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océan

  • Lancement d’une coalition citoyenne pour la protection de l’océan

    Exigeons du pouvoir politique qu’il protège l’océan et l’humanité. Notre survie en dépend.

    Alors que la stratégie nationale de la France en matière de politique maritime est en train de se dessiner, que l’observatoire européen Copernicus enregistre chaque mois des records de températures historiques pour l’océan et que la NASA vient d’alerter sur une hausse spectaculaire en 2022-2023 de l’élévation du niveau des mers (0,76 cm par an !), le Président Emmanuel Macron a été bien inspiré de décréter 2024 « Année de la Mer ». Face à l’urgence de la situation, la société civile s’est organisée pour que le chef de l’État s’engage dès 2024 sur 15 mesures concrètes qui permettraient de sauver le plus grand puits de carbone, le plus grand bien commun du monde, celui sans lequel le climat et les sociétés humaines s’effondrent : l’océan.

    Plus de 50 ONG, mouvements et collectifs dont BLOOM, la LPO, Foodwatch, Greenpeace, le Comité français de l’UICN, Blue Ventures, GoodPlanet etc. ainsi que plus de 80 personnalités telles que les auteurs de BD Jul et Pénélope Bagieu, les comédiennes Zar Amir Ebrahimi et Lucie Lucas, les activistes Camille Etienne et Gaëtan Gabriele, les musiciens Arthur H et Woodkid, les sportifs Guillaume Néry et François Gabart, les humoristes Swann Périssé, Antoine de Caunes et Guillaume Meurice, la féministe Victoire Tuaillon, les écrivains Marie Darrieussecq et Samuel Valensi  et bien d’autres encore s’allient pour faire corps face à l’urgence et demander une solution simple pour l’océan : qu’on arrête de le détruire.

    Ensemble, ONG, fondations, entreprises et personnalités publiques appellent les citoyennes et citoyens à les rejoindre par centaines de milliers pour que leurs voix portent auprès du Président de la République alors que les signaux de cataclysme climatique et biologique s’accumulent : l’océan n’a jamais été aussi chaud, pollué et dévasté par les pêches industrielles, les courants océaniques qui dictent la régulation du climat sont en cours de modifications profondes et irréversibles, les canicules marines explosent, les baleines meurent de faim, etc.

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  • Greenpeace demande des précisions et des engagements fiables suite à l’annonce d’E. Macron concernant l’exploitation minière des abysses

    Le président E. Macron a annoncé hier soir lors de sa visite au sommet des Nations unies sur les océans à Lisbonne : « Il faut un cadre légal pour stopper l’exploitation minière en haute mer ». Greenpeace France reste très prudente et demande à la France des engagements concrets. Est-on face à une véritable prise de conscience de l’urgence de protéger les océans et donc un retournement complet de la position française sur ce sujet, ou s’agit-il d’une nouvelle entourloupe d’Emmanuel Macron qui a multiplié les effets d’annonce lors de son précédent quinquennat sans aucune mise en œuvre ?

    En effet, depuis plus d’un an, le président et le gouvernement français ont donné des signaux très clairs en faveur du développement de l’exploitation minière dans les océans via la publication de la « stratégie nationale pour l’exploration et l’exploitation des grands fonds » par le Premier ministre en mai 2021, l’abstention de la France au vote en faveur d’une résolution pour un moratoire au congrès de l’UICN à Marseille en septembre 2021, l’intégration de l’exploitation minière des océans dans la stratégie de relance 2030, ou encore son opposition à la demande de soutien de plus en plus large à un moratoire à l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM).

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  • Les réserves marines, assurance santé des océans

    Communiqué de Greenpeace le 24 avril 2019

    Les exemples de réserves marines ci-dessous sont la preuve que mettre certaines parties des océans hors de portée des industriels peut vraiment faire la différence, lorsque les réserves marines respectent des conditions de conservation clairement définies.


    1 – La baie de Monterey, en Californie

    La baie de Monterey est la parfaite success story. Certaines espèces se sont trouvées au bord de l’extinction, à cause de pratiques de pêche et de chasse totalement irraisonnées. Pour parer à cela, la réserve marine de la baie de Monterey est créée en 1992. Les écosystèmes marins et la biodiversité parviennent à se rétablir à vitesse grand V. Aujourd’hui, des otaries, des pélicans majestueux, et d’adorables loutres de mer évoluent au milieu de forêts de kelp.

    La baie de Monterey est aussi un haut lieu de rencontres pour tous les amoureux des baleines qui souhaitent venir les observer. Toute l’année, les eaux de la baie sont chargées de nourriture et attirent les baleines, qu’il s’agisse de baleines à bosses ou de baleines bleues.

    2 – Monument marin national Papahānaumokuākea, à Hawaï

    Couvrant plus de 1,5 million de kilomètres carré, cette gigantesque réserve marine au milieu de l’océan Pacifique a été créée par le Président George W. Bush en 2006, et étendue en 2016 par son successeur, Barack Obama.

    A l’époque, il s’agissait de la plus grande réserve marine du monde. Elle abritait plus de 7000 espèces d’animaux marins, dont un quart est endémique et vit donc uniquement dans l’archipel hawaïen. Cette réserve marine est un refuge pour les tortues vertes, un havre de paix pour le canard le plus menacé du monde (le canard de Laysan), pour le phoque moine d’Hawaï, pour des millions d’oiseaux marins, pour des récifs coralliens…

    Dans cette réserve se situent également les lointaines îles Midway. L’archipel fait partie du refuge faunistique national de l’atoll Midway, qui permet entre autres à des milliers d’albatros de trouver un peu de repos.

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  • Haute mer : le traité de la dernière chance

    C’est une opportunité historique qui se présente à nous : les négociations onusiennes sur le Traité mondial sur la haute mer vont enfin s’ouvrir. Greenpeace s’est battue pendant des années pour qu’un tel traité soit adopté. Les enjeux sont immenses. Les scientifiques parlent de “la dernière chance pour les océans”. Et c’est exactement de cela dont il s’agit.

    Pourquoi l’adoption de ce traité est-elle si importante ?

    C’est incroyable mais vrai : à l’heure actuelle, l’espace océanique se situant au-delà des frontières nationales (aussi appelé la haute mer) ne fait l’objet d’aucune protection. C’est le far west. Il existe différents textes et organisations portant sur la haute mer, mais ils régulent principalement son exploitation et n’ont pas pour objet de la protéger.

    Aujourd’hui, nous avons une chance de changer cela : un traité mondial pourrait rendre possible la création d’un vaste réseau d’aires marines protégées, couvrant au moins 30% des océans d’ici à 2030.

    Les océans sont un immense réservoir de nourriture pour les animaux marins et les êtres humains. Sans eux, nous ne pourrions pas survivre sur cette planète. Ce ne sont pas seulement d’immenses réserves d’eau salée. C’est tout un monde grouillant de vie qui s’étend à perte de vue, l’habitat d’une biodiversité exceptionnelle, dont des tortues, des baleines, des requins, des dauphins, et tellement plus. Au plus profond, sur le plancher océanique, des récifs coralliens et des jardins d’éponges foisonnent dans l’obscurité, offrant ainsi un refuge pour les poissons d’eaux profondes et de nombreuses autres créatures. Nous commençons à peine à explorer ce monde mystérieux, mais une chose est d’ores et déjà claire : si nous ne le protégeons pas dès maintenant, nous le perdrons avant même d’avoir vraiment fait sa connaissance

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