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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 288

  • Monsieur Castaner, votre politique d’enfermement en rétention a franchi la ligne rouge

    Monsieur le ministre,

    Des hommes et des femmes s’automutilent ou tentent de se suicider dans les centres de rétention administrative (CRA). Au cours de ces quinze derniers mois, deux hommes se sont donné la mort dans ces lieux où l’administration enferme des personnes pour les expulser du territoire français. D’autres se révoltent ou expriment leur désespoir à travers des lettres publiques, des grèves de la faim, des émeutes ou des tentatives d’incendie. Ces actes qui se multiplient à une fréquence inédite sont le résultat d’une politique inacceptable qui a conduit à une situation extrêmement alarmante.

    Le gouvernement fait le choix d’utiliser l’enfermement en rétention comme outil d’une politique d’expulsion, banalisant la privation de liberté des personnes étrangères à travers des instructions aux préfet·e·s qui viennent aggraver celles de vos prédécesseurs. La disproportion des moyens utilisés au service de cette politique de plus en plus carcérale est inédite.

    Le nombre de places en rétention a ainsi augmenté de 25 % depuis début 2018 (+ 480 places) et vous prévoyez la construction de nouveaux CRA. Un tel développement de l’enfermement administratif ne s’était pas produit depuis la politique sécuritaire mise en œuvre par Nicolas Sarkozy il y a plus d’une décennie.

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  • Déchets nucléaires : le projet Cigéo à Bure doit être stoppé

    Publié par Greenpeace  le 20 juin 2019

    effondrement-mortel-site-denfouissement-deche-L-7m_yYs.jpegAlors que le débat national sur la gestion des matières et déchets nucléaires fait étape à Bar-le-Duc jeudi 20 mai, Greenpeace réaffirme son opposition au projet Cigéo à Bure et son soutien total aux opposants non-violents.
    En janvier 2019, Greenpeace France a publié un rapport d’experts intitulé “la crise mondiale des déchets nucléaires”, démontrant qu’aucun des pays les plus nucléarisés n’a trouvé de solution satisfaisante pour gérer les déchets nucléaires et que parmi les différents projets d’enfouissement géologique, aucun n’est opérationnel.
    « Le projet Cigéo à Bure est une folie sur le plan écologique et technique. Enfouir ces déchets hautement radioactifs à vie longue serait la pire des solutions car le projet n’est pas réversible, ce qui signifie que tout incident serait fatal. L’enfouissement géologique présente encore trop de failles et d’incertitudes, comme l’a démontré la désastreuse expérience d’Asse en Allemagne. Nous ne pouvons pas laisser un tel fardeau aux générations futures », explique Yannick Rousselet, chargé de campagne sur les questions nucléaires à Greenpeace.

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  • Sécheresse et canicule : le nucléaire fait souffrir les cours d’eau

    Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire"

    C’est un fait avéré : la France est de plus en plus régulièrement touchée par des épisodes de canicule et de sécheresse et ce n’est pas prêt de s’arranger. Ces épisodes climatiques extrêmes, susceptibles de se multiplier dans les années à venir, aggravent les impacts des centrales nucléaires sur les cours d’eau. Mais pour EDF, lestre_fle_secheresse_fond_blanc-1670b.jpg?1558709062 intérêts financiers priment sur la protection des écosystèmes aquatiques.

    Des centrales nucléaires gourmandes en eau
    Une centrale nucléaire a besoin d’eau en permanence pour évacuer la chaleur produite par la réaction nucléaire, et ce même à l’arrêt.
    En bord de mer ou sur les cours d’eau à fort débit, les centrales fonctionnent en circuit "ouvert" : chaque réacteur prélève près de 50 m3/seconde pour ses besoins en refroidissement. L’eau est ensuite rejetée à une température plus élevée. C’est le cas, par exemple, à Fessenheim.
    Sur les cours d’eau où le débit est plus faible, elles fonctionnent en circuit dit "fermé" : chaque réacteur pompe près de 2 à 3 m3/seconde dont une partie est ensuite évaporée dans les tours de refroidissement, formant un panache blanc caractéristique ; le reste est ensuite rejeté.
    Les deux tiers de l’énergie produite par une centrale sont perdus sous forme de chaleur. Celle-ci sera elle-même évacuée sous forme de vapeur d’eau (qui constitue elle-même un gaz à effet de serre) et/ou viendra réchauffer les cours d’eau

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  • Le patrimoine et l'ermite.

    L'édition 2019 ( la 22e) des journées Patrimoine de Pays a permis la découverte des richesses du village d'Autry, mis en valeur par ses habitants par l'ASPV.

    L'église trône sur la butte féodale qui accueillait jadis le château. A l'intérieur, on pouvait découvrir le travail de peintres locaux, de brodeuses et du vitrailliste Jean-Marc Paguet. 

    Le lavoir communal est remarquablement conservé, il était "meublé" pour l'occasion, avec les boites à laver et les accessoires d'antan.

    Sur la place, se tenait le stand de l'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois, avec de nombreux ouvrages proposés à la vente, dont le numéro spécial du "Curieux Vouzinois" consacré à Autry. Un osiériste y faisait également découvrir son travail.

    Plusieurs visites guidées étaient organisées à la chapelle Saint-Lambert et au cimetière, éloignés de quelques centaines de mètres du village. Des groupes se sont donc succédé pour écouter les explications détaillées de Michel Coistia.

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  • Boult-aux-Bois et cordes : l'édition 2019 est lancée.

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    Ce n'est pas encore une institution, et ce n'est d'ailleurs pas le but des organisateurs. Mais le festival Boult-aux-Bois est cordes est déjà une tradition bien ancrée dans le terroir argonnais. La 5e édition se déroulera du 5 au 13 juillet prochains, à Boult bien entendu, mais aussi à Sedan et à Stenay.

    Voici un extrait d'un article du magazine "Bonnes Terres", le magazine des ruralités du Grand Est, d'avril 2019 :

    « Nous avons voulu montrer aux enfants que l’on peut débuter la musique en zone rurale, comme Constant qui était élève à l’école de musique de Vouziers, et ensuite jouer au Barbican centre de Londres » indique Frédéric Mathias, le Maire de Boult-aux-Bois . Après des débuts modestes, l’association organisatrice a su valoriser l’implication des habitants, le bénévolat et sa politique d’entrées libres auprès des partenaires et des institutions afin de développer l’événement, qui accueille en moyenne 900 spectateurs par édition. Boult-aux-Bois et cordes souhaite avant tout préserver une identité « à échelle humaine », garante de sa convivialité. La commune a fait du festival un rendez-vous important pour les habitants du village et les spectateurs, qui expérimentent un contact privilégié avec la musique et avec les jeunes artistes. « Sans le festival, beaucoup n’auraient jamais assisté à ce genre de concerts, jamais côtoyé des musiciens originaires de Taïwan ou du Japon, explique le président de l’association. En marge des concerts, chez l’habitant, ce sont des rencontres qui se nouent et une meilleure compréhension de ce qu’est la vie et la passion d’un jeune artiste : Boult-aux-Bois et cordes permet aussi de sensibiliser à cela. »

    Benjamin Bottemer

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  • Partenariat entre la LPO et Terre de Liens

    Les projets associatifs des 2 partenaires s’accordent sur la nécessité d’aller vers une agriculture plus durable au bénéfice d’un développement humain et territorial plus harmonieux prenant en compte les enjeux de biodiversité.

    Allain Bougrain Dubourg et Franck Bernard, respectivement Présidents des associations LPO France et Terre de Liens, viennent de signer une convention de partenariat pour une durée renouvelable de 6 ans. L’objectif principal est de favoriser les échanges et les initiatives communes tant au niveau des territoires qu’au niveau national, dans le but de contribuer à la transition du modèle agricole et alimentaire actuel vers un modèle durable prenant notamment en compte l’enjeu de préservation de la biodiversité à la fois sur les plans économique social et environnemental.

    Terre de Liens est né en 2003 de la convergence de plusieurs mouvements liant l’éducation populaire, l’agriculture biologique et biodynamique, la finance éthique, l’économie solidaire et le développement rural. Son objectif principal est d’enrayer la disparition des terres et de faciliter l’accès au foncier agricole pour de nouvelles installations paysannes.

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  • Soudures défectueuses de l’EPR de Flamanville : il faut abandonner le chantier !

    Communiqué du Réseau "Sortir du Nucléaire" 20 juin 2019.

    Dans un courrier du mercredi 19 juin adressé à EDF, l’Autorité de sûreté nucléaire a confirmé qu’EDF devra réparer sans attendre huit soudures défectueuses traversant l’enceinte de confinement de l’EPR de Flamanville. Après avoir tenté de jouer le fait accompli et proposé de laisser ces soudures en l’état, EDF suggérait un stratagème pour démarrer à tout prix son réacteur en 2020 : n’effectuer les réparations qu’en 2024, alors qu’il serait déjà en fonctionnement ! Contrairement à ce qui s’était passé avec la cuve de l’EPR, l’ASN a refusé cette proposition.
    Le Réseau “Sortir du nucléaire“, qui a déposé plainte en juillet 2018 avec Greenpeace au sujet de des soudures défectueuses de l’EPR, appelle à prendre toute la mesure de la gravité de cette affaire, révélatrice de l’attitude inacceptable d’EDF et des failles du système de contrôle de la sûreté. Les conclusions qui s’imposent doivent en être tirées.
    Cette situation est le résultat de la fuite en avant d’EDF, qui a négligé non seulement les exigences de haute qualité qui s’appliquaient à des pièces cruciales, mais aussi le contrôle de la qualité de ces soudures, déclarées conformes alors qu’elles étaient défectueuses. Comble du comble, l’entreprise n’a informé l’ASN de la non-prise en compte des exigences spécifiques s’appliquant aux soudures que deux ans après leur fabrication en usine, alors que les pièces étaient déjà installées dans le réacteur. Comme pour la cuve de l’EPR, EDF a pratiqué la politique du fait accompli.

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