Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

écologie - Page 20

  • Projet de loi Climat et résilience : réaction de Greenpeace France

    Mercredi 10 février, le gouvernement a présenté son projet de loi Climat et résilience, censé reprendre une partie des travaux de la Convention citoyenne pour le climat.

    Conformément aux craintes exprimées par plus de 100 ONG, le projet de loi présenté aujourd’hui par Barbara Pompili ne répond ni à l’ambition des propositions de la Convention citoyenne, ni à la trajectoire imposée par l’accord de Paris ou le nouvel objectif climat européen pour 2030. [1]

    Sans surprise, les mesures les plus structurantes concernant la rénovation globale des bâtiments, la réduction de l’empreinte carbone des grandes entreprises, la régulation du trafic aérien, l’interdiction des publicités climaticides, l’abandon du CETA, le renforcement du droit environnemental ou l’introduction de menus végétariens dans la restauration collective sont repoussées à plus tard ou vidées de leur substance, et finalement réduites à un rôle de figuration dans le texte.

    Non, la trajectoire n’est pas la bonne et il n’y a pas de quoi fanfaronner. Attendu depuis longtemps, ce projet de loi confirme l’incapacité d’Emmanuel Macron et de son gouvernement d’avancer sérieusement sur le terrain écologique. Il revient donc aux député·es sensibles aux enjeux de préservation de la planète et de respect des promesses faites à la Convention citoyenne de reprendre largement ce texte. En gardant à l’esprit que l’objectif aujourd’hui est une baisse effective des émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs, n’en déplaise au MEDEF ou aux grands industriels », souligne Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.

    Lire la suite

  • l’État condamné pour inaction climatique.

    Communiqué de presse Notre affaire à tous, La Fondation Nicolas Hulot, Greenpeace France, Oxfam France

    Dans son jugement sur l’Affaire du Siècle, prononcé le 3 février 2021, le tribunal administratif de Paris reconnaît la responsabilité de l’État français dans la crise climatique et juge illégal le non-respect de ses engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’État est également reconnu responsable de “préjudice écologique”. Les ONG requérantes dans l’Affaire du Siècle se félicitent de cette première victoire et espèrent un jugement plus historique encore au printemps : l’Etat pourrait être condamné à prendre des mesures supplémentaires sur le climat.

    Pour les organisations de l’Affaire du Siècle : “Plus de deux ans après le début de notre action, soutenue par 2,3 millions de personnes, cette décision marque une première victoire historique pour le climat et une avancée majeure du droit français. Ce jugement marque aussi une victoire de la vérité : jusqu’ici, l’État niait l’insuffisance de ses politiques climatiques, en dépit de l’accumulation de preuves (dépassement systématique des plafonds carbone, rapports du Haut Conseil pour le Climat, etc.). Alors que le nouveau projet de loi Climat de ce gouvernement est, de son propre aveu, insuffisant pour atteindre les objectifs fixés [1], nous espérons que la justice ne se limitera pas à reconnaître la faute de l’État, mais le contraindra aussi à prendre enfin des mesures concrètes permettant a minima de respecter ses engagements climatiques.”

    Lire la suite

  • En train plutôt qu'en avion : l'avenir de nos voyages en Europe.

    2021 marque l’année européenne du rail, l’occasion de se pencher sur la relance des trains longue distance, comme alternative concrète et réaliste à l’avion. Malgré les difficultés techniques, il est possible d’initier dès 2021 un réseau européen efficace de jour comme de nuit. Même s’il n’a pas vocation à remplacer toutes les liaisons aériennes, France Nature Environnement affirme au travers de deux rapports publiés aujourd’hui, que le train peut devenir l’option « par défaut » pour une grande partie de nos déplacements en Europe. 

    Un exemple de réseau européen longue distance : le Trans Europ Express 2.0

    Le ministère allemand des Transports a proposé, en septembre 2020, une vision pour les trains longue distance en Europe, baptisé Trans Europ Express 2.0, en hommage à l’ancien réseau de trains qui parcourait l 'Europe jusque dans les années 80. Le réseau se composerait de 4 lignes diurnes et de 8 lignes de trains de nuit.

    Sans nécessiter de nouvelles infrastructures importantes, le TEE 2.0 pourrait relier plusieurs villes européennes sans changement de train, permettant ainsi aux voyageurs de gagner en temps et en confort.

    Lire la suite

  • Justice pour Tran To Nga et toutes les victimes de l’Agent Orange-dioxine

    Tribune collective à l’initiative du Collectif Vietnam Dioxine,  publiée sur Libération.fr

    Le 25 janvier se tiendra à Evry le procès intenté par l’ancienne journaliste et militante franco-vietnamienne contre dix-neuf firmes chimiques ayant produit ou commercialisé l’Agent Orange.

    Tribune. 59 ans. Plus de 59 ans déjà depuis le premier épandage de l’Agent Orange-dioxine, un puissant défoliant déversé sur la jungle vietnamienne et laotienne le 10 août 1961 par l’armée américaine. Aujourd’hui encore, les effets de l’Agent Orange-dioxine se répercutent sur la population vietnamienne et l’environnement dans l’iniquité la plus totale. Avec près de 80 millions de litres d’herbicides déversés et plus de 2 500 000 hectares contaminés, ces épandages ont détruit 20% des forêts du sud du Vietnam et pollué 400 000 hectares de terres agricoles. S’y ajoutent la destruction de plus d’un million d’hectares de forêt tropicale et la disparition d’une faune abondante.

    L’Agent Orange-dioxine, en plus d’avoir détruit une partie de la jungle vietnamienne, s’est avéré très toxique pour l’être humain. Son dérivé de fabrication, la dioxine, est tératogène et lipophile : elle s’accumule dans les graisses et engendre de graves malformations chez les nouveau-nés. Jusqu’à 4,8 millions de personnes ont été directement exposées au défoliant et plus de 3 millions en subissent encore les conséquences selon l’Association vietnamienne des victimes de l’Agent Orange-dioxine (Vava). Des centaines de milliers d’enfants, des 3e et 4générations d’après-guerre, vivent avec ces malformations (absence de membre, cécité, surdité, tumeur externe), sans parler des fausses couches, des mort-nés et des naissances prématurées qui s’accentuent dans les régions les plus touchées

    Lire la suite

  • Méthanisation : la Confédération paysanne demande un moratoire

    A l'occasion des vœux à la presse ce matin, la Confédération paysanne a rendu publique sa demande de moratoire sur la méthanisation à l'adresse de la Ministre de la transition écologique. Technologie majoritairement industrielle encouragée par les VISUEL_metha.pngpouvoirs publics, la méthanisation est présentée à la fois comme une énergie renouvelable, comme un complément de revenu pour les paysan.nes et comme une possibilité de s'affranchir des engrais de synthèse
    Or, sur le terrain, de nombreux problèmes ont été mis en évidence : renchérissement du foncier, investissements importants sur les fermes qui risquent de figer les systèmes, concurrence entre cultures alimentaire et énergétique, gestion des digestats et risques accidentels sanitaires et environnementaux, notamment au cours des phases d'exploitation et de maintenance

    Lire la suite

  • One Planet Summit : recyclage de mesures et annonces en trompe l’œil

    Ce nouveau One Planet Summit ouvre une année charnière pour le climat et la biodiversité, après les sommets reportés en 2020. La crise sanitaire que nous traversons aujourd’hui a accéléré la prise de conscience, et mis en lumière l’urgence de mettre en œuvre des changements radicaux pour préserver le climat et la biodiversité. Les responsables politiques sont attendus par les citoyens et citoyennes pour faire enfin des annonces fortes et ambitieuses, qui permettront des changements concrets de nos modèles d’exploitation de la nature.
    Malgré ces attentes, nous n’avons assisté qu’à un défilé d’annonces vides, bien loin des solutions portées par les populations locales, les scientifiques et la société civile.
    Le modèle des One planet Summit, soutenant les partenariats public privé, laissent une trop grande place au bon vouloir des entreprises, alors même que ce sont aux Etats d’assumer leurs responsabilités historiques : sans mesures contraignantes, il semble illusoire de mettre un terme à la crise environnementale.

    Lire la suite

  • En 2021, faisons corps pour la planète

    Publié le 5 janvier 2021 par Greenpeace.

    L’année 2020 s’est achevée et personne ne va s’en plaindre. Crise sanitaire, crise climatique, crise économique, exacerbation des inégalités et des injustices, violences policières, restriction des libertés… La pandémie de Covid-19 a agi à la fois comme un révélateur et un accélérateur des dysfonctionnements de notre système globalisé actuel, que nous dénonçons déjà de longue date. Elle a aussi fait naître des îlots de solidarité et de coopération, qui nous disent qu’il faut garder espoir.

    Tout est lié

    L’année qui vient de s’écouler nous a aussi montré que toutes ces crises sont connectées : la dégradation des écosystèmes et de la biodiversité favorise le développement de maladies infectieuses d’origine animale ; les personnes les plus démunies sont les plus touchées par le coronavirus ; tandis que de nombreuses personnes perdent leur emploi, une poignée de multinationales et de riches actionnaires prospèrent sur le dos de la crise sanitaire…

    Ainsi, nous avons acquis la certitude que nous ne parviendrons pas à protéger notre planète sans combattre les inégalités et la loi du profit qui maintiennent en vie ce système défaillant et contribuent à désunir notre société. La défense de l’environnement est indissociable des luttes pour le respect et l’égalité des droits. Nous ne pouvons pas nous contenter de dénoncer les symptômes de la dégradation environnementale : nous devons nous attaquer à leurs causes profondes et au système qui les perpétue. Tous les grands défis de notre époque sont intimement liés – tout comme les îlots de pouvoir qui en sont à l’origine et les mentalités qui s’en accommodent. C’est pourquoi il est nécessaire de les transformer conjointement.    

    Lire la suite