L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 97
-
Conférence autour de François Desportes le 16 mars à Vouziers
-
Greenpeace demande le retrait des militaires russes et la fin de la coopération nucléaire entre la France et Rosatom
L’attaque, la saisie et l’occupation de la centrale nucléaire de Zaporijia dans le sud de l’Ukraine par les forces militaires russes depuis le 4 mars 2022 ont des implications majeures pour la sûreté et la sécurité des réacteurs nucléaires ukrainiens mais aussi du monde entier. Les évaluations de sécurité réalisées par Greenpeace en mars 2022 [1] et en mars 2023 [2] sont sans équivoque : la sécurisation de la centrale nucléaire repose sur le retrait complet des forces militaires russes et de tout le personnel de Rosatom, ainsi que sur la fin de la guerre.
« Bien que l’industrie nucléaire tente d’étouffer le sujet, la sécurité des réacteurs ukrainiens est gravement compromise et il existe un risque de défaillance catastrophique en cas de guerre [3]. Ignorer les leçons tirées des sites nucléaires de Zaporijia et de Tchernobyl, ainsi que les menaces qui pèsent sur les autres réacteurs nucléaires du fait de la guerre, n’est pas une option. Toutes les centrales nucléaires européennes en activité doivent passer des tests de résistance, et nous nous joignons à l’appel lancé à la Commission européenne et au Groupe des régulateurs nucléaires européens pour qu’ils effectuent des « stress tests à la guerre », comparables aux tests de résistance nucléaire post-Fukushima effectués par l’UE au cours de la dernière décennie », déclare Jan Haverkamp, spécialiste du nucléaire à Greenpeace Pays-Bas.
-
La LDH condamne fermement les attaques contre le village palestinien de Huwara par des colons israéliens
Dans la nuit du 26 au 27 février, à la suite de l’assassinat dans le village de Huwara de deux colons, soldats dans l’armée israélienne, des groupes de colons israéliens ont mené une attaque meurtrière et destructrice contre la population civile de ce village, situé près de Naplouse en Cisjordanie occupée par Israël.
Selon le Croissant rouge palestinien, au moins un Palestinien a été tué et des centaines ont été blessés. Soixante-quinze maisons ont été complètement ou partiellement détruites, des arbres ont été arrachés, plus de cent voitures ont été incendiées ou détruites. Même les secours palestiniens ont été attaqués et empêchés de porter secours à la population. L’armée israélienne, quant à elle, n’a rien fait pour s’opposer à cette attaque sauvage et a bouclé le village pour trois jours.
Ces événements s’inscrivent dans le contexte d’une escalade de la violence liée à l’occupation et à la colonisation croissante des territoires palestiniens. La violence des colons, qui a fait plusieurs dizaines de morts palestiniens depuis le début de l’année 2023, s’y exerce sous la protection de l’armée israélienne et elle est encouragée par le nouveau gouvernement israélien présidé par Benyamin Netanyahou qui compte en son sein des ministres d’extrême droite ouvertement racistes et opposés aux droits humains les plus élémentaires.
-
Fruits et légumes : le plan souveraineté laisse les producteur·trices seul·es face aux importations
Communiqué de la Confédération paysanne le 01.03.2023.
Le plan de souveraineté alimentaire pour la filière fruits et légumes, présenté ce matin au Salon de l’agriculture, manque complètement sa cible. Pourtant, le constant partagé est alarmant : 40% des légumes frais consommés en France sont importés et on atteint les 60% pour les fruits !
A ce constat, le ministère répond « compétitivité ». Nous voulons d'abord parler de revenu des producteurs et productrices. Il faut sortir de cette course à la compétitivité et s'engager sur la protection contre le libre-échange pour que la filière soit rémunératrice. C'est pourquoi, au cours de la concertation menée au sein de l'interprofession Interfel, la Confédération paysanne a porté sa proposition de prix minimum d'entrée. Ils seraient appliqués sur les fruits et légumes importés pour garantir aux producteur·trices une protection contre le dumping social intra-européen.
-
Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux
Communiqué LDH
Alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ne peut que s’inquiéter de voir le gouvernement s’entêter à faire passer en force une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejettent.
Après les réformes du Code du travail, de l’assurance chômage, dans un contexte de détérioration continue des services publics, cette réforme du système général des retraites constitue une nouvelle étape vers la remise en cause de l’Etat social, avec l’obsession de réduire à la portion congrue le système de répartition afin que les compléments soient assurés par les mécanismes privés de capitalisation pour celles et ceux qui le peuvent.
Cette réforme, dont la nécessité économique est loin d’être avérée, aggravera les injustices sociales au détriment de celles et ceux ayant des carrières longues, pénibles et précaires, et notamment des femmes qui constituent l’immense majorité des précaires. Elle réduira également la possibilité d’arriver à la retraite et de la vivre en bonne santé.
Lien permanent Catégories : économie et finances, politique nationale, social, société Imprimer 0 commentaire -
Appel contre l’immigration jetable et pour une politique migratoire d’accueil
Le nouveau projet de loi asile et immigration du gouvernement conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des personnes migrantes. Il a pour objectif de graver dans le marbre et de radicaliser les pratiques préfectorales arbitraires et répressives : systématisation des obligations de quitter le territoire français (OQTF) et des interdictions de retour sur le territoire français (IRTF), dans la suite des instructions déjà prises pour augmenter les assignations à résidence et le nombre de centres et locaux de rétention administrative.
Le projet s’inscrit délibérément dans une vision utilitariste et répressive dont témoigne l’obsession des expulsions et l’inscription des sans-papiers au fichier des personnes recherchées. Les personnes migrantes sont déshumanisées et considérées uniquement comme de la main d’œuvre potentielle, qui n’a droit qu’à des propositions de régularisations précaires, limitées aux métiers dits “en tension”.
Alors que la dématérialisation prive de l’accès au séjour de nombreuses personnes étrangères, le droit du séjour et le droit d’asile vont être encore plus restreints. Le projet prévoit des moyens pour empêcher d’accéder ou de rester sur le territoire, au lieu de les utiliser pour accueillir dignement celles et ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les conséquences du dérèglement climatique…
-
Justice : l’État bientôt contraint de protéger les dauphins ?
Article de Reporterre du 24.02.2023
Pour protéger les dauphins, l’État pourrait être contraint de fermer des zones de pêche dans un délai de six mois. Le rapporteur public du Conseil d’État a en tout cas donné raison à Sea Sheperd et France Nature Environnement (FNE) lors d’une audience du 24 février. Les associations avaient déposé un recours contre l’État français en décembre 2021. Elles l’accusaient de ne pas prendre les mesures nécessaires pour préserver les dauphins des captures accidentelles par des engins de pêche.
« Les 3 demandes formulées par les associations @FNEasso et @SeaShepherdFran sont fondées, selon le rapporteur public », a réagi FNE sur Twitter. La corrélation entre la pêche au bar et la surmortalité du dauphin commun est bien établie. Outre des mesures de fermetures spatiotemporelles des zones de pêche, le rapporteur estime qu’il faut imposer des dispositifs acoustiques sur les bateaux afin d’éloigner les cétacés.