur la gestion des immobilisations et sur celles des marchés publics.

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  • Le savoir-tuer à la française

    Communiqué d'Amnesty International

    La France est le 3ème exportateur d'armes au monde. 

    Le secteur de l’armement est considéré comme un fleuron industriel, mais nous ne savons que peu de choses du commerce dont il fait l’objet. Les autorités cultivent en effet la plus grande opacité sur les ventes d’armes françaises. Ce manque de transparence est un obstacle majeur au contrôle d’un commerce dangereux et meurtrier. Il est à ce jour impossible de garantir que les transferts d’armes de la France ne nous rendent pas complices d’atrocités.

    Pourtant la France a pris des engagements internationaux, notamment en ratifiant le Traité international sur le commerce des armes (TCA) : notre pays ne doit pas vendre d’armes dès lors qu’il y a un risque majeur qu’elles puissent être utilisées pour commettre ou faciliter des atteintes aux droits humains et au droit international humanitaire, en particulier contre des civils ou des biens civils.

    Dans le cadre de la campagne « Silence, on arme », nous lançons, à l’occasion de la Fashion Week, une campagne décalée et grinçante pour dénoncer les graves manquements des autorités françaises en matière de ventes d’armes et sensibiliser le grand public sur ces enjeux, en faisant le parallèle entre l’industrie de la mode et le commerce des armes.

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  • Pôle scolaire : acte 3 scène 3

    Depuis 2017, nous vous présentons les différentes phases de la construction du pôle scolaire de Vouziers. Après l'acte 1 (démolition de l’ancienne école) et l'acte 2 (fouilles et fondations), l'acte 3 concrétise la construction proprement dite. Ce jour, elle se poursuit encore, avec un important retard sur le calendrier initial. Lors du Conseil municipal de ce soir, le Maire a confirmé un report de la rentrée des élèves, qui pourrait avoir lieu au premier trimestre 2020 (si tout va bien) .

    Ce troisième report laisse perdurer une situation tendue à l'école Dodeman qui accueille sur son seul site l'ensemble des élèves des cycles 2 et 3 (du CP au CM2). Il retarde par ailleurs l'aménagement et la mise à disposition des bâtiments scolaires actuels, qui doivent retrouver une nouvelle affectation après le départ des élèves.

    Ce report a été évoqué très brièvement par Yann Dugard au cours des informations qu'il donne en début de Conseil municipal. Le Maire a indiqué que les informations avaient été données aux parents et communiquées au comité de pilotage du pôle scolaire, et qu'il avait expliqué les raisons du retard dans l'article paru dans la presse locale. Aucun débat n'a suivi cette information ; nous reviendrons ultérieurement sur les autres points du Conseil municipal de ce lundi.

    L'acte 4 devrait voir l’aménagement des classes et l'arrivée des élèves, en plein dans la campagne électorale des municipales (élections fixées au 15 et 22 mars 2020), ou après ce scrutin. Il est probable que ce déménagement constituera un des sujets du débat électoral vouzinois.

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  • Les journées du patrimoine pour (re)découvrir les richesses de l'Argonne.

    La 36e édition des journées du patrimoine proposait pas moins de 24 000 événements lors de ce week-end des 21 et 22 septembre. Après la très belle journée de samedi, le temps s'est dégradé dimanche après-midi, perturbant quelque peu le déroulement de certaines manifestations.

    Ces journées rencontrent toujours un succès populaire important, qui marque l'intérêt de la population pour son histoire et son patrimoine. Certains lieux, inaccessibles habituellement, sont ouverts au public à cette occasion, permettant de découvrir des richesses méconnues.

    C'est le cas de l'abbaye de Chatel-Chéhéry, qui a été laissée à l'abandon depuis de nombreuses années. Elle a été fondée au XIIe siècle, par des moines venant de l'abbaye de La Chalade, qui découlait elle-même de l'abbaye de Clairvaux. L'abbaye a prospéré jusqu'au XIVe siècle, avec une activité agricole prédominante, mais aussi avec une activité industrielle (forges et verreries). La guerre de Cent Ans  et les guerres de religion mettront fin à ce développement, le site étant victime de pillages et de destructions.

    Il a été rebâti au XVIIIe siècle dans un style classique, mais l'abbaye subit une baisse d'influence avec une raréfaction des vocations. Avec la Révolution, les bâtiments sont vendus comme biens nationaux. Ils deviennent une résidence de plaisance au début du XIXe siècle, le propriétaire faisant détruire deux ailes du cloître. L'ensemble a peu évolué depuis cette date, mais a subi de gros dégâts suite à plusieurs tempêtes.

    L'ensemble du site a récemment été racheté par une famille passionnée d'histoire et d'architecture. De gros travaux sont en cours et d’autres à mettre en œuvre pour mettre en sécurité les bâtiments.

    C'est sous la conduite d'un des nouveaux propriétaires que les visiteurs ont pu admirer l'extérieur de cet ensemble remarquable, l'intérieur présentant un état trop dégradé pour être accessible en sécurité. Guillaume Ull est lui-même architecte, et il a su mettre ses compétences au service de sa passion pour présenter en détail et de manière vivante les richesses de l'abbaye.

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  • Les droits de l’Homme, c’est pour quand ?

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    Dessin de Vadot (Belgique) pour Cartooning for peace