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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 101

  • À la découverte de la Trame noire

    Si la pollution lumineuse et ses effets sont encore peu connus et intégrés dans les politiques publiques en faveur de la biodiversité, elle cause de nombreuses perturbations à la faune et à la flore notamment en fragmentant les habitats naturels pour les espèces nocturnes.

    Qu’est-ce que la Trame noire ?

    La lumière générée par les systèmes d’éclairage pendant la nuit a de graves conséquences pour la biodiversité. Par exemple, les oiseaux et les insectes nocturnes se repèrent et s’orientent en fonction des étoiles ou de la lune. Ils sont attirés par ces sources lumineuses artificielles et perdent leurs repères. Au contraire, d’autres espèces comme les chauves-souris fuient la lumière, et ces installations constituent pour elles des barrières quasiment infranchissables qui fragmentent leur habitat. La présence de lumière artificielle perturbe également le cycle de vie des êtres vivants et a notamment un effet sur la saisonnalité des végétaux.

    Pour lutter contre ces effets, la démarche de Trame noire a été mise en place avec pour objectif de préserver ou recréer un réseau écologique propice à la vie nocturne. Elle vient compléter la Trame verte et bleue qui a été envisagée essentiellement du point de vue des espèces diurnes.

    Des exemples existent dans les grandes villes françaises comme la métropole de Lille. Un projet de recherche a été mené pour  évaluer la connectivité écologique nocturne à l’échelle de la Métropole, en s’appuyant sur des inventaires de chauves-souris, et pour identifier des pistes d’amélioration de cette connectivité en réduisant l’éclairage. En complément, une étude sociologique de la perception de la Trame noire a été menée auprès des habitants et montre qu’a priori, la Trame noire est socialement acceptable. La grande majorité des personnes interrogées s’accordent sur les effets néfastes de l’absence de nuit sur la faune nocturne. D’une manière générale, les citadins se disent prêts à renoncer au confort que leur octroie l’éclairage public pour protéger ces espèces des impacts de la lumière artificielle.

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  • Israël : L'apartheid se renforce, les Palestiniens en paient le prix  

    Publié  par Amnesty International le 02.02.2023

    Ségrégation territoriale et restrictions de déplacement, saisies massives de biens fonciers et immobiliers, expulsions forcées, détentions arbitraires, tortures, homicides illégaux… Un an après la sortie de notre rapport, les exactions commises par les autorités israéliennes sur les Palestiniens et  Palestiniennes se sont encore aggravées. 

    Les autorités israéliennes doivent démanteler le système d'apartheid qui provoque tant de souffrances et d'effusions de sang. Depuis que nous avons lancé une grande campagne contre l'apartheid il y a un an, les forces israéliennes ont tué près de 220 Palestinien.ne.s, dont 35 pour le seul mois de janvier 2023.  

    En janvier 2023, une série d'attaques meurtrières a mis en évidence le besoin urgent de mettre fin à une impunité qui nourrit ce cycle de violence. Le 26 janvier, les forces israéliennes ont mené un raid sur le camp de réfugiés de Jénine et tué dix Palestiniens, dont une femme de 61 ans. Le 27 janvier, sept civils israéliens ont été tués lorsqu'un Palestinien armé a ouvert le feu à Neve Ya'akov, une colonie israélienne de Jérusalem-Est occupée. En réponse à cette attaque, les autorités israéliennes ont intensifié la punition collective contre les Palestinien.ne.s, procédant à des arrestations massives et menaçant de démolir des maisons à titre punitif.  

    Dans le cadre de l'apartheid, les autorités israéliennes contrôlent pratiquement tous les aspects de la vie des Palestiniens et Palestiniennes et les soumettent à une oppression et une discrimination quotidiennes par le biais de la fragmentation territoriale et de la ségrégation juridique. Les Palestinien.ne.s des territoires palestiniens occupés (TPO) sont séparés en enclaves distinctes, ceux et celles qui vivent dans la bande de Gaza étant isolés du reste du monde par le blocus illégal d'Israël, qui a provoqué une crise humanitaire et constitue une forme de punition collective.  

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  • Viande in vitro : pour la Confédération paysanne c’est non !

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 02.02.2023

    Le Sénat a auditionné les syndicats agricoles ce 1er février dans le cadre d’une mission d'information sur le développement de la viande in vitro. La Confédération paysanne a redit son opposition totale à la viande in vitro et sa priorité à soutenir et défendre les éleveur·euses.

     

    Nous aurions souhaité que toutes les organisations syndicales fassent bloc et preuve de la mème fermeté. Tel n'a pas été le cas pendant cette audition. La FNSEA* a tenu une position anti-élevage en déclarant n'être pas fermée à la viande in vitro, arguant que les fermes françaises sont trop petites pour être compétitives et satisfaire une demande alimentaire « bon marché ».

    Nous nous opposons avec force à cette position syndicale dangereuse et indécente, dans un contexte d'autant plus difficile pour l'élevage. L'urgence est de défendre le revenu des éleveur·euses, renouveler les générations et installer de nombreux paysans et paysannes dans les territoires.

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  • 21 associations appellent le gouvernement et les parlementaires à interdire définitivement l’enfermement administratif des enfants

    Le projet de loi immigration, présenté ce jour en conseil des ministres, prévoit l’interdiction du placement des enfants de moins de 16 ans en centre de rétention à l’horizon 2025. Nos 21 organisations saluent ce premier pas indispensable mais appellent les parlementaires à se mobiliser pour mettre un terme définitif et sans délai à l’enfermement administratif de tous les enfants.

    En l’état, le projet du gouvernement permettrait d’éviter le placement en rétention de plusieurs dizaines d’enfants chaque année. Néanmoins, des milliers d’autres enfants continueraient à être enfermés en toute légalité, parce qu’ils auraient plus de 16 ans, qu’ils résideraient à Mayotte, ou qu’ils seraient privés de liberté aux frontières ou dans les locaux de rétention administrative (LRA).

     

    L’enfermement des enfants doit être interdit dans toutes ses formes

    Le gouvernement souhaite maintenir la possibilité de placer les enfants dans les LRA. Souvent invisibles, ces lieux sont moins encadrés que les centres de rétention administrative (CRA) et la présence d’associations d’assistance juridique ou d’un personnel médical dédié n’y est pas obligatoire. Aucun aménagement n’est prévu pour les familles qui peuvent y être retenues pendant 48h. 

    D’autre part, le département de Mayotte est écarté des dispositions alors que 3 135 enfants y ont été placés en rétention en 2021 (contre 76 en métropole), et ce, malgré la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) en 2020 pour le traitement inhumain et dégradant des enfants en rétention et les conditions de leurs expulsions à Mayotte.

    Enfin, l’interdiction doit aussi couvrir l’enfermement aux frontières, alors que 372 enfants ont été maintenus « en zone d’attente » à leur entrée sur le territoire en 2021. Les conditions y sont aussi traumatisantes qu’en rétention. Des mineurs non accompagnés peuvent y être enfermés comme ce fut le cas pour 104 d’entre eux en 2021.

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  • Loi énergies renouvelables : une « accélération » très insuffisante

    Pour Greenpeace France, cette loi ne permettra pas à la France de rattraper son retard sur les renouvelables ni d’atteindre ses engagements et objectifs climatiques, notamment en continuant de freiner le développement de l’éolien terrestre.

    Ce mardi, l’Assemblée nationale devrait adopter définitivement le projet de loi du gouvernement sur l’accélération des énergies renouvelables.
    Après plusieurs mois de débats au Parlement, l’ambition n’a pas été rehaussée en commission mixte paritaire : le texte reste ainsi insuffisant au regard des crises énergétique et climatique.

    Si le texte est plutôt satisfaisant sur l’éolien en mer, il reste trop tardif et limité sur le solaire, et surtout très insuffisant sur l’éolien terrestre.

    « Ce texte manque cruellement d’ambition, au moment où la crise énergétique nous démontre la nécessité absolue de développer massivement les énergies renouvelables, analyse Nicolas Nace, chargé de campagne Transition énergétique pour Greenpeace France. Le gouvernement portera une grande responsabilité dans le retard de la France sur ses objectifs, mais aussi plus concrètement sur les conséquences de la crise énergétique d’ampleur que nous traversons et qui vont se répercuter sur nos émissions et les factures des citoyennes et citoyens ».

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  • Journée Mondiale des zones humides 2023

    Chaque année en France, durant tout le mois de février, des actions de terrain sont organisées pour sensibiliser à la préservation des zones humides. En 2022, plus de 300 acteurs se sont impliqués sur la thématique "Agir pour les zones humides, c’est agir pour l’humanité et la nature". Pour cette nouvelle édition 2023, voici le thème retenu : « Il est urgent de restaurer les zones humides » !

    Vous avez envie d'agir ?

    Inscrivez-vous à l'action de votre choix qui s'organise peut-être près de chez vous Rejoignez la cause en famille, entre collègues, entre amis ou seul.e (on vous promet que vous rencontrerez du monde sur place !). Plus nous serons nombreux à participer, plus les zones humides seront préservées et restaurées !

    A propos des zones humides

    > Pourquoi les zones humides sont fêtées le 2 février ? Pour fêter la signature de la Convention sur les zones humides, signée dans la ville de Ramsar (en Iran) le 2 février 1971. Il s’agit du premier (et unique) traité international concernant un type particulier de milieu naturel.

    > Que désigne une « zone humide » ? C'est un espace de transition entre la terre et l’eau. Un lieu où l’eau peu profonde (douce ou salée) est présente de façon permanente ou temporaire, accompagnée par une végétation adaptée à ce type de sol ou à la submersion. Quelques exemples : estuaires, lagunes, marais, étangs, lacs, marais salants, baies, vasières, tourbières, prairies humides, mares, forêts humides ou encore dans les régions tropicales récifs coralliens, lagons et mangroves.

    > Quels sont les bienfaits des zones humides ? Elles sont très utiles à la survie des écosystèmes et dans la lutte contre le réchauffement climatique ! Véritables infrastructures naturelles, elles constituent, entre autres : des puits de carbone extrêmement efficaces (elles retiennent près de 30 % de tout le carbone terrestre ! soit deux fois plus que les forêts au niveau mondial), des remparts contre les effets du dérèglement climatique (érosion du littoral, inondations, sécheresses), des réservoirs d’eau potable, des filtres naturels améliorant la qualité de l’eau, des refuges pour la biodiversité.

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  • Vers la retraite à 64 ans?

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    Dessin d'Aurel pour Politis