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ardennes - Page 28

  • Golf des Poursaudes : 18 trous plus un

    Un parcours de golf comporte en général 18 trous, c'est le cas du golf des Poursaudes pour les Ardennes, implanté à Villers-le-Tilleul.

    Propriété du Conseil Général, celui-ci a cherché à le vendre depuis 2007 et a trouvé un acheteur en 2009.

    Cet acquéreur présente un projet grandiose d'aménagement (villas, cottages, home hôtels...), qui devait relancer le golf et créer bien d'autres animations touristiques autour.

     4 ans plus tard, il renonce faute d'avoir les financements nécessaires. Il n'était pourtant pas très difficile de se rendre compte de la faiblesse de cette offre. Dès 2009, nous avons signalé que la plus grande prudence se justifiait pour ce projet. Nous écrivions alors : "Pour le conseil général il s'agit donc "d'un opérateur expérimenté", qui "présente une expérience significative".

    C'est leur jugement, espérons qu'il se vérifiera. Pour notre part si une société basée à Nice, au capital de 2000 euros, sans chiffre d'affaire en 2008, venait acheter un bien pour 1.350.000 euros en promettant des investissements importants, on se renseignerait à plusieurs sources avant de signer."


    Dans un article datant de trois mois paru dans les colonnes de notre confrère(au parcours parfait) "L'Union", on pouvait lirePaul_Francois_Detoure%20_03_I_111_113.jpg ceci: L'homme d'affaires répond que la première étape, celle des études, des autorisations en tous genres, des permis de construire « figés dans le marbre par un arrêté préfectoral », n'est achevée que depuis « la fin du mois d'octobre ».
    Pour M. Colonna d'Istria, un projet d'envergure met trois ou quatre ans à sortir de terre. « Au niveau du timing, nous n'avons donc aucun retard. »

    Pour ce genre d'entrepreneur, tout va bien jusqu'au bord du trou, une fois tombé dedans, cela n'est jamais de leur faute.

    Le conseil général a été fort naïf et bien imprudent dans cette affaire. "Une double tuile" déclare Benoit Huré dans la presse locale ; c'est vrai mais qui va régler l'ardoise ?

    Engageons-le à mieux s'informer sur ses partenaires à l'avenir, en lisant attentivement "L'An Vert" par exemple ...

    En attendant on peut compter un trou de plus sur le golf, mais il s'agit d'un(gros)trou financier.

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    Plan du parcours des Poursaudes

  • Un mieux pour le chômage en mai ? A confirmer !

    Comme nous l'avons écrit à plusieurs reprises, une tendance réelle de variation des chiffres du chômage ne peut être établie sur un mois.

    C'est ce que confirme le communiqué du ministère publié ce jour : "Ce résultat, qui n’est pas encore le retournement attendu, est un encouragement à poursuivre les efforts en vue de l’inversion durable de la courbe du chômage."

    En effet une baisse légère est mesurée par les statistiques officielles, ce qui change des fortes hausses des mois précédents. Même dans les Ardennes l'inversion est constatée, bien qu'elle ne soit pas évidente sur le terrain.

     

    Chomage-mai-13.jpg


    Voici les chiffres officiels de mai 2013:

     

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 264 500 en France métropolitaine fin mai 2013. Ce nombre est stable par rapport à la fin avril 2013 (+0,0 %, soit +100). Sur un an, il croît de 11,5 %.

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 795 600 en France métropolitaine fin mai 2013 (5 093 200 en France y compris Dom). Ce nombre est en baisse de 0,1 % (-3 600) au mois de mai. Sur un an, il augmente de 10,0 %.

    Pour la Région la situation est différente selon les départements:

     

    Fin mai 2013, le nombre de demandeurs d'emploi inscritsà Pôle Emploi de catégorie A s'établit à 72 265 en Champagne-Ardenne. Ce nombre augmente de 1,1 % par rapport à la fin avril 2013 (+ 789). Sur un an, il est en hausse de 14,5 %.

    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A, B, C s'établit à 106 454, fin mai 2013. Ce nombre diminue de 0,1 % (- 96) au mois de mai. Sur un an, il croît de 11,3%.
     
    S'agissant de la catégorie A, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en mai 2013 par rapport à fin avril 2013 entre - 0,7 % et + 2,4 % : Ardennes (-0,7 %), Aube (+ 1,7 %), Marne (+ 1,4 %), Haute-Marne (+ 2,4 %).
     
    S'agissant de la catégorie A, B, C par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en mai 2013 par rapport à fin avril 2013 entre - 1,0 % et + 0,6 % : Ardennes (- 1,0 %), Aube (+ 0,1 %), Marne (+ 0,1 %), Haute-Marne (+ 0,6 %).
  • Emmanuel Jacquemin : 23 ème jour de grève de la faim

    En grève de la faim depuis 23 jours, Emmanel Jacquemin entre dans la période où les risques pour sa santé deviennent importants.

    Pour autant les autorités de l'Education Nationale ne semblent pas vouloir infléchir leur position. Ils ont été confortés par la réponse ministérielle à la question orale posée à l'Assemblée par Jean-Luc Warsmann. Depuis le début de cette lutte, il y a plusieurs mois, les positions sont restées si éloignées qu'il est difficile d'imaginer ce qui pourrait les rapprocher. Espérons qu'il ne faudra pas attendre une atteinte grave de la santé d'Emmanuel Jacquemin pour qu'une solution soit trouvée.

    Le collectif "Sauvegardons nos écoles" continue à mobiliser autour de lui. Voici son appel à participer à la manifestation du 25 juin à Charleville-Mézières

     

    Alors que l'éducation devait être une priorité nationale du nouveau mandat présidentiel, du nord au sud de notre département, écoles, collèges et lycée continuent de subir le rationnement et se trouvent en butte à de nouvelles fermetures de sites, de filières et de classes dont la liste s'allonge toujours davantage quelques semaines avant la fin de cette année scolaire. Ainsi les autorités du Rectorat de l'académie de Reims continuent de vouloir imposer avec brutalité, et dans le plus complet mépris du dialogue démocratique, leurs projets mortifères aux usagers, enseignants et élus de plusieurs établissements parfois en lutte depuis des mois.

    Cette situation a conduit M. Emmanuel Jacquemin, élu du sedanais, à entreprendre depuis le 1er juin une.DSC01668_m.jpg grève de la faim, afin de s'opposer à ce gâchis humain et de dénoncer cette surdité administrative intolérable. Il entrera Mardi dans son 25ème jour de jeûne. Jusqu'où iront l'obstination et le refus du dialogue de nos décideurs ?

    Les laisserons-nous faire ? Aujourd'hui Buzancy, Le Chesne, Givet, Bazeilles ... et demain ? Vouziers ? Sedan ? Charleville ? Cessons de croire que ce qui touche les uns maintenant nous épargnera demain ! Car ce sont bien, au-delà même de la question scolaire, nos Ardennes toutes entières que le désengagement de l'Etat sous toutes ses formes (disparition d'écoles, hôpitaux, maternités, gendarmeries, bureaux de postes, etc.) menace de désertification en accélérant, sous prétexte d'ajustement à la démographie, le départ des populations de nos territoires déjà fragilisés par la crise.

     

    Avec le gréviste de la faim, de Givet, de Bazeilles, de Buzancy, de Le Chesne, des ardennais se lèvent et vous appellent à les rejoindre :

    Contre la fermeture de nos écoles, de nos hôpitaux, de nos bureaux de poste,

    Pour la défense et la préservation de services publics de proximité,

    Pour pouvoir vivre ici dans la dignité et le respect des droits égaux de tous et de chacun d'accéder à l'éducation, aux soins et aux services,

     

    Nous appelons les ardennais de tous âges et de toutes sensibilités à une

    Manifestation départementale unitaire

    Mardi 25 juin 2013 à 15H30

    Devant la préfecture de Charleville-Mézières.

    Pour que vivent nos Ardennes, il est temps que cessent l'abandon et le mépris de leur population par la casse des services publics !

    Contribuables à part entière, nous ne sommes pas des demi-citoyens !

  • Soutien aux condamnés de la manifestation des retraites d'octobre 2010

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  • Bazeilles, Buzancy, Le Chesne : le ministère soutient la position du Dasen

    Dans la lutte des opposants contre les fermetures annoncées dans les établissements scolaires ardennais, la personne qui a le plus été désignée comme l'adversaire est le Dasen.

    Or le Directeur académique des services de l'éducation nationale (Dasen) représente directement le ministère dans son département. Il applique localement les directives nationales, il ne peut donc exister de différence significative entre ses décisions et la politique menée par son ministre de tutelle. C'est une des difficultés que doivent affronter les opposants locaux : tenter de faire changer une décision qui a été prise pour son principe au plus haut niveau de l'Etat.

    Il est possible de critiquer les méthodes et le comportement du Dasen des Ardennes, il peut éventuellement être "recadré" par sa hiérarchie sur ces points. Mais sur ses décisions politiques, il ne sera pas lâché par le ministre ou son cabinet, puisqu'il applique les choix qu'ils ont fait. Tout au plus un aménagement mineur peut être obtenu, sur une décision "tactique", en fonction d'une analyse de la situation locale.

    Pour se convaincre de cette réalité, il suffit d'écouter la réponse faite à l'assemblée au nom du ministre de l'éducation, suite à une question de J-Luc Warsmann député de Sedan-Vouziers. A aucun moment le Dasen ou le recteur ne sont désavoués dans la réponse ministérielle. La grève de la faim d'Emmanuel Jacquemin est indiquée par le député, le ministre n'en fait absolument pas état dans sa réponse

    Lien vers la video

     

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    Le collège de Le Chesne (photo DR)

  • Givet : la mobilisation pour le maintien de la filière L au lycée continue !

    Emmanuel Jacquemin a entamé il y a 13 jours une grêve de la faim, soutenu par le collectif ardennais "sauvegardons nos écoles".

    Le collectif se bat pour le maintien de collèges sur les sites de Buzancy et Le Chesne, pour le maintien des fillières des lycées de Givet et de Bazeilles. Le dialogue avec les autorités départementales et académiques (Dasen et recteur ) est au point mort, le collectif dénonçant le double langage employé. Il demande également l'arrêt des pressions et de la répression qui visent les opposants aux projets de fermeture.

    Pour la réussite de son combat le lien avec les parents d'élèves, les enseignants, les élèves et les élus des territoires concernés est primordial. C'est pour cela qu'Emmanuel Jacquemin s'est rendu hier à Givet : le mouvement pour le maintien de la fillière L est en fait une lutte pour que le lycée de Givet ne disparaisse pas. Un fois cette filière transférée, c'est tout l'établissement qui serait fragilisé.

    Voici le compte-rendu de cette visite, repris du site du parti de gauche de la pointe (ainsi que la photo).

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    (...) Un rassemblement avait donc été organisé sur la place de la République, avec l'appui matériel de la municipalité qui avait mis à disposition un podium couvert. Une façon de montrer le soutien de la population à l'action courageuse menée depuis déjà 12 jours par un homme plus déterminé que jamais, mais aussi une occasion pour les élus engagés dans le même combat de rappeler leur position. C'est ainsi que Claude Wallendorff, maire de Givet et conseiller général, a insisté sur le fait que les 13 élèves demandés par le Dasen pour maintenir la 1ère L au lycée Vauban étaient atteints et qu'il considérerait donc un non-respect de l'engagement pris par un haut fonctionnaire comme un acte de "parjure" inadmissible. Il en a aussi profité pour informer les personnes présentes que les autorités académiques envisageaient, en cas de mutualisation des moyens en 1ère L, d'envoyer deux jours par semaine les élèves de Givet à Revin avec un hébergement en internat. Quant à Michèle Leflon qui fut la seule à lui succéder, elle a dénoncé "le rouleau-compresseur de casse des collèges et maintenant des lycées" mis en route dans les Ardennes depuis plusieurs années. Puis, les jeunes talents du lycée ont investi la scène pour créer une ambiance festive tout en montrant l'étendue de ce qu'ils savent faire...

  • Les Indignés Européens contre le nucléaire dans les Ardennes

    Du 26 au 30 juin 2013, la caravane cycliste des Indignés Européens contre le nucléaire reliera Fumay, dans les Ardennes, à Maastricht aux Pays Bas. Elle traversera la Belgique par Namur et Liège.

     

     Cette caravane à laquelle SDN08 est asscocié (avec des anti nucléaires Belges et Allemands pour l'organisation) est un symbole fort d'union contre le lobby nucléaire européen.

    Tihange-centrale-Nucl%C3%A9aire1-202x300.jpg Au moment où le gouvernement belge envisage de redémarrer la centrale de Tihange (photo ci-contre) malgré sa dangerosité, et en plein débat sur la transition énergétique en France, cette action prend tout son sens.

     Dans le cadre de cette caravane, plusieurs moments forts sont prévus :

     Le lundi 24 juin à 20 h à la salle de Nevers : une projection-débat (film "Blessures atomiques") avec Yves Lenoir, président de l'association Enfants de Tchernobyl-biélorusse

     Le mardi 25 juin à 20 h au centre culturel de Fumay : une deuxième projection-débat avec Yves Lenoir (film "Hommage à V. Nesterenko").

     A noter que ces 2 soirées auront 2 thèmes différents, il est donc possible, voire conseillé, de participer aux 2 selon vos disponibilités.

     D'autres moments forts sont prévus en Belgique et Maastricht à l'arrivée.

     

     Détails pratiques :

    Un covoiturage est possible depuis le Vouzinois, nous contacter pour plus de renseignements (lanvert.vouziers@orange.fr)

    Un hébergement chez l'habitant (chambre en dur et terrain pour mettre des tentes) est possible à proximité de Fumay pour la nuit du 25 au 26 juin. Nous informer rapidement de votre demande si vous souhaitez en bénéficier.

     Le mercredi 26 juin, la caravane cycliste démarrera des quais de Fumay à 11 h. Auparavant, les militants assureront une présence sur le marché de Fumay, à partir de 9 h pour discuter avec la population locale avant le départ. Venez nous rejoindre !

     Une partie des cyclistes français accompagnera la caravane jusqu'à la frontière belge, tandis que les autres poursuivront vers Dinant pour le premier soir.