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écologie - Page 16

  • Rapport du GIEC : l'état d'urgence climatique

    Communiqué de FNE le lundi 09 août 2021

    Qu’apprend-on de nouveau du dernier rapport du GIEC sur le climat ? Pas grand-chose. Le dérèglement climatique continue. Les effets dévastateurs se font ressentir. L’avenir s’assombrit. Autant d’éléments qui sont connus depuis longtemps, tout comme les causes de ce dérèglement.

    C’est sur la compréhension de l’être humain que ce rapport interroge le plus : alors que les mécanismes du réchauffement climatique anthropique sont compris depuis plus d’un demi-siècle, alors que l’on sait ce qui doit être fait pour l’arrêter, les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître, amplifiant la catastrophe à venir. L’état d’urgence climatique est là. Il est vital d’en prendre la mesure.

    Une urgence vitale

    Par où commencer ? Les fontes record de glaces au Groenland ? La Sibérie, le Canada, la Grèce, la Turquie, la Californie en feu ? Les pluies torrentielles en Allemagne, en Belgique et en Chine ? La famine à Madagascar ?

    L’humanité se prend de plein fouet les premiers effets du dérèglement climatique qu’elle a causé. Or ces effets ne sont en aucun cas une surprise. Ils sont prévus, anticipés, annoncés depuis des décennies par les scientifiques. Si l’on se retourne sur les 50 dernières années d’évolution du climat, deux constantes apparaissent :

    • Toutes les prévisions des climatologues se sont révélées justes.
    • Toutes les promesses de réduction des émissions de gaz à effet de serre ont été bafouées.

    En 2022, l’humanité battra un nouveau record d’émissions de gaz à effet de serre. Le rapport du GIEC manque de mots pour alerter sur le danger d’extinction de l’espèce humaine. Tout simplement. Et pourtant, rien ne bouge.

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  • Maison de la Nature de Boult-aux-Bois

     

    En août, plusieurs animations vous sont proposées par la Maison de la Nature ; il s'agit à chaque fois d'une balade en forêt à la découverte, entre autres, des arbres remarquables que l'on peut trouver dans nos bois et leur histoire...

    - mercredi 11 août de 14h à 17h : découverte de la forêt de Boult-aux-Bois + arrêt au Hêtre Éléphant pour vous conter son histoire !

    - mercredi 18 août de 14h à 17h : découverte de la forêt de Boult-aux-Bois + arrêt au Gros Chêne pour vous conter son histoire !

    - mercredi 25 août de 14h à 17h : découverte de la forêt de Boult-aux-Bois + arrêt à l'Orme Lisse pour vous conter son histoire !

    Toutes ces sorties sont gratuites, car financées par la Région Grand Est

    Info et réservation (obligatoire) de préférence à maisonnatureboult@gmail.com sinon au 0324302498.

    N.B. : le pass sanitaire ne sera pas demandé, car nous appliquons une jauge de 25 participants environ, mais en respectant toujours les gestes barrières

    Au plaisir de partager avec vous ces petites balades nature !

    Merci et à bientôt !

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  • Un quinquennat perdu pour le climat


    Alors que la loi Climat et Résilience est votée de façon définitive à l’Assemblée nationale à 17h mardi 20 juillet, plusieurs organisations et collectifs ont organisé un rassemblement devant le Palais Bourbon pour dénoncer le manque criant d’ambition de la loi.

    Cette loi tant attendue a réussi l’exploit de faire l’unanimité de la société civile contre elle par la faiblesse de ses mesures structurantes. Si Emmanuel Macron avait annoncé vouloir adopter sans filtre, à l’exception de trois “jokers”, les 146 mesures proposées par la Convention citoyenne pour le climat (CCC), force est de constater que le décalage entre l’ambition des mesures proposées par les 150 citoyens et citoyennes et le texte final est immense. En l’état, cette loi ne permettra pas à la France de respecter la trajectoire de réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, comme l’ont rappelé le Conseil économique, social et environnemental, le Haut Conseil pour le climat et le Conseil national de la transition écologique. Cet objectif est par ailleurs déjà obsolète à l’heure où l’Union européenne vient d’adopter une trajectoire de -55%, elle-même insuffisante pour rester sous la barre des + 1,5°.

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  • La justice permet l’exploitation minière de la Montagne d’or

     

    Un article de "Reporterre" publié le 17.07.2021

    La justice administrative a donné raison en appel à la compagnie minière qui souhaite exploiter la Montagne d’or en Guyane. Le juge a appliqué un Code minier archaïque, face à un État français qui n’a guère fait de zèle pour défendre sa position.

    Vendredi 16 juillet, la cour administrative d’appel de Bordeaux a confirmé le jugement en première instance du tribunal de Cayenne : la compagnie Montagne d’or a bien droit aux concessions minières que le ministère de l’Économie, en charge des mines, refuse pour l’instant de lui délivrer. Avec ces titres miniers, le consortium russo-canadien Nordgold – Orea mining (anciennement Columbus gold) peut envisager d’exploiter le gisement d’or primaire qui se trouve dans l’emprise de l’une de ces concessions.

    Début 2019, la Compagnie Montagne d’or contestait auprès du tribunal administratif de la Guyane le refus implicite que lui opposait le ministère de l’Économie. Ce dernier ne lui délivrait pas les titres miniers dont elle demandait le prolongement pour une durée de 25 ans. En décembre 2020, le juge administratif de Cayenne avait enjoint l’État d’octroyer ces concessions à la compagnie minière sous six mois.

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  • Constitution : le gouvernement abandonne son référendum sur l’environnement

    Extraits de l'article de "Reporterre".

    Emmanuel Macron l’avait promis aux membres de la Convention citoyenne pour le climat, mais la préservation de l’environnement n’apparaîtra pas dans la Constitution. Le Premier ministre a annoncé le 6 juillet l’échec de ce projet de réforme, car les parlementaires n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur une formulation.

    C’était inévitable. Mardi 6 juillet, le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé que la réforme constitutionnelle, censée inscrire la « préservation de l’environnement » à l’article 1er de la Constitution via un référendum, n’aurait pas lieu. Il s’agissait d’une des 149 propositions de la Convention citoyenne pour le climat, qu’Emmanuel Macron s’était pourtant engagé à mettre en œuvre en décembre 2020.

    Mais voilà, députés et sénateurs n’auront pas réussi à se mettre d’accord. Pour qu’une révision constitutionnelle soit soumise à référendum, elle doit être approuvée dans les mêmes termes par les deux chambres du Parlement. La version initiale proposée par les 150 membres de la Convention citoyenne prévoyait d’ajouter à l’article 1er «  [La France] garantit la préservation de l’environnement et de la diversité biologique et lutte contre le dérèglement climatique ».

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  • De nouveaux réacteurs ? C'est NON !

    Pétition adressée au Président de la République, au Ministre de l’Économie et des Finances, et à la Ministre de la Transition Écologique :

    Un coût initial multiplié par 5, 10 ans de retard au moins, des malfaçons et fraudes à foison... Le réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville est un fiasco. Le bon sens exigerait de s’arrêter là et d’engager maintenant une transition énergétique sans nucléaire.

    Pourtant, EDF persiste ! Depuis plusieurs années, elle pousse pour la construction de six nouveaux réacteurs EPR et a même quasiment arrêté les trois sites pressentis : Penly (Seine-Maritime), Gravelines (Nord), tandis que Bugey (Ain) et Tricastin (Drôme) seraient en concurrence pour le troisième.

    Officiellement, le gouvernement ne prendra de décision qu’en 2023. Dans les faits, il discute étroitement avec EDF pour rendre ce projet possible et lui permettre de bénéficier du soutien financier de l’État. Criblée de dettes, confrontées à des dépenses importantes, EDF n’a pas les moyens de financer seule ces constructions. Ce sont donc nos impôts qui financeraient plus de la moitié de ce projet, sans compter une partie des surcoûts !

    Alors que la France peut s’engager vers le 100% renouvelable, il serait aberrant qu’elle se lance dans cette impasse dangereuse, productrice de déchets ingérables, qui gaspillerait des sommes qui feraient défaut à la lutte contre le changement climatique. Prétendre produire de l’électricité "bas-carbone" avec une technologie lente, chère et sujette aux retards est un leurre total. Tant que ces réacteurs seront présents à l’horizon, le gouvernement ne fera pas le nécessaire pour engager le changement de modèle énergétique dont nous avons besoin.

    De premières décisions doivent être prises à l’été 2021. Alors que l’industrie nucléaire et ses soutiens politiques font pression pour présenter ces constructions comme inéluctables, faisons-nous entendre et refusons ces projets qu’on veut nous imposer !

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  • Déforestation : Greenpeace repeint la coque d’un cargo de soja en provenance du Brésil

    Au large du port de Saint-Nazaire, à 11h45 ce matin, des activistes de Greenpeace France ont organisé un comité d’accueil au cargo Cabrillo en provenance de la région du Cerrado au Brésil. L’objectif de cette action : dénoncer une nouvelle fois l’inaction du gouvernement français sur le sujet de la déforestation importée.

    Les activistes sont allés à la rencontre du navire en mer et ont écrit le message « STOP DÉFORESTATION » à la peinture sur la coque du bateau.

    Le cargo a quitté le port de Salvador, dans l’État de Bahia le 24 mai et transporte 60 000 tonnes de tourteaux de soja en provenance du Cerrado destinés à nourrir nos animaux d’élevage.
    Cette nouvelle action fait suite au blocage d’un entrepôt de soja dans le port de Saint-Nazaire lundi dernier par les activistes de Greenpeace. Elle intervient alors que de nouveaux chiffres catastrophiques ont été publiés la même semaine par l’Institut national de recherche spatiale (INPE) du Brésil : les incendies en Amazonie et au Cerrado ont battu des records jamais vus depuis 14 ans. L’institut de surveillance dénombrait près de 4 000 foyers d’incendies sur le seul mois de mai pour ces deux écosystèmes.Plusieurs mois avant le pic annuel des incendies, ce record inquiétant laisse présager le pire pour la saison estivale qui sera cette année encore frappée par des incendies criminels qui détruisent les écosystèmes forestiers.

     

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