Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

écologie - Page 17

  • Cap sur 2022 : Alternatiba et ANV-COP21 dans les starting blocks

    L’adoption parlementaire de la loi climat, qui aura une fois de plus montré le décalage criant entre les paroles et les actes du gouvernement, n’a pas laissé le mouvement climat en état de sidération. Au contraire, les militant·es climat d’Alternatiba et ANV-COP21 mettent les bouchées doubles et se préparent pour les mois à venir. Techniques d’animation efficaces à l’appui, pas moins de 101 militant·es venant de 23 territoires se sont réuni·es dans leur groupe local ainsi qu’en ligne samedi 29 et dimanche 30 mai lors de la 22e Coordination du mouvement Alternatiba/ANV-COP21. 

    Quels sont les scénarios d’alliances partisanes en vue des élections présidentielles 2022 ? Exiger la mise en place d’une sécurité sociale élargie permettra-t-elle de galvaniser un front écolo-populaire assez puissant pour peser sur les candidat·es ? Comment lancer de nouvelles dynamiques hexagonales autour d’un projet de métamorphose des territoires ? Comment anticiper dès maintenant l’après-présidentielles afin d’accélérer la construction d’une majorité populaire écolo-sociale ? 

    Lire la suite

  • Bilan inquiétant de 30 années de comptages des oiseaux en France

    Communiqué de la LPO le 31.05.2021

     Le programme de Suivi Temporel des Oiseaux Communs (STOC) recense l’avifaune française selon un protocole répété chaque année par un réseau d’ornithologues bénévoles répartis sur tout le territoire. Le rapport de synthèse sur plus de 30 ans vient confirmer que de trop nombreuses espèces ont connu un fort déclin au cours des trois dernières décennies. 

    Largement distribués, occupant de nombreuses niches écologiques et présentant des régimes alimentaires variés, les oiseaux sont d’excellents indicateurs de l’état de santé des écosystèmes. C’est pourquoi l’état de conservation des oiseaux est scruté de près depuis plus de trente ans. Les dizaines de millions de données collectées sur le terrain par plus de 2000 observateurs depuis 1989 sont compilées et analysées afin de mesurer l’évolution des populations des 123 espèces d’oiseaux les plus communes en France. 

    Le bilan 1989-2019 publié par la LPO, le Muséum national d’Histoire naturelle et l’OFB est contrasté:  32 espèces sont certes en expansion, comme le Rouge-queue à front blanc ou la Fauvette à tête noire, mais 43 régressent, telles que le Chardonneret élégant, la Tourterelle des bois ou l’Hirondelle de fenêtre. Les autres sont stables ou en trop faible effectif pour déterminer une tendance significative. L'impact du réchauffement climatique est également perceptible : il a par exemple été démontré que certaines populations d'oiseaux se décalent vers le nord pour tenter de rester dans des zones où la température leur convient. 

    Lire la suite

  • La hulotte : le n° 111 est paru

    hulotte 111 couverture.jpg

    N° 111 - Le Moineau domestique (2)    [ 40 pages, 97 dessins ]
                 Pierrot amoureux
            1 • Pourquoi Monsieur le curé refuse-t-il catégoriquement de bénir  le "Mariage de Moineaux" ?
            2 • Sous votre toit, cohabitent à la fois le plus fabuleux ami du Moineau et son pire ennemi. Quels sont leurs noms ?
            3 • Le Moineau, qui ose tout, a réussi à nicher sous terre.
                 Devinez à quelle profondeur ?
                 Réponse A — 6 mètres
                 Réponse B — 60 mètres
                 Réponse C — 600 mètres
            4 • Quelle méthode incroyable ont inventée certains Moineaux pour se faire ouvrir les portes des cafétérias sans l'autorisation du patron
            5 • Où pouvaient bien nicher les Piafs avant que l'Homme ne construise les premières maisons ?
            6 • Les moineaux connaissent-ils la donation au dernier vivant ?

            Lisez la suite des aventures du seul animal qui a réussi à mettre l'Homme à son service, et attendez-vous à en apprendre de belles !

            › Commander le numéro 111 de la Hulotte

    Lire la suite

  • Le petit réacteur atomique SMR fait rêver les nucléaristes

    Extraits de l'article de Reporterre

    Les industriels du nucléaire espèrent sauver leur filière avec un nouveau concept, les SMR, des réacteurs de petite taille. En France, EDF vante la puissance de son modèle. Pourtant, plusieurs études pointent le gouffre financier et l’aberration écologique que constitue cette technologie.

    Le chantier de l’EPR de Flamanville accumule retards et surcoûts, le projet de réacteur de quatrième génération Astrid est suspendu ? Peu importe, « en avant le nucléaire » ! C’est ainsi qu’EDF et ses partenaires ont sobrement baptisé leur dernier projet en date, le « Nuward » (pour « Nuclear Forward »). Ce petit réacteur de 170 mégawatts électriques (MWe) à eau pressurisée (la même technologie que les réacteurs du parc actuel et que l’EPR), dont il a présenté le design le 6 avril dernier, est supposé lui permettre de rentrer dans la course internationale aux « Small Modular Reactor » (SMR, Petit réacteur modulaire). Des réacteurs dont la puissance est comprise entre 10 et 300 MWe, et qui sont censés révolutionner l’industrie nucléaire dans les prochaines décennies.

    « Ce réacteur sera petit et compact, explique un porte-parole d’EDF à Reporterre. Il sera équipé de générateurs de vapeur à plaques, inspirés de la technologie des sous-marins, qui prennent beaucoup moins de place. Pressuriseur et générateurs de vapeur seront imbriqués dans la cuve. » Le tout tiendra dans une enceinte de confinement plongée dans un cube d’eau de vingt-cinq mètres par vingt-cinq — la moitié d’une piscine olympique —, présenté comme un dispositif de sûreté passive. Autre particularité, les différentes parties du réacteur seront fabriquées en usine et transportées jusqu’au site en camion ou en bateau. « L’idée est de réduire les assemblages sur site, ce qui permet d’éviter les rework [1] », poursuit EDF.

    (...)

    Lire la suite

  • La Marche d’Après se réunit en un grand mouvement social pour dessiner la justice climatique et sociale de demain

    Communiqué d'Alternatiba le dimanche 09 mai 2021 –

    Dimanche, quelques jours après le vote de la loi « Climat et Résilience» et alors que des sources affirment qu’Emmanuel Macron renonce à inscrire l’environnement dans la Constitution, 115 000 personnes ont participé à 163 marches partout en France ainsi qu’en Belgique, au Luxembourg et outre-Manche afin de dénoncer l’échec climatique du quinquennat et affirmer leur volonté de construire, ensemble, un avenir juste et soutenable. 

    730 organisations signataires de l’appel à se rassembler ont répondu présentes dont Alternatiba, Union Syndicale Solidaires, les Amis de la Terre, la CGT, le Secours catholique ou encore Greenpeace France, pour défiler ce dimanche 9 mai aux côtés des citoyens et des membres de la Convention citoyenne pour le climat.écol

    A Lyon 7000 personnes ont défilé et 2500 à Rennes. A Paris,  56 000 personnes ont marché, le cortège est parti à 14 heures de la place de la République, les manifestants ont marché déterminés et dans la joie aux côtés des artistes de rue, fanfare, batucada et danseurs qui ont performé à l’arrivée du cortège à Bastille, trois heures plus tard. Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France, Cécile Duflot, directrice d’Oxfam France, Cyril Dion, réalisateur et militant écologiste et bien d’autres y ont pris la parole sur la scène finale pour clôturer la marche et revenir sur les raisons d’une telle mobilisation : « En se mobilisant, on voit que cette ténacité commence à payer car les mobilisations nous ont permit de faire condamner l’état » ajoute Cyril Dion.

    Lire la suite

  • Les 29 et 30 mai 2021 : Rendez-vous au jardin pour compter les oiseaux

    Vous prenez plaisir à observer les oiseaux de votre jardin et souhaitez vous rendre utile ? La LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle vous invitent à participer au week-end national de comptage des oiseaux des jardins qui aura lieu à la fin du mois de mai !

    Le week-end national de comptage des oiseaux des jardins… c’est quoi ?

    L’observatoire des oiseaux des jardins vous invite à partager les observations des oiseaux de votre jardin tout au long de l’année, avec deux temps forts : le dernier week-end de janvier pour les oiseaux hivernants et le dernier week-end de mai pour les oiseaux nicheurs. Vous êtes ainsi des milliers d’observateurs chaque année depuis 2013 à faire avancer la connaissance des oiseaux de nos jardins en partageant vos données.

    Les prochaines observations collectées pour le comptage de mai permettront d’identifier les espèces venues se reproduire en France.

    Comment participer ?

    Pas besoin d’être un expert, il suffit d’avoir un peu de temps, d’aimer regarder ce qu’il se passe dans son jardin et de savoir compter. Facile !

    • Choisissez un jour d’observation, le samedi 29 ou le dimanche 30 mai et un créneau d’une heure, idéalement en fin de matinée ou en début d’après-midi, lorsque les oiseaux plus actifs ;
    • Trouvez un lieu d’observation, un jardin ou un balcon, en ville ou à la campagne. Un parc public peut tout à fait servir de lieu d’observation.
    • Comptez et notez durant une heure tous les oiseaux qui visitent le jardin. Pour les reconnaitre plus facilement, des fiches sont disponibles sur le site de l’Observatoire ainsi qu’une fiche d’aide pour le comptage.
    • Transmettez les données sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins : oiseauxdesjardins.fr.

    Lire la suite

  • Loi climat : le rendez-vous manqué du quinquennat Macron

    Publié le 17 avril 2021 par Greenpeace

    Les débats en première lecture de la loi climat et résilience à l’Assemblée Nationale se sont donc achevés ce samedi avec le chapitre sur la justice environnementale et n’ont malheureusement pas permis d’amélioration significative sur l’ensemble du texte.

    Cette loi, tant attendue, réussit l’exploit de faire l’unanimité de la société civile contre elle, et ne permettra pas de rompre avec l’inaction climatique sanctionnée par la justice dans l’Affaire du Siècle.

    Cette loi aurait pu paraître ambitieuse il y a 15 ou 20 ans, mais aujourd’hui elle n’est pas à la hauteur de l’urgence climatique. L’écologie du quotidien vantée par la ministre Barbara Pompili n’est pas suffisante, nous avons besoin de l’écologie de demain, celle qui prendra ses responsabilités et contribuera à ralentir le cycle infernal du dérèglement climatique”, souligne Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.

    Les débats à l’Assemblée ont révélé combien la majorité parlementaire, le gouvernement et Emmanuel Macron restent sourds aux alertes des scientifiques et de la société civile. Seules des transformations profondes accompagnées d’un réel courage politique pour les mettre en œuvre pourront véritablement nous remettre sur une trajectoire cohérente avec les objectifs de l’Accord de Paris”.

    Acculé sur le fond de la loi qu’il porte à l’Assemblée, le gouvernement a même tenté une diversion en s’emparant du classement « Green Future Index » du magazine MIT Technology Review où la France obtient la quatrième place, alors que la méthodologie prend essentiellement en compte les engagements des Etats, et non les résultats.

    Le gouvernement est si mal à l’aise avec son texte de loi qu’il a utilisé de nombreux stratagèmes pour réduire au maximum les discussions, comme limiter à 45h les débats ou juger irrecevables un quart des amendements déposés, privant les députés de la possibilité de rehausser l’ambition de la loi”, ajoute Jean-François Julliard.

    Dans sa forme actuelle, cette loi ne permettra pas plus que les mesures prises par ailleurs de faire baisser les émissions de GES de 40% d’ici 2030, et encore moins d’atteindre le nouvel objectif européen (55% de réduction de GES) alors que la science recommande une réduction de 65%. Une récente étude réalisée par le cabinet Carbone 4 a conclu que les mesures adoptées ou envisagées par l’État, notamment dans le cadre du projet de loi Climat et résilience, ne permettront pas d’atteindre l’objectif global de réduction de 40% des émissions de GES à 2030 par rapport à 1990.

    Pour corriger le tir, les sénateurs et sénatrices devront significativement revoir le texte sous peine d’aboutir à une loi incapable de répondre aux urgences climatique et sociale, ainsi qu’aux objectifs officiels du pays.

    A part quelques avancées arrachées de haute lutte sur l’introduction de plus de menus végétariens dans la restauration collective, avancées acquises dans le cadre d’une campagne menée depuis plus de trois ans par la société civile et les consommateurs et consommatrices, aucune évolution majeure n’a pu être constatée sur les autres chapitres structurants, les député·es se contentant d’adopter la plupart du temps des amendements dont l’impact sera superficiel :

    Lire la suite