Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ardennes - Page 28

  • Electrolux Revin: Attention au syndrome de Stockholm…!!!

    COMMUNIQUE du 16 juillet 2013 - Christophe Léonard, député des Ardennes (photo ci-dessous L'An Vert, DR)



    Alors qu’Electrolux a enregistré une progression de ses bénéfices de 19% au 3ème trimestre 2012, le862126510.JPG Groupe suédois a annoncé le 22 octobre dernier l’arrêt de sa production de machines à laver à Revin.

    Pas plus que le projet « Ardennes », le projet « niVer » n’a donc trouvé grâce aux yeux du géant suédois. Pire encore, Electrolux a manipulé ses salariés, les élus locaux mais aussi le Gouvernement Français. En effet, la parole donnée par Monsieur Jonas Samuelson, Directeur Europe Electrolux, à Arnaud Montebourg le 11 mars 2013 n’a pas été respectée.

    Le constat est manifeste : baisse des volumes d’ores et déjà programmée en 2013, hotte aspirante et chauffe-eau encore dans les cartons, plan de départ anticipé sur les rails, recherche d’un repreneur au point mort et rendez-vous d’étape boycotté.

    La promesse d’un statut quo jusqu’au 31 décembre 2014 et de maintenir une production sur le site y compris au-delà de 2016 tant qu’il n’y aura pas de repreneur est-elle encore crédible ?

    La réunion au Ministère organisée à ma demande le 9 juillet, mais refusée par Electrolux, n’a pas permis d’aller au-delà de ce douloureux procès-verbal de carence.

    Force est donc de constater la stratégie perverse empreinte de cynisme, de dogmatisme et d’idéologie conduite par Electrolux : supprimer toute production industrielle en Europe de l’ouest pour mieux profiter du dumping social, fiscal et environnemental qui prospère à l’intérieur même de l’Union européenne !

    Comble de l’hypocrisie : Electrolux va encaisser 600 000€ annuel de Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE), mesure gouvernementale anti-délocalisation mise en œuvre à la fin 2012.

    Le 12 mars, j’appelais les salariés d’Electrolux Revin à garder les yeux grands ouverts et les invitais à la vigilance, à l’unité et à la mobilisation.

    Serions-nous depuis victime du syndrome de Stockholm… ?

    Aujourd’hui plus qu’hier, il n’y a pas de rapport de force crédible dans l’inaction !

    J’ai demandé au Ministère du Redressement Productif de mettre tout en œuvre pour que la date du rendez-vous de septembre prochain avec Electrolux soit fixée cette semaine.

     

    electrolux-revin.jpg?itok=mSMmmX3b

    Photo d'archive


  • Pour l'emploi, des propositions innovantes, une réponse décevante.

    En début d'année 2013, s'est créé un regroupement d'associations concernées par les vagues de licenciements successives qui ont frappé le département des Ardennes.

    Après un important travail en commun, des propositions ont été faites au Conseil Régional et au Conseil Général. En voici un apperçu, tiré du blog des Lenoir et Mernier :

    Pour la première fois dans le département et sans doute en France, les victimes de000139616_5.jpg patrons voyous, délocalisations et licenciements boursiers, ont pu s'exprimer et faire des propositions précises aux élus du département.

    Les élus présents ont apprécié cette démarche innovante, qui permet au-delà des clivages politiques et syndicaux, un contact direct,  sur des propositions venant de la base ouvrière et de ceux qui souffrent de la situation économique actuelle.

    Pas de grands discours politiques ou chacun reste sur sa position, mais un échange sur des propositions concrètes  et les solutions à apporter.

    En voici quelques une résumées de façon synthétique :

     

    - Création d'un service emploi de proximité pour aider à retrouver du travail.    

     - Projet de loi contre les patrons voyous.

     - Action et fonds mutualiste afin de ne pas rembourser les sommes réclamées par les AGS.

     - Etendre l'accord des Lenoir et Mernier-LCAB et Raguet à l'ensemble des licenciés  économiques.    

     - Fonds spécial, pour venir en aide aux anciens salariés en difficulté.

     - Aides spéciales en matière de transport, logement, crédit...  Ainsi que pour les plus de 55 ans en recherche d'emploi.

     -  Construire une politique concertée en faveur de l'emploi dans la vallée de la Meuse.

    - Conditionner les aides publiques aux maintiens et aux créations d'emplois.

    La réponse du Conseil Régional a été jugée positive par le collectif. Par contre il porte un jugement beaucoup plus sévère sur celle du Conseil Général. Voici ce que rend compte le même blog en datedu 14 juillet :


    Suite à notre réunion avec le conseil général et sans se soucier des étiquettes politiques, il faut bien avouer que les réponses apportées sont loin de répondre aux attentes des personnes les plus fragilisées de notre département.

    Le conseil général dans ses réponses n'apporte aucune nouvelle proposition positive à nos demandes légitimes.

    Dans ses réponses écrites, nous attendions beaucoup plus que des lamentations ou des constats d'incompétences.

    images?q=tbn:ANd9GcRFzyyhCXH3_BBemcthUJ_O4MJp3YGVn4ye5S9FHrjBGn30WWv4hwÀ titre d'exemple et pour montrer l'incohérence des réponses: A la proposition 5 demandant à étendre l'accord des Lenoir et Mernier à l'ensemble des licenciés économiques. Le conseil général répond que cet accord a été décidé pour faire face à une situation exceptionnelle (c'est-à-dire un conflit social) qu'une extension de l'accord n'est pas envisageable pour l'ensemble des victimes de licenciements économiques. Ce qui n'exclue pas une intervention spécifique si des situations exceptionnelles telles que celles connues précédemment venaient a se produire.

    En un mot si des licenciés économiques veulent obtenir des avantages exceptionnels, il faut qu'ils manifestent dans la rue, brûlent des pneus, bloquent des TGV, menacent de polluer, envahissent des locaux administratifs...

    Le document du conseil général est vraiment décevant et nous souhaitons qu'à l'Instar du conseil régional, les élus du conseil général fassent preuve de considération pour toutes les victimes de licenciements économiques ou abusifs.

    Car même sur des questions qui ne demandent aucun financement du département, nous n'avons obtenu aucun engagement du conseil général.

    Par contre, la région à l'inverse du département a répondu positivement à plusieurs de nos propositions :

    - La création d'une permanence espace métier dans le canton de Monthermé.

    - Une formation à l'intention des licenciés économiques et permettant une recherche dynamique d'emploi, aura lieu a Bogny sur Meuse à partir du 16 septembre.

    -  Un engagement ferme a soutenir une loi contre les patrons voyous.

    - La diffusion d'une plaquette d'information sur les aides aux transports et relayée dans les bulletins communautaires.

    - La participation à une instance de concertation en faveur de l'emploi dans la vallée de la Meuse.

  • Conférence de presse d'Emmanuel Jacquemin demain, lundi 8 juillet

    Suite au communiqué du ministère, la réponse du collectif "sauvegardons nos écoles" et d'Emmanuel Jacquemin, le gréviste de la faim, est prévue demain.

    Une conférence de presse est organisée devant la direction académique des Ardennes, avenue F. Mitterrand à Charleville. Le rendez-vous est fixé à 18h30, et le collectif "sauvegardons nos école" souhaite mobiliser un maximum de monde à cette occasion.

    Après ces mois de lutte et ces semaines de jeûne, il est clair qu'une nouvelle étape commence. Emmanuel Jacquemin devrait annoncer demain la fin de sa grève, ce que nous avons déclaré souhaiter depuis plusieurs jours. Il ne serait pas raisonnable de poursuivre un jeûne qui mettrait sa santé gravement en cause, surtout dans le contexte actuel.

    La réponse du ministère et la période des vacances scolaires vont "geler" le processus de négociation et rendre difficiles une mobilisation et une médiatisation pour les deux mois à venir.

    Pourtant des Conseils d'Administration des collèges Buzancy- Grandpré et Vouziers-Le Chesne vont se tenir dans les jours suivants. D'après la lettre du ministère ce sont eux qui vont définir les conditions locales de la rentrée scolaire. Mais ceci se fera avec les moyens définis par l'administration de l'Education Nationale, c'est dire si les marges de manœuvre sont étroites.

    Le vrai débat va se jouer à la rentrée, avec les groupes de travail prévus par le ministère (pour Givet-Revin et pour la carte des collèges du département). On sait depuis la réponse de Vincent Peillon à J-Luc Warsmann que le ministère souhaite la fermeture d'un certain nombre d'établissements.

    Tout doit être bouclé pour décembre 2013, et parallèlement au groupe de travail, l'Inspection Générale de l'Education Nationale va rendre un rapport. C'est dire que le débat va être bien encadré, et qu'il risque d'être dilué dans le contexte ardennais tout entier. Le ministère joue donc sur le temps (un débat court, situé en tout début d'année) et sur le lieu ( prendre de l'espace pour sortir du tête à tête actuel). Il se donne ainsi l'occasion de faire entrer dans la négociation des alliés potentiels ( le conseil général ?, la 2c2a ?) et compte sur une démobilisation des acteurs des dernières luttes.

    La prise de position récente du maire de Buzancy montre qu'il ne sera facile de construire un rapport de force efficace. Après la grande manifestation de Buzancy, nous écrivions que le plus difficile restait à venir. La mobilisation des ces derniers mois à évité qu'une décision rapide  de fermeture de collèges soit prise. 

    Le report des échéances et l'élargissement du sujet ne rendent pas plus simple la situation pour la rentrée prochaine. Quelle forme prendra la mobilisation, avec quelles forces ? Comment le ministère va-t-il mener le débat ? Quel sera le contexte politique de cette rentrée ?

    Beaucoup d'incertitudes qui rendent impossibles un pronostic réaliste sur les décisions qui seront prises d'ici décembre.

    1050809747.jpg

    L'annonce de sa grève de la faim par Emmanuel Jacquemin, début juin devant la mairie de Le Chesne

  • Tribune libre

    Frédéric Mathias, le maire de Boult-aux-Bois, est très impliqué sans le mouvement de revendication qui se développe depuis plusieurs mois dans l'Argonne et dans les Ardennes.

    Il nous a envoyé un texte qui fait un point sur l'évolution actuelle de la situation, nous publions sa contribution en tribune libre.

    Si la situation n'a guère évoluée, le dialogue n'est pas interrompu et c'est heureux.

    Les demandes que nous faisons aux services de l’Éducation Nationale ne sont pas exorbitantes, elles peuvent se résumer en un point :

    Les conséquences générales d'une réorganisation des enseignements sont multiples et complexes. Dans l'état actuel de la réflexion, il est très difficile d'en mesurer la portée réelle. Une analyse globale et partagée nous parait le préalable essentiel à toute modification.

    Nul n'a jamais prétendu que des adaptations n'étaient pas nécessaires. Prendre en compte l'intérêt des élèves, la démographie du département et ses évolutions prévisibles sont au cœur de nos préoccupations.

    Le climat actuel de crispation de chacun sur des positions présentées comme inamovibles n'est pas propice à la recherche de solutions durables.

    collèges ruraux,ardennes,argonne,éducation nationaleL'apaisement est indispensable, il suppose que les parties donnent des gages de leur volonté d'avancer.

    Pour l'instant, aucun signe n'apparaît. Il devient pourtant urgent de réagir.

    Dans ce rapport de forces, des élus envisagent de remettre leur démission au Préfet. C'est un geste symbolique qui veut signifier que la parole des populations par la voix de leurs représentant(e)s n'est pas entendue. Il ne s'agit pas d'un ultimatum, mais d'un constat assez triste. J'invite toutes celles et tous ceux qui s'y reconnaissent à rejoindre cette initiative pacifique.

    L'on dit que les opposants sont outranciers et que derrière l'unité de façade se cache des desseins plus ou moins avouables. Certes je sais qu'il est facile de rassembler autour du refus des opinions parfois incompatibles. Cette union de rencontre ne peut être que renforcée par les intransigeances. Je ne suis pas dupe et je suis conscient qu'il faudra, le moment venu, faire l'inventaire.

    Là où la volonté est grande, les difficultés diminuent.

    Frédéric Mathias

    Photo d'archive (DR l'An Vert)

  • Golf des Poursaudes : 18 trous plus un

    Un parcours de golf comporte en général 18 trous, c'est le cas du golf des Poursaudes pour les Ardennes, implanté à Villers-le-Tilleul.

    Propriété du Conseil Général, celui-ci a cherché à le vendre depuis 2007 et a trouvé un acheteur en 2009.

    Cet acquéreur présente un projet grandiose d'aménagement (villas, cottages, home hôtels...), qui devait relancer le golf et créer bien d'autres animations touristiques autour.

     4 ans plus tard, il renonce faute d'avoir les financements nécessaires. Il n'était pourtant pas très difficile de se rendre compte de la faiblesse de cette offre. Dès 2009, nous avons signalé que la plus grande prudence se justifiait pour ce projet. Nous écrivions alors : "Pour le conseil général il s'agit donc "d'un opérateur expérimenté", qui "présente une expérience significative".

    C'est leur jugement, espérons qu'il se vérifiera. Pour notre part si une société basée à Nice, au capital de 2000 euros, sans chiffre d'affaire en 2008, venait acheter un bien pour 1.350.000 euros en promettant des investissements importants, on se renseignerait à plusieurs sources avant de signer."


    Dans un article datant de trois mois paru dans les colonnes de notre confrère(au parcours parfait) "L'Union", on pouvait lirePaul_Francois_Detoure%20_03_I_111_113.jpg ceci: L'homme d'affaires répond que la première étape, celle des études, des autorisations en tous genres, des permis de construire « figés dans le marbre par un arrêté préfectoral », n'est achevée que depuis « la fin du mois d'octobre ».
    Pour M. Colonna d'Istria, un projet d'envergure met trois ou quatre ans à sortir de terre. « Au niveau du timing, nous n'avons donc aucun retard. »

    Pour ce genre d'entrepreneur, tout va bien jusqu'au bord du trou, une fois tombé dedans, cela n'est jamais de leur faute.

    Le conseil général a été fort naïf et bien imprudent dans cette affaire. "Une double tuile" déclare Benoit Huré dans la presse locale ; c'est vrai mais qui va régler l'ardoise ?

    Engageons-le à mieux s'informer sur ses partenaires à l'avenir, en lisant attentivement "L'An Vert" par exemple ...

    En attendant on peut compter un trou de plus sur le golf, mais il s'agit d'un(gros)trou financier.

    global-parcours.png

    Plan du parcours des Poursaudes

  • Un mieux pour le chômage en mai ? A confirmer !

    Comme nous l'avons écrit à plusieurs reprises, une tendance réelle de variation des chiffres du chômage ne peut être établie sur un mois.

    C'est ce que confirme le communiqué du ministère publié ce jour : "Ce résultat, qui n’est pas encore le retournement attendu, est un encouragement à poursuivre les efforts en vue de l’inversion durable de la courbe du chômage."

    En effet une baisse légère est mesurée par les statistiques officielles, ce qui change des fortes hausses des mois précédents. Même dans les Ardennes l'inversion est constatée, bien qu'elle ne soit pas évidente sur le terrain.

     

    Chomage-mai-13.jpg


    Voici les chiffres officiels de mai 2013:

     

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 264 500 en France métropolitaine fin mai 2013. Ce nombre est stable par rapport à la fin avril 2013 (+0,0 %, soit +100). Sur un an, il croît de 11,5 %.

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 795 600 en France métropolitaine fin mai 2013 (5 093 200 en France y compris Dom). Ce nombre est en baisse de 0,1 % (-3 600) au mois de mai. Sur un an, il augmente de 10,0 %.

    Pour la Région la situation est différente selon les départements:

     

    Fin mai 2013, le nombre de demandeurs d'emploi inscritsà Pôle Emploi de catégorie A s'établit à 72 265 en Champagne-Ardenne. Ce nombre augmente de 1,1 % par rapport à la fin avril 2013 (+ 789). Sur un an, il est en hausse de 14,5 %.

    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A, B, C s'établit à 106 454, fin mai 2013. Ce nombre diminue de 0,1 % (- 96) au mois de mai. Sur un an, il croît de 11,3%.
     
    S'agissant de la catégorie A, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en mai 2013 par rapport à fin avril 2013 entre - 0,7 % et + 2,4 % : Ardennes (-0,7 %), Aube (+ 1,7 %), Marne (+ 1,4 %), Haute-Marne (+ 2,4 %).
     
    S'agissant de la catégorie A, B, C par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en mai 2013 par rapport à fin avril 2013 entre - 1,0 % et + 0,6 % : Ardennes (- 1,0 %), Aube (+ 0,1 %), Marne (+ 0,1 %), Haute-Marne (+ 0,6 %).
  • Emmanuel Jacquemin : 23 ème jour de grève de la faim

    En grève de la faim depuis 23 jours, Emmanel Jacquemin entre dans la période où les risques pour sa santé deviennent importants.

    Pour autant les autorités de l'Education Nationale ne semblent pas vouloir infléchir leur position. Ils ont été confortés par la réponse ministérielle à la question orale posée à l'Assemblée par Jean-Luc Warsmann. Depuis le début de cette lutte, il y a plusieurs mois, les positions sont restées si éloignées qu'il est difficile d'imaginer ce qui pourrait les rapprocher. Espérons qu'il ne faudra pas attendre une atteinte grave de la santé d'Emmanuel Jacquemin pour qu'une solution soit trouvée.

    Le collectif "Sauvegardons nos écoles" continue à mobiliser autour de lui. Voici son appel à participer à la manifestation du 25 juin à Charleville-Mézières

     

    Alors que l'éducation devait être une priorité nationale du nouveau mandat présidentiel, du nord au sud de notre département, écoles, collèges et lycée continuent de subir le rationnement et se trouvent en butte à de nouvelles fermetures de sites, de filières et de classes dont la liste s'allonge toujours davantage quelques semaines avant la fin de cette année scolaire. Ainsi les autorités du Rectorat de l'académie de Reims continuent de vouloir imposer avec brutalité, et dans le plus complet mépris du dialogue démocratique, leurs projets mortifères aux usagers, enseignants et élus de plusieurs établissements parfois en lutte depuis des mois.

    Cette situation a conduit M. Emmanuel Jacquemin, élu du sedanais, à entreprendre depuis le 1er juin une.DSC01668_m.jpg grève de la faim, afin de s'opposer à ce gâchis humain et de dénoncer cette surdité administrative intolérable. Il entrera Mardi dans son 25ème jour de jeûne. Jusqu'où iront l'obstination et le refus du dialogue de nos décideurs ?

    Les laisserons-nous faire ? Aujourd'hui Buzancy, Le Chesne, Givet, Bazeilles ... et demain ? Vouziers ? Sedan ? Charleville ? Cessons de croire que ce qui touche les uns maintenant nous épargnera demain ! Car ce sont bien, au-delà même de la question scolaire, nos Ardennes toutes entières que le désengagement de l'Etat sous toutes ses formes (disparition d'écoles, hôpitaux, maternités, gendarmeries, bureaux de postes, etc.) menace de désertification en accélérant, sous prétexte d'ajustement à la démographie, le départ des populations de nos territoires déjà fragilisés par la crise.

     

    Avec le gréviste de la faim, de Givet, de Bazeilles, de Buzancy, de Le Chesne, des ardennais se lèvent et vous appellent à les rejoindre :

    Contre la fermeture de nos écoles, de nos hôpitaux, de nos bureaux de poste,

    Pour la défense et la préservation de services publics de proximité,

    Pour pouvoir vivre ici dans la dignité et le respect des droits égaux de tous et de chacun d'accéder à l'éducation, aux soins et aux services,

     

    Nous appelons les ardennais de tous âges et de toutes sensibilités à une

    Manifestation départementale unitaire

    Mardi 25 juin 2013 à 15H30

    Devant la préfecture de Charleville-Mézières.

    Pour que vivent nos Ardennes, il est temps que cessent l'abandon et le mépris de leur population par la casse des services publics !

    Contribuables à part entière, nous ne sommes pas des demi-citoyens !