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ardennes - Page 27

  • Le Cabaret veut devenir un «greener festival»

     Le Festival du Cabaret Vert se termine ce soir, et un premier bilan positif est d'ores et déjà tiré par les organisateurs.

    Sur le compte twitter du festival on peut lire : "Julien Sauvage : Nous pouvons espérer le chiffre de 75 000 spectateurs pour l'édition 2013". Soit un chiffre en augmentation par rapport à l'an passé, qui s'était conclu avec 73 000 entrées et un beau succès.

    Le côté "éco-festival" se développe également avec cette demande de labellisation, décrite sur le site officiel :

    devdur2.jpgComme nous vous le disions jeudi, Le Cabaret Vert se porte candidat à l’obtention du label "Greener Festival", décerné par l’organisme britannique du même nom.
    Celui-ci récompense les festivals les plus regardants en matière de développement durable, en Europe et dans le monde.
    Claire, pimpante Londonienne en charge de notre évaluation, est venue deux jours sur le site pour nous juger sur pièces (après avoir évalué onze festivals dans six pays différents depuis le début de l’été !).
    Visite du centre de tri, déambulation pédagogique dans notre espace matériel, rencontre avec nos responsables du développement durable et de l’électricité...
    Nous avons ouvert toutes nos portes à Claire, essayant le répondre le plus précisément à ses questions, dans une démarche de totale transparence
    (sans exclure des moments de déconne). Rendez-vous en octobre pour l’annonce des résultats.
    Le Cabaret Vert remercie Claire et AGF pour leur disponibilité et leur sympathie.

  • Alerte canicule du 1er au 3 août dans les Ardennes

    PLAN CANICULE 2013
    DECLENCHEMENT DU NIVEAU 2 - AVERTISSEMENT CHALEUR

    Du jeudi 1er août 2013 à 16h00 au samedi 3 août 2013 à 9h00

    Le département des Ardennes est placé au NIVEAU 2 - AVERTISSEMENT CHALEUR du Plan National Canicule 2013.

    Le pic de chaleur est prévu ce vendredi 2 août ; des températures comprises entre 32° C et 36°C sont attendues l'après midi, et entre 18° C à 20°C la nuit. Cependant, ces températures dimunueront dans la nuit de vendredi à samedi (16 à 18°C et 23 à 26°C de maximales en journée).

    Recommandations et conseils de comportement :

    • Maintenir son logement au frais en conservant les fenêtres et les volets fermés en journée et les ouvrir la nuit ;
    • Boire régulièrement et fréquemment de l'eau sans attendre d'avoir soif ;
    • Se rafraîchir et se mouiller le corps plusieurs fois par jour ;
    • Passer, si possible, 2 à 3 heures par jour dans un lieu frais (cinéma, bibliothèque, supermarché...) ;
    • Eviter de sortir aux heures les plus chaudes et de pratiquer une activité sportive ;
    • Donner régulièrement des nouvelles à ses proches et ne pas hésiter à demander de l'aide ;
    • Pour les salariés amenés à travailler en extérieur, s'hydrater et s'isoler du soleil dès que possible.

    canicule.jpg

  • Chiffres du chômage : un jour, ils seront meilleurs ...

    La publication  des chiffres officiels du nombre de demandeurs d'emploi pour juin 2013 ne montre toujours pas d'inversion de tendance.

    Que ce soit au niveau national ou au niveau local, on constate que la hausse des inscrits continue, malgré les contrats d"avenir, les stages de formation et autres dispositifs gouvernementaux.

    Voici les chiffres au niveau national :

    En juin 2013, en France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois inscrits en catégorie A (3 279 400) est en hausse (+ 0,5%) sur un mois en données CVS.

    Les activités réduites de courte durée (de moins de 79 heures), catégorie B et les activités réduites de longue durée, catégorie C, sont en baisse (respectivement - 1,2% et - 0,4%).

    Le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois inscrits en catégorie A est en hausse aussi bien pour les 130425-chomage-chimulus.jpghommes (+ 0,4%) que pour les femmes (+ 0,5%). Le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois inscrits en catégorie A est en baisse pour les jeunes (- 0,3%), le nombre de demandeurs d’emploi de cette catégorie âgés de 25 à 49 ans augmente (+ 0,5%) et celui des demandeurs d’emploi de 50 ans ou plus s’accroit (+0,9%).

    Le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée est en hausse en juin 2013 : 1,4% pour les catégories A, B, C. Il s’établit à 1 957 000 (en données CVS). Cette hausse mensuelle concerne les demandeurs d’emploi inscrits depuis 1 à moins de 2 ans (+ 1,5%), depuis 2 à moins de 3 ans  (+ 0,7%) et ceux inscrits depuis 3 ans ou plus (+ 1,7%).


    Au niveau régional, la situation est inégale selon les départements, mais globalement les chiffres restent mauvais.

     En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A augmente de 1,3 % par rapport à mai 2013 ( + 14,2 % en un an).

    En Champagne-Ardenne, le le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,5 % par rapport à mai 2013 (+ 9,6 % en un an).

    Fin juin 2013, dans le département des Ardennes, 16 665 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 1,3 % par rapport à fin mai 2013 ( + 210). Sur un an, il est en augmentation de 10,1 %

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 23 567 dans le département des Ardennes, fin juin 2013. Ce nombre augmente de 0,7 % (+ 163). Sur un an, il augmente de 7,4 %.

  • Electrolux Revin: Attention au syndrome de Stockholm…!!!

    COMMUNIQUE du 16 juillet 2013 - Christophe Léonard, député des Ardennes (photo ci-dessous L'An Vert, DR)



    Alors qu’Electrolux a enregistré une progression de ses bénéfices de 19% au 3ème trimestre 2012, le862126510.JPG Groupe suédois a annoncé le 22 octobre dernier l’arrêt de sa production de machines à laver à Revin.

    Pas plus que le projet « Ardennes », le projet « niVer » n’a donc trouvé grâce aux yeux du géant suédois. Pire encore, Electrolux a manipulé ses salariés, les élus locaux mais aussi le Gouvernement Français. En effet, la parole donnée par Monsieur Jonas Samuelson, Directeur Europe Electrolux, à Arnaud Montebourg le 11 mars 2013 n’a pas été respectée.

    Le constat est manifeste : baisse des volumes d’ores et déjà programmée en 2013, hotte aspirante et chauffe-eau encore dans les cartons, plan de départ anticipé sur les rails, recherche d’un repreneur au point mort et rendez-vous d’étape boycotté.

    La promesse d’un statut quo jusqu’au 31 décembre 2014 et de maintenir une production sur le site y compris au-delà de 2016 tant qu’il n’y aura pas de repreneur est-elle encore crédible ?

    La réunion au Ministère organisée à ma demande le 9 juillet, mais refusée par Electrolux, n’a pas permis d’aller au-delà de ce douloureux procès-verbal de carence.

    Force est donc de constater la stratégie perverse empreinte de cynisme, de dogmatisme et d’idéologie conduite par Electrolux : supprimer toute production industrielle en Europe de l’ouest pour mieux profiter du dumping social, fiscal et environnemental qui prospère à l’intérieur même de l’Union européenne !

    Comble de l’hypocrisie : Electrolux va encaisser 600 000€ annuel de Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE), mesure gouvernementale anti-délocalisation mise en œuvre à la fin 2012.

    Le 12 mars, j’appelais les salariés d’Electrolux Revin à garder les yeux grands ouverts et les invitais à la vigilance, à l’unité et à la mobilisation.

    Serions-nous depuis victime du syndrome de Stockholm… ?

    Aujourd’hui plus qu’hier, il n’y a pas de rapport de force crédible dans l’inaction !

    J’ai demandé au Ministère du Redressement Productif de mettre tout en œuvre pour que la date du rendez-vous de septembre prochain avec Electrolux soit fixée cette semaine.

     

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    Photo d'archive


  • Pour l'emploi, des propositions innovantes, une réponse décevante.

    En début d'année 2013, s'est créé un regroupement d'associations concernées par les vagues de licenciements successives qui ont frappé le département des Ardennes.

    Après un important travail en commun, des propositions ont été faites au Conseil Régional et au Conseil Général. En voici un apperçu, tiré du blog des Lenoir et Mernier :

    Pour la première fois dans le département et sans doute en France, les victimes de000139616_5.jpg patrons voyous, délocalisations et licenciements boursiers, ont pu s'exprimer et faire des propositions précises aux élus du département.

    Les élus présents ont apprécié cette démarche innovante, qui permet au-delà des clivages politiques et syndicaux, un contact direct,  sur des propositions venant de la base ouvrière et de ceux qui souffrent de la situation économique actuelle.

    Pas de grands discours politiques ou chacun reste sur sa position, mais un échange sur des propositions concrètes  et les solutions à apporter.

    En voici quelques une résumées de façon synthétique :

     

    - Création d'un service emploi de proximité pour aider à retrouver du travail.    

     - Projet de loi contre les patrons voyous.

     - Action et fonds mutualiste afin de ne pas rembourser les sommes réclamées par les AGS.

     - Etendre l'accord des Lenoir et Mernier-LCAB et Raguet à l'ensemble des licenciés  économiques.    

     - Fonds spécial, pour venir en aide aux anciens salariés en difficulté.

     - Aides spéciales en matière de transport, logement, crédit...  Ainsi que pour les plus de 55 ans en recherche d'emploi.

     -  Construire une politique concertée en faveur de l'emploi dans la vallée de la Meuse.

    - Conditionner les aides publiques aux maintiens et aux créations d'emplois.

    La réponse du Conseil Régional a été jugée positive par le collectif. Par contre il porte un jugement beaucoup plus sévère sur celle du Conseil Général. Voici ce que rend compte le même blog en datedu 14 juillet :


    Suite à notre réunion avec le conseil général et sans se soucier des étiquettes politiques, il faut bien avouer que les réponses apportées sont loin de répondre aux attentes des personnes les plus fragilisées de notre département.

    Le conseil général dans ses réponses n'apporte aucune nouvelle proposition positive à nos demandes légitimes.

    Dans ses réponses écrites, nous attendions beaucoup plus que des lamentations ou des constats d'incompétences.

    images?q=tbn:ANd9GcRFzyyhCXH3_BBemcthUJ_O4MJp3YGVn4ye5S9FHrjBGn30WWv4hwÀ titre d'exemple et pour montrer l'incohérence des réponses: A la proposition 5 demandant à étendre l'accord des Lenoir et Mernier à l'ensemble des licenciés économiques. Le conseil général répond que cet accord a été décidé pour faire face à une situation exceptionnelle (c'est-à-dire un conflit social) qu'une extension de l'accord n'est pas envisageable pour l'ensemble des victimes de licenciements économiques. Ce qui n'exclue pas une intervention spécifique si des situations exceptionnelles telles que celles connues précédemment venaient a se produire.

    En un mot si des licenciés économiques veulent obtenir des avantages exceptionnels, il faut qu'ils manifestent dans la rue, brûlent des pneus, bloquent des TGV, menacent de polluer, envahissent des locaux administratifs...

    Le document du conseil général est vraiment décevant et nous souhaitons qu'à l'Instar du conseil régional, les élus du conseil général fassent preuve de considération pour toutes les victimes de licenciements économiques ou abusifs.

    Car même sur des questions qui ne demandent aucun financement du département, nous n'avons obtenu aucun engagement du conseil général.

    Par contre, la région à l'inverse du département a répondu positivement à plusieurs de nos propositions :

    - La création d'une permanence espace métier dans le canton de Monthermé.

    - Une formation à l'intention des licenciés économiques et permettant une recherche dynamique d'emploi, aura lieu a Bogny sur Meuse à partir du 16 septembre.

    -  Un engagement ferme a soutenir une loi contre les patrons voyous.

    - La diffusion d'une plaquette d'information sur les aides aux transports et relayée dans les bulletins communautaires.

    - La participation à une instance de concertation en faveur de l'emploi dans la vallée de la Meuse.

  • Conférence de presse d'Emmanuel Jacquemin demain, lundi 8 juillet

    Suite au communiqué du ministère, la réponse du collectif "sauvegardons nos écoles" et d'Emmanuel Jacquemin, le gréviste de la faim, est prévue demain.

    Une conférence de presse est organisée devant la direction académique des Ardennes, avenue F. Mitterrand à Charleville. Le rendez-vous est fixé à 18h30, et le collectif "sauvegardons nos école" souhaite mobiliser un maximum de monde à cette occasion.

    Après ces mois de lutte et ces semaines de jeûne, il est clair qu'une nouvelle étape commence. Emmanuel Jacquemin devrait annoncer demain la fin de sa grève, ce que nous avons déclaré souhaiter depuis plusieurs jours. Il ne serait pas raisonnable de poursuivre un jeûne qui mettrait sa santé gravement en cause, surtout dans le contexte actuel.

    La réponse du ministère et la période des vacances scolaires vont "geler" le processus de négociation et rendre difficiles une mobilisation et une médiatisation pour les deux mois à venir.

    Pourtant des Conseils d'Administration des collèges Buzancy- Grandpré et Vouziers-Le Chesne vont se tenir dans les jours suivants. D'après la lettre du ministère ce sont eux qui vont définir les conditions locales de la rentrée scolaire. Mais ceci se fera avec les moyens définis par l'administration de l'Education Nationale, c'est dire si les marges de manœuvre sont étroites.

    Le vrai débat va se jouer à la rentrée, avec les groupes de travail prévus par le ministère (pour Givet-Revin et pour la carte des collèges du département). On sait depuis la réponse de Vincent Peillon à J-Luc Warsmann que le ministère souhaite la fermeture d'un certain nombre d'établissements.

    Tout doit être bouclé pour décembre 2013, et parallèlement au groupe de travail, l'Inspection Générale de l'Education Nationale va rendre un rapport. C'est dire que le débat va être bien encadré, et qu'il risque d'être dilué dans le contexte ardennais tout entier. Le ministère joue donc sur le temps (un débat court, situé en tout début d'année) et sur le lieu ( prendre de l'espace pour sortir du tête à tête actuel). Il se donne ainsi l'occasion de faire entrer dans la négociation des alliés potentiels ( le conseil général ?, la 2c2a ?) et compte sur une démobilisation des acteurs des dernières luttes.

    La prise de position récente du maire de Buzancy montre qu'il ne sera facile de construire un rapport de force efficace. Après la grande manifestation de Buzancy, nous écrivions que le plus difficile restait à venir. La mobilisation des ces derniers mois à évité qu'une décision rapide  de fermeture de collèges soit prise. 

    Le report des échéances et l'élargissement du sujet ne rendent pas plus simple la situation pour la rentrée prochaine. Quelle forme prendra la mobilisation, avec quelles forces ? Comment le ministère va-t-il mener le débat ? Quel sera le contexte politique de cette rentrée ?

    Beaucoup d'incertitudes qui rendent impossibles un pronostic réaliste sur les décisions qui seront prises d'ici décembre.

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    L'annonce de sa grève de la faim par Emmanuel Jacquemin, début juin devant la mairie de Le Chesne

  • Tribune libre

    Frédéric Mathias, le maire de Boult-aux-Bois, est très impliqué sans le mouvement de revendication qui se développe depuis plusieurs mois dans l'Argonne et dans les Ardennes.

    Il nous a envoyé un texte qui fait un point sur l'évolution actuelle de la situation, nous publions sa contribution en tribune libre.

    Si la situation n'a guère évoluée, le dialogue n'est pas interrompu et c'est heureux.

    Les demandes que nous faisons aux services de l’Éducation Nationale ne sont pas exorbitantes, elles peuvent se résumer en un point :

    Les conséquences générales d'une réorganisation des enseignements sont multiples et complexes. Dans l'état actuel de la réflexion, il est très difficile d'en mesurer la portée réelle. Une analyse globale et partagée nous parait le préalable essentiel à toute modification.

    Nul n'a jamais prétendu que des adaptations n'étaient pas nécessaires. Prendre en compte l'intérêt des élèves, la démographie du département et ses évolutions prévisibles sont au cœur de nos préoccupations.

    Le climat actuel de crispation de chacun sur des positions présentées comme inamovibles n'est pas propice à la recherche de solutions durables.

    collèges ruraux,ardennes,argonne,éducation nationaleL'apaisement est indispensable, il suppose que les parties donnent des gages de leur volonté d'avancer.

    Pour l'instant, aucun signe n'apparaît. Il devient pourtant urgent de réagir.

    Dans ce rapport de forces, des élus envisagent de remettre leur démission au Préfet. C'est un geste symbolique qui veut signifier que la parole des populations par la voix de leurs représentant(e)s n'est pas entendue. Il ne s'agit pas d'un ultimatum, mais d'un constat assez triste. J'invite toutes celles et tous ceux qui s'y reconnaissent à rejoindre cette initiative pacifique.

    L'on dit que les opposants sont outranciers et que derrière l'unité de façade se cache des desseins plus ou moins avouables. Certes je sais qu'il est facile de rassembler autour du refus des opinions parfois incompatibles. Cette union de rencontre ne peut être que renforcée par les intransigeances. Je ne suis pas dupe et je suis conscient qu'il faudra, le moment venu, faire l'inventaire.

    Là où la volonté est grande, les difficultés diminuent.

    Frédéric Mathias

    Photo d'archive (DR l'An Vert)