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écologie - Page 19

  • CIGEO, le conte des fées mis en péril par l’enquête dessinée

    La BD « 100 000 ans, Bure ou le scandale enfoui des déchets nucléaires » fâche l’Andra

    Les collectifs BURESTOP 55, CEDRA 52 et EODRA saluent la qualité tant journalistique qu’artistique de l’ouvrage et soutiennent totalement la démarche d’information indépendante entreprise par les auteurs et leur éditeur.

    L’Andra a pour impossible mission de faire passer les déchets atomiques pour quasi inoffensifs et enfouissables, quoi qu’il en coûte et au prix de « grosses » omissions, sur les risques technologiques phénoménaux ou sur la présence rédhibitoire d’une ressource géothermique importante in situ par exemple. Ajoutons à cela la légalisation de la distribution outrancière de millions d’euros, depuis 1994,qui ne font qu’affaiblir et piéger notre région…

    En se fendant d’un long communiqué (A PROPOS DE LA BANDE-DESSINEE – 30/11 2020) et en égrenant des mots vides de sens : transparence absolue de sa démarche, ouverture et concertation, miracle de l’argile de Bure ou développement local, l’ag ence donne le sentiment de vouloir se justifier.
    Pourtant ce récit illustré, appuyé sur des faits établis, retrace de plus de trente années d’opposition nationale et locale. C’est celle de milliers de citoyen-nes contraints à avaler une seule vérité officielle, à croire à une seule théorie scientifique et à sacrifier au passage un bout de leur territoire sur l’autel de la « solidarité nationale ».

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  • L’État sommé de s’expliquer sur ses engagements climatiques

    Communiqué LDH

    Que la loi en matière climatique ait la même valeur normative que d’autres dispositions législatives, il devenait possible d’en douter, au vu des résultats insuffisants de la lutte contre les changements climatiques en France. Le Conseil d’Etat, dans son arrêt du 19 novembre, suite au recours de la commune de Grande-Synthe, est venu opportunément rappeler que les engagements internationaux de la France, les lois dont elle se dote et les règlements de l’Union européenne obligent le gouvernement.

    La juridiction administrative a constaté que l’Etat n’avait pas démontré la compatibilité des mesures prises avec les objectifs de réduction de – 40% des émissions de gaz à effet de serre posés par le code de l’énergie et le règlement européen « Paquet énergie climat » à l’horizon 2030. Au contraire, un décret du 21 avril 2020 a réduit les ambitions françaises, en reportant l’essentiel des efforts prévus avant 2023 à la fin de la décennie.

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  • Prolongation de la durée de vie des centrales : Greenpeace dépose un recours contre l’ASN

    Publié le 18 novembre 2020 par Greenpeace.

    Ce matin, Greenpeace France a déposé un recours devant le Conseil d’Etat contre l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui n’exige pas d’évaluation environnementale pour autoriser le fonctionnement d’un réacteur au-delà de 40 ans. 

    Greenpeace estime que la France est en situation d’illégalité. En effet, aucune évaluation environnementale n’est prévue dans le cadre des visites décennales actuellement en cours pour étendre de 10 ans le fonctionnement des réacteurs nucléaires atteignant 40 ans. Or, l’ampleur et les coûts des travaux de prolongation des centrales justifient une évaluation environnementale, comme la Cour de justice de l’Union européenne l’a rappelé à la Belgique. 

    La Belgique condamnée pour des faits similaires 

    En Belgique, la décision d’allonger la durée de vie des réacteurs 1 et 2 de Doel sans évaluation environnementale avait été condamnée par la Cour de justice de l’Union européenne en juillet 2019. Le coût et l’ampleur des travaux nécessaires pour ces prolongations justifiaient la réalisation d’une évaluation environnementale. En mars 2020, la Cour constitutionnelle belge avait donc dû annuler la loi de 2015 qui autorisait la prolongation de l’activité de ces réacteurs. 

    Des évaluations environnementales pleinement justifiées 

    Les centrales nucléaires françaises actuellement en activité ont été conçues pour fonctionner 40 ans. Au-delà, les réacteurs nucléaires entrent dans une phase de vieillissement non prévue par leurs concepteurs et inconnue pour l’exploitant EDF, avec des risques accrus pour l’environnement et la population.  

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  • Un projet industriel d’extraction de sable définitivement enterré

    Extraits de l'article de Bastamag

    Suite à l’abandon d’un projet d’extraction de sable au large des Côtes-d’Armor, une société réclamait des millions d’euros d’indemnisation à l’État. La demande a été rejetée par le Conseil d’État. Une mobilisation gagnante pour celles et ceux qui luttaient depuis dix ans contre ce projet.

    Victoire totale et définitive pour celles et ceux qui s’opposent depuis dix ans à l’extraction de sable au large de Lannion, dans les Côtes-d’Armor. Le Conseil d’État a rejeté le 19 octobre dernier la demande d’indemnisation de la Compagnie armoricaine de navigation (CAN) qui réclamait près de quatre millions d’euros à l’État, suite à l’abandon du projet. Filiale du groupe international Roullier, la CAN prévoyait d’extraire plusieurs centaines de milliers de mètres cube de sable chaque année, principalement pour amender les terres agricoles trop acides .

    (...)

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  • Biodiversité : les aires protégées méritent mieux que des effets d'annonce

    Communiqué de FNE le 12.10.2020.

    La future Stratégie pour les Aires Protégées 2020-2030 est en cours d’élaboration. Objectif : améliorer et renforcer le réseau français d’aires protégées de façon à mieux protéger la biodiversité, dans les 10 prochaines années. Plusieurs instances ont récemment rendu des avis critiques sur le projet proposé, confortant l’analyse et les demandes de France Nature Environnement. Si l'objectif est partagé, le projet proposé doit être encore largement amélioré pour l’atteindre. Explications et propositions.

    Une stratégie essentielle face à l’érosion rapide de la biodiversité

    Le Président et le gouvernement ont plusieurs fois annoncé le cap : atteindre une protection de 30% du territoire, en France hexagonale et dans les territoires ultramarins, avec 10% en protection forte, encadrée par des outils réglementaires. Il y a en effet urgence : les rapports et bilans sur l'aggravation de l'érosion de la biodiversité s'accumulent[1] ; la communauté scientifique mondiale et l’ONU appellent à des politiques de conservation de la biodiversité plus ambitieuses et concrètes. Le gouvernement proclame que la France va relever ces enjeux mais malheureusement, en l'état, la stratégie projetée et son plan d'actions ne permettront pas d'atteindre les ambitions affichées. Le Comité National de la Biodiversité vient de rendre un avis critique sur le projet de stratégie présenté par le gouvernement. Auparavant, le Conseil National de la Protection de la Nature avait préféré voter une contribution au projet pour l’améliorer, afin qu’il réponde pleinement aux urgences en matière de biodiversité.

     

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  • Néonicotinoïdes : des petits pas aux grands passe-droits ?

    Publié le 5 octobre 2020 par Greenpeace.

    Mardi 6 octobre, les député·es doivent voter sur le projet de loi de réintroduction des néonicotinoïdes. Ces pesticides avaient été interdits en 2018, en application de la loi pour la reconquête de la biodiversité portée par Barbara Pompili en 2016, en raison de leur impact nocif sur les pollinisateurs, comme les abeilles.

    Greenpeace France condamne fermement ce recul majeur qui signe l’échec de ce gouvernement à mettre en place une législation qui protège le vivant, la santé les agricultrices et les agriculteurs des dérives de abeille-masque-750x400.jpegl’agrochimie, malgré les alertes des scientifiques.    
    Par conséquent, Greenpeace, ainsi que de nombreuses associations et ONG appellent les député·es à voter contre ce projet de loi pour protéger les générations futures.

    « Les arguments invoqués par le gouvernement et le lobby agro-industriel ne tiennent pas la route. La réintroduction des néonicotinoïdes ne permettra ni de renforcer notre souveraineté alimentaire, ni de sauver la filière betterave qui se trouve aujourd’hui prise au piège de ce modèle conventionnel. Plus de 1200 études scientifiques attestent de la toxicité des néonicotinoïdes qui, en ravageant les populations d’abeilles, ruinent l’ensemble du processus de pollinisation nécessaire à la survie et à la variété des espèces cultivées. Même en enrobage de semences comme le propose le gouvernement, leur utilisation constitue une pollution durable qui se diffuse aussi bien dans l’air, le sol ou l’eau. La crainte aujourd’hui, c’est que cette dérogation ouvre la porte à d’autres », souligne Suzanne Dalle, chargée de campagne agriculture pour Greenpeace France

     

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  • Action devant ADP en vue des marches sur les aéroports le 3 octobre

    Communiqué d'Alternatiba le jeudi 24 septembre –

    Des activistes d’Alternatiba, d’ANV-COP21 et du collectif Non au Terminal 4 se sont rassemblés devant le siège social d’ADP (Aéroport de Paris) pour exiger l’abandon du projet d’extension de l’aéroport de Roissy, la réduction du trafic aérien et un plan de reconversion du secteur, pensé avec les salariés. Ils appellent à marcher sur les aéroports le samedi 3 octobre, afin de perturber le trafic aérien. Des actions de désobéissance civile sont prévues sur tout le territoire. 

    Ce matin, 25 activistes d’Alternatiba, d’ANV-COP21 et du collectif Non au Terminal 4 ont déroulé une banderole ‘Climat ou aviation, il faut choisir : il est temps d’atterrir’ devant le siège social d’ADP à l’aéroport de Roissy. Ils appellent à rejoindre les mobilisations sur les aéroports annoncées le samedi 3 octobre, partout sur le territoire. A Paris, ils exigent notamment l’abandon définitif du projet d’extension de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. “Ce projet de construction du Terminal 4 est une bombe climatique : avec 40 millions de voyageurs par an, il ajouterait l’équivalent du trafic aérien de l’aéroport d’Orly au trafic existant !” s’exclame Audrey Boehly, membre du Collectif Non au T4. A pleine capacité, ce projet émettrait l’équivalent des émissions de CO2 de 24 millions de Français pour le chauffage de leur logement. 

     

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