Emmanuel Jacquemin a entamé il y a 13 jours une grêve de la faim, soutenu par le collectif ardennais "sauvegardons nos écoles".
Le collectif se bat pour le maintien de collèges sur les sites de Buzancy et Le Chesne, pour le maintien des fillières des lycées de Givet et de Bazeilles. Le dialogue avec les autorités départementales et académiques (Dasen et recteur ) est au point mort, le collectif dénonçant le double langage employé. Il demande également l'arrêt des pressions et de la répression qui visent les opposants aux projets de fermeture.
Pour la réussite de son combat le lien avec les parents d'élèves, les enseignants, les élèves et les élus des territoires concernés est primordial. C'est pour cela qu'Emmanuel Jacquemin s'est rendu hier à Givet : le mouvement pour le maintien de la fillière L est en fait une lutte pour que le lycée de Givet ne disparaisse pas. Un fois cette filière transférée, c'est tout l'établissement qui serait fragilisé.
Voici le compte-rendu de cette visite, repris du site du parti de gauche de la pointe (ainsi que la photo).

(...) Un rassemblement avait donc été organisé sur la place de la République, avec l'appui matériel de la municipalité qui avait mis à disposition un podium couvert. Une façon de montrer le soutien de la population à l'action courageuse menée depuis déjà 12 jours par un homme plus déterminé que jamais, mais aussi une occasion pour les élus engagés dans le même combat de rappeler leur position. C'est ainsi que Claude Wallendorff, maire de Givet et conseiller général, a insisté sur le fait que les 13 élèves demandés par le Dasen pour maintenir la 1ère L au lycée Vauban étaient atteints et qu'il considérerait donc un non-respect de l'engagement pris par un haut fonctionnaire comme un acte de "parjure" inadmissible. Il en a aussi profité pour informer les personnes présentes que les autorités académiques envisageaient, en cas de mutualisation des moyens en 1ère L, d'envoyer deux jours par semaine les élèves de Givet à Revin avec un hébergement en internat. Quant à Michèle Leflon qui fut la seule à lui succéder, elle a dénoncé "le rouleau-compresseur de casse des collèges et maintenant des lycées" mis en route dans les Ardennes depuis plusieurs années. Puis, les jeunes talents du lycée ont investi la scène pour créer une ambiance festive tout en montrant l'étendue de ce qu'ils savent faire...
Au moment où le gouvernement belge envisage de redémarrer la centrale de Tihange (photo ci-contre) malgré sa dangerosité, et en plein débat sur la transition énergétique en France, cette action prend tout son sens.
ans. Cette tendance négative se prolongera encore dans les prochains mois avant que nous ne parvenions, par la mobilisation de tous les acteurs et de tous les instruments, à inverser la courbe du chômage à la fin de l’année."
son jugement puisqu'elle disait la même chose avant l'accident de Fukushima. Puis après celui-ci elle a exigé des mesures importantes et très coûteuses pour renforcer la sécurité des centrales françaises. On ne craint pourtant pas un tsunami chez nous, mais des faiblesses majeures ont été mises en évidence. En particulier la gestion d'une crise grave nécessite des équipements spécifiques et sécurisés et ces équipements n'existaient pas.
métropolitaine fin février 2013. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin janvier 2013 (+0,6 %, soit +18 400). Sur un an, il croît de 10,8 %.