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conseil général

  • Arrêt du chantier de l'autoroute A 304 : Huré se dit abasourdi

    Suite à une plainte de la fédération France Nature Environnement, le tribunal administratif de Chalons en Champagne a annulé l'arrêté préfectoral du 28 mars 2011 autorisant les travaux hydrauliques sur le tracé de l'autoroute A304.

    Le président du Conseil Général semble prendre  connaissance cette nouvelle comme s'il subissait un coup de tonnerre dans un ciel serein.  A le croire, il ne s'attendait absolument pas à cette décision, il en est donc abasourdi. Il aurait encore mieux valu qu'il en reste sans voix, car son communiqué publié en réaction au jugement est de la pure communication, sans aucun argument solide.

    A304_07.jpgSignalons en premier lieu que dans un État de droit, l'indépendance des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire est à la base de l'équilibre démocratique. Il est donc d'usage de ne pas critiquer un jugement prononcé, en particulier de la part  d'un responsable d'un exécutif local. B Huré se permet d'écrire  par exemple  que "on oublie la très grande capacité d'adaptation des espèces animales et de la nature en général" . Veut-il écrire tout seul les textes de loi à la place du parlement ? Souhaite-t-il rédiger les attendus du jugement au nom des magistrats  du tribunal administratif ? Ce serait nettement plus simple pour gagner un procès.

    France Nature Environnement a déposé sa requête le 30 novembre 2011, le président du Conseil Général comme toutes les parties concernées, a eu largement le temps de prendre connaissance de cette procédure et de jauger les arguments présentés.

    Le Préfet des Ardennes y répond d'ailleurs dans un mémoire en défense du 5 avril 2012. Les juristes du département ont pris le temps pour répondre à l'association et ils connaissent bien  le déroulement d'une procédure devant le tribunal administratif, compétent pour trancher les contestations de décisions venant de leurs services.

    hure_benoit04097t.jpgAbasourdi Benoit Huré ! Surement pas. Il est déçu, vexé, plein de rancœur. Pour lui c'est une défaite politique et aussi un échec personnel. Après de nombreux retards, il espérait voir enfin se réaliser ce projet qu'il présente comme la chance de sauver les Ardennes. Probablement trop pressés d'aboutir, les responsables ont voulu griller les étapes. Ils ont du se dire "on est trop gros pour se faire arrêter". Dans le communiqué de Huré, pas un mot d'autocritique.  Les "lobbys verts" devront s'expliquer, leurs "alliés de circonstance" se moquent de l'avenir des Ardennes et les juges du tribunal ne connaissent pas la loi. Le jour où ce chantier aboutira, si Benoit Huré est encore à la tête du Département, il saura bien tirer la couverture à lui comme responsable de des travaux. Il serait logique qu'il accepte aussi d'être responsable des errements et retards du chantier de l'A304, au lieu de montrer du doigt ceux qui n'ont fait que mettre en évidence les fautes commises.

    Protéger et favoriser l’emploi mériterait d’être pris en compte au moins aussi prioritairement que les prescriptions environnementales, devenues aujourd’hui excessives. Par ailleurs on oublie trop les grandes capacités d’adaptation, depuis la nuit des temps, des espèces animales et de la nature en général. - See more at: http://www.lasemainedesardennes.fr/article/21/02/2014/ardennes--reaction-de-benoit-hure-face--la-suspension-du-chantier-de-la304/5062#sthash.U3zWsMQK.dpuf
  • Quand on a que l'amour ...

    Jaques Brel, en tant que voisin belge, connaissait bien les Ardennes, il écrivait déjà à son époque :"Quand on n´a que l´amour pour tracer un chemin et forcer le destin à chaque carrefour (...)".

    On découvre ces derniers jours le projet de redécoupage des cantons. La façon dont les chemins ont été tracés fait dire aux élus de droite que le ministère de l'intérieur veut forcer le destin et faire passer à gauche la gestion du département.

    Les découpages électoraux ont toujours été considérés par l'opposition du moment comme des charcutages, et il faut constater que le ministre de l'intérieur en place n'a jamais tendance à défavoriser son propre camp. Ces choix ne peuvent être purement techniques, une part de politique entre forcément dans les critères mis en place.

    Les limites des nouveaux cantons devraient donner un équilibrage meilleur au niveau de leur population respective, reste à savoir ce qu'ils sont sensés représenter comme territoire. Le possible canton de Vouziers pourrait s'étendre jusqu'au canton actuel de Raucourt et perdre 5 communes à l'ouest de son aire actuelle (Vrizy, Grivy-Loisy, Bourcq, Mars-sous-Bourcq et Contreuve) qui seraient rattachées au nouveau canton d'Attigny. Celui-ci engloberait les cantons actuels de Machault, Monthois et Grandpré.

    Si la droite, avec le président actuel du Conseil Général Benoit Huré, crie au scandale, la gauche est plutôt discrète et attentiste.

    Les écologistes ont réagi par l'intermédiaire de Chistophe Dumont, élu régional, qui propose de supprimer les départements. Il déclare " (...)L’échelon à supprimer, comme les verts l’indiquent depuis longtemps, est à l’évidence le département ; le rôle essentiel du département est d’assurer le remembrement , de distribuer l’aide sociale et de s’occuper des collèges ; le remembrement de nos campagnes est largement terminé, quand à l’aide sociale et aux collèges, un autre échelon pourrait s’en charger ; nous gagnerions ainsi en efficacité et mettrions un terme aux guerres  générées par les financements croisés, conflits inévitables quand tout le monde s’occupe de tout et que de petits roitelets défendent leurs petits fiefs jusqu’au  mépris de l’intérêt général.

    Quand les autres partis se partagent le gâteau, les écologistes  proposent  de changer la recette."

    Voici la carte du projet de découpage cantonal, reprise du site du CGal 08 :

    redecoupage_cantonal_au_09-12-13.jpg

    En vert le futur (?) canton d'Attigny, en jaune le nouveau(?) canton de Vouziers qui englobe les cantons actuels de Buzancy, Le Chesne et Raucourt.

  • Pour l'emploi, des propositions innovantes, une réponse décevante.

    En début d'année 2013, s'est créé un regroupement d'associations concernées par les vagues de licenciements successives qui ont frappé le département des Ardennes.

    Après un important travail en commun, des propositions ont été faites au Conseil Régional et au Conseil Général. En voici un apperçu, tiré du blog des Lenoir et Mernier :

    Pour la première fois dans le département et sans doute en France, les victimes de000139616_5.jpg patrons voyous, délocalisations et licenciements boursiers, ont pu s'exprimer et faire des propositions précises aux élus du département.

    Les élus présents ont apprécié cette démarche innovante, qui permet au-delà des clivages politiques et syndicaux, un contact direct,  sur des propositions venant de la base ouvrière et de ceux qui souffrent de la situation économique actuelle.

    Pas de grands discours politiques ou chacun reste sur sa position, mais un échange sur des propositions concrètes  et les solutions à apporter.

    En voici quelques une résumées de façon synthétique :

     

    - Création d'un service emploi de proximité pour aider à retrouver du travail.    

     - Projet de loi contre les patrons voyous.

     - Action et fonds mutualiste afin de ne pas rembourser les sommes réclamées par les AGS.

     - Etendre l'accord des Lenoir et Mernier-LCAB et Raguet à l'ensemble des licenciés  économiques.    

     - Fonds spécial, pour venir en aide aux anciens salariés en difficulté.

     - Aides spéciales en matière de transport, logement, crédit...  Ainsi que pour les plus de 55 ans en recherche d'emploi.

     -  Construire une politique concertée en faveur de l'emploi dans la vallée de la Meuse.

    - Conditionner les aides publiques aux maintiens et aux créations d'emplois.

    La réponse du Conseil Régional a été jugée positive par le collectif. Par contre il porte un jugement beaucoup plus sévère sur celle du Conseil Général. Voici ce que rend compte le même blog en datedu 14 juillet :


    Suite à notre réunion avec le conseil général et sans se soucier des étiquettes politiques, il faut bien avouer que les réponses apportées sont loin de répondre aux attentes des personnes les plus fragilisées de notre département.

    Le conseil général dans ses réponses n'apporte aucune nouvelle proposition positive à nos demandes légitimes.

    Dans ses réponses écrites, nous attendions beaucoup plus que des lamentations ou des constats d'incompétences.

    images?q=tbn:ANd9GcRFzyyhCXH3_BBemcthUJ_O4MJp3YGVn4ye5S9FHrjBGn30WWv4hwÀ titre d'exemple et pour montrer l'incohérence des réponses: A la proposition 5 demandant à étendre l'accord des Lenoir et Mernier à l'ensemble des licenciés économiques. Le conseil général répond que cet accord a été décidé pour faire face à une situation exceptionnelle (c'est-à-dire un conflit social) qu'une extension de l'accord n'est pas envisageable pour l'ensemble des victimes de licenciements économiques. Ce qui n'exclue pas une intervention spécifique si des situations exceptionnelles telles que celles connues précédemment venaient a se produire.

    En un mot si des licenciés économiques veulent obtenir des avantages exceptionnels, il faut qu'ils manifestent dans la rue, brûlent des pneus, bloquent des TGV, menacent de polluer, envahissent des locaux administratifs...

    Le document du conseil général est vraiment décevant et nous souhaitons qu'à l'Instar du conseil régional, les élus du conseil général fassent preuve de considération pour toutes les victimes de licenciements économiques ou abusifs.

    Car même sur des questions qui ne demandent aucun financement du département, nous n'avons obtenu aucun engagement du conseil général.

    Par contre, la région à l'inverse du département a répondu positivement à plusieurs de nos propositions :

    - La création d'une permanence espace métier dans le canton de Monthermé.

    - Une formation à l'intention des licenciés économiques et permettant une recherche dynamique d'emploi, aura lieu a Bogny sur Meuse à partir du 16 septembre.

    -  Un engagement ferme a soutenir une loi contre les patrons voyous.

    - La diffusion d'une plaquette d'information sur les aides aux transports et relayée dans les bulletins communautaires.

    - La participation à une instance de concertation en faveur de l'emploi dans la vallée de la Meuse.

  • Golf des Poursaudes : 18 trous plus un

    Un parcours de golf comporte en général 18 trous, c'est le cas du golf des Poursaudes pour les Ardennes, implanté à Villers-le-Tilleul.

    Propriété du Conseil Général, celui-ci a cherché à le vendre depuis 2007 et a trouvé un acheteur en 2009.

    Cet acquéreur présente un projet grandiose d'aménagement (villas, cottages, home hôtels...), qui devait relancer le golf et créer bien d'autres animations touristiques autour.

     4 ans plus tard, il renonce faute d'avoir les financements nécessaires. Il n'était pourtant pas très difficile de se rendre compte de la faiblesse de cette offre. Dès 2009, nous avons signalé que la plus grande prudence se justifiait pour ce projet. Nous écrivions alors : "Pour le conseil général il s'agit donc "d'un opérateur expérimenté", qui "présente une expérience significative".

    C'est leur jugement, espérons qu'il se vérifiera. Pour notre part si une société basée à Nice, au capital de 2000 euros, sans chiffre d'affaire en 2008, venait acheter un bien pour 1.350.000 euros en promettant des investissements importants, on se renseignerait à plusieurs sources avant de signer."


    Dans un article datant de trois mois paru dans les colonnes de notre confrère(au parcours parfait) "L'Union", on pouvait lirePaul_Francois_Detoure%20_03_I_111_113.jpg ceci: L'homme d'affaires répond que la première étape, celle des études, des autorisations en tous genres, des permis de construire « figés dans le marbre par un arrêté préfectoral », n'est achevée que depuis « la fin du mois d'octobre ».
    Pour M. Colonna d'Istria, un projet d'envergure met trois ou quatre ans à sortir de terre. « Au niveau du timing, nous n'avons donc aucun retard. »

    Pour ce genre d'entrepreneur, tout va bien jusqu'au bord du trou, une fois tombé dedans, cela n'est jamais de leur faute.

    Le conseil général a été fort naïf et bien imprudent dans cette affaire. "Une double tuile" déclare Benoit Huré dans la presse locale ; c'est vrai mais qui va régler l'ardoise ?

    Engageons-le à mieux s'informer sur ses partenaires à l'avenir, en lisant attentivement "L'An Vert" par exemple ...

    En attendant on peut compter un trou de plus sur le golf, mais il s'agit d'un(gros)trou financier.

    global-parcours.png

    Plan du parcours des Poursaudes

  • Conseil Général des Ardennes ... Le dédain ....Le coeur du problème ....

    La campagne publicitaire du Conseil Général a atteint le sommet du ridicule et des sommets en frais financiers.

    Afin d'être certain de rester à la même hauteur, le Conseil Général atteint le sommet de la provocation en offrant un petit coeur anti-stres à ses agents.

    Voici la réaction du syndicat CGT du Conseil Général :

     

     

    Alors que depuis de nombreux mois les organisations syndicales dans leur ensemble, alertent notre autorité sur une nette dégradation des conditions de travail ..... ou chaque jour apporte son lot quotidien d'évènements graves...

    Ou les agents sont de plus en plus interrogatifs sur leur avenir et l'avenir du Département


    Le Conseil Général vient d'avoir un comportement que la CGT considère comme insultant vis à vis de l'ensemble des agents de notre collectivité..

     

    En effet il va être distribué à l'ensemble des agents, des coeurs en mousse "anti-stress" ....... (enveloppe individuelle, petit mot généreux, enfin bref le trala la )


    ILS SE MOQUENT DE NOUS

     

    Décidemment dans la ligne droite du clip "publicitaire" de mauvaise aloi ..... Pas plus inspiré....


    Pour faire pareil, nous on le ferait exprès !!!!!

     

    P1010258.JPGLe courrier qui l'accompagne est tout aussi peu inspiré , pas besoin de nous demander d'être les principaux acteurs dans une publicité pour notre Département.

    Nous aimons les Ardennes, non pas parce que nous sommes sectaires, mais parce que c'est un Département aux richesses sous exploitées, aux paysages méconnus .

    Alors nous aussi nous avons des idées, chaque agent est un publicitaire caché.....Mais comme à l'habitude, on ne nous écoute pas, quand à nous entendre, c'est alors mission impossible. Il faut arreter de se regarder le nombril !!!!!!!!!!!!!!!!!!



  • Ardennes : l'hiver sera chaud

     L'An Vert ne lance pas une nouvelle rubrique météo, rassurez-vous.


    Neige Vouziers11.2010 059.jpgMais les nouvelles dispositions du Conseil Général en matière de déneigement risquent de donner quelques poussées de fièvre aux conducteurs ardennais.

    L'assemblée départementale est toujours à la recherche d'économies, tant ses finances sont mal en point.

    C'est la politique des routes et en particulier le déneigement qui est dans le collimateur des conseillers généraux. On touche là à des questions très importantes, comme la possibilité de se rendre à son travail, à l'école, d'aller se ravitailler ou se faire soigner. Le réseau secondaire irrigue des dizaines de communes, et c'est lui qui est visé par les mesures d'économies.

    Notre secteur rural est encore une fois en première ligne, alors que le problème du transport y est déjà très préoccupant.

    Voici la lettre que le syndicat CGT du conseil général vient d'envoyer aux élus ardennais.

     

     

    LA MORT AU TOURNANT ?

    Pour l’hiver 2010/2011, la Direction des Routes veut instaurer de nouvelles règles pour le salage et le déneigement.

    Dans un souci d’économies, les routes Ardennaises ne serait plus dégagées sur le réseau « secondaire ».

    -          Le week-end tant que l’épaisseur de la neige n’atteindrait pas 5 cm minimum.

    -          Le week-end …. Plus d’interventions sur le verglas.

    -          La semaine pas d’intervention avant 5h00 du matin.

    Alors que l’on ferme les écoles, que des milliers d’élèves Ardennais sont sur les routes tôt le matin avec un ramassage qui devient payant, que les gens travaillent de plus en plus loin de leur domicile, le Conseil Général n’hésite pas à restreindre la prestation de salage sur le réseau secondaire.

    Nous avons pourtant les hommes, le matériel et l’expérience et nous avons su prouver notre compétence.

    La volonté du Conseil Général est manifestement une diminution du service public au profit d’intérêts privés, les rapports d’orientation du budget 2011 vont dans ce sens.

    Bien sur la CGT ne nie pas le fait qu’une priorité est nécessaire dans les opérations de salage et de déneigement, mais nous contestons farouchement de nous enfermer dans un carcan horaire.

     

    LA SECURITE DES ARDENNAIS NE DOIT JAMAIS ETRE UNE QUESTION D’ARGENT  !!!!!!

     

    Mesdames et Messieurs les élus agissez pour dénoncer et contrecarrer cette politique !

     

    Venez en débattre sur notre site internet http://cgtcg08.com 

  • Le Conseil Général se justifie

    En difficulté budgétaire, le conseil général des Ardennes diminue ses dépenses.

     

    Parmi les mesures annoncées se trouve l'arrêt de la gratuité des transports scolaires (voir la note du 14 mai ci-dessous). D'autres économies sont prévues, dont des baisses de subventions.

    Pour le CSSA, le conseil général tente de justifier sur son site le maintien d'une aide importante au club de football de Sedan.

    On apprend que "l'identité ardennaise" passe par le CSSA, et que l'image donnée par les matchs est plus importante que les difficultés des familles isolées à scolariser leurs enfants.

    Que beaucoup d'Ardennais soutiennent le club, c'est certain.

    Mais que cela fasse partie de leur identité , cela rappelle trop un débat fumeux.

    Et que des supporters fassent passer leur passion avant l'avenir de leurs enfants, c'est loin d'être prouvé.

    Voici le texte du CG:

     

    Auréolé d’un passé glorieux, le CSSA est pour les Ardennais l’un des principaux symboles de leur identité. Grâce à la place qu’il a gardée dans l’élite du football national, le CSSA reste également l’un des meilleurs vecteurs de communication pour les Ardennes. C’est pourquoi depuis de nombreuses années le Conseil Général lui apporte son soutien, aussi bien par des participations financières aux activités du club, que par le thumb_logo-CSSA.giffinancement des infrastructures sportives mises à sa disposition.
    Dans la continuité de son action en direction du CSSA, le Conseil Général a décidé lors de l’examen du budget primitif 2010, de voter un crédit de 1 M€ destiné à financer :
    - l’école de foot de l’association sportive du CSSA,
    - le fonctionnement du centre de formation et la mise en oeuvre de missions d’intérêt général, assurés par la Société Anonyme Sportive Professionnelle (SASP) Sedan Ardennes,
    - l’achat d’espaces publicitaires et l’achat de places.
    Ces financements sont parfaitement encadrés et contrôlés, en conformité avec la réglementation sur le financement des associations sportives et des sociétés sportives, qui autorise les collectivités à apporter des aides pour des montants maximums de 2,3 M€ pour les missions d’intérêt général et de 1,6 M€ pour les prestations publicitaires.
    L’aide consentie par le Conseil Général au CSSA est bien en-deçà de ces plafonds et se situe dans la moyenne des financements apportés par les collectivités aux clubs de Ligue 2 de football professionnel.
    Loin de constituer une intervention nouvelle, ce soutien financier de 1 M€ est à comparer à la somme consacrée par le Conseil Général au financement de la construction du stade de SEDAN. Cet effort conséquent de la collectivité départementale, représentant un montant d’environ 15 millions en euros actuels, soit 1,5 M€ par an sur les 10 dernières années, était destiné à donner les moyens au CSSA d’évoluer dans l’élite nationale. Les collectivités qui ont favorisé cette ambition, largement acceptée par les Ardennais, ne doivent pas se désengager de leur soutien envers le club, au risque de perdre tout le bénéfice des investissements qu’elles ont engagés précédemment.
    En tout état de cause, l’amélioration des ressources propres du club induirait une baisse proportionnelle du financement apporté par le Conseil Général, ce qui se produirait notamment en cas de remontée du CSSA en Ligue 1.