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politique nationale - Page 112

  • Rassemblement en hommage à George Floyd demain mardi 9 juin à Vouziers

    Communiqué du Président de la LDH, Malik Samenkour

    Mardi 9 juin, George Floyd sera inhumé à Houston, au Texas. 

    La mort dramatique de cet Afro-Américain tué par des policiers à Minneapolis, aux Etats-Unis d’Amérique, est insupportable et symbolique. Elle suscite une légitime émotion partout dans le monde tant elle réveille des ressentiments profonds d’injustice et d’impunité face à des pratiques policières violentes ou discriminatoires.

    La Ligue des droits de l’Homme (LDH) soutient toutes les initiatives d’hommage et de solidarité qui seront organisées, ce mardi 9 juin 2020 en France, contre les violences et discriminations venant d’institutions chargées au contraire de les prévenir. 

    La section vouzinoise de la Ligue des droits de l'Homme appelle à un rassemblement demain mardi 9 juin 18 heures, devant l'Hôtel de Ville de Vouziers, pour une minute de silence en hommage à George Floyd.

    Une déclaration contre la violence des pratiques discriminatoires institutionnelles et du racisme enkysté dans la société.

     

    Merci de faire circuler largement autour de vous

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    Les derniers mots qu'il a prononcés : je n'arrive plus à respirer.

  • Barrage illégal de Caussade : le tribunal administratif ferme les yeux

    Communiqué de FNE le 05.06.2020

    Les outrages au droit se poursuivent dans le dossier du barrage illicite de Caussade : alors que la Préfecture du Lot-et-Garonne demandait la vidange immédiate de la retenue d’eau, certains élus et agriculteurs ont obtenu courant mars de la part de l’Etat la possibilité d’utiliser l’eau durant la période estivale. Respect de l’Etat de droit, sécurité des riverains, adaptation au changement climatique, sobriété et partage de la ressource en eau : reportés à plus tard… peut-être. Face aux défaillances manifestes et réitérées de l’Etat, France Nature Environnement a de nouveau saisi la justice administrative début mai 2020 afin que l’ordre public soit rétabli dans les meilleurs délais. Le tribunal administratif de Bordeaux vient de considérer qu’il n’y avait pas d’urgence à le faire. Indignation.

    Sanctions factices et reculs successifs

    Des travaux démarrés fin 2018 sans autorisation, des scellés jamais posés sur les engins de chantier début 2019, des sanctions financières non exécutées, un remplissage du lac malgré l’interdiction, une vidange ordonnée début 2020 jamais effectuée… la non-application des sanctions administratives décidées par la Préfecture du Lot-et-Garonne est devenue presque systématique dans ce dossier. En cause, l’inertie de l’Etat et de la préfecture du Lot-et-Garonne face au passage en force et aux menaces des promoteurs de la retenue. Les reculs de l’Etat ont rendu purement factices, virtuelles même, les sanctions arrêtées, encourageant et légitimant les comportements irresponsables… effectivement poursuivis avec aplomb aux yeux de tous et avec le soutien de la plupart des élus locaux.

    Dernier recul : l’autorisation, donnée par l’Etat, d’utiliser l’eau de la retenue cet été. Ceci après avoir ordonné, deux mois plus tôt, sa vidange pour des raisons de sécurité. Pour France Nature Environnement, ces complaisances annoncent une régularisation du barrage de Caussade, parfait contre-exemple du respect du droit et de l’environnement. Face à cette énième concession, notre fédération a déposé 2 référés au Tribunal administratif de Bordeaux le 8 mai 2020, demandant l’interdiction de l’utilisation de la retenue d’eau illégale et la vidange immédiate du lac

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  • Forêts françaises en crise

    Analyse et propositions des ONG de conservation de la nature

    Le gouvernement a chargé Madame la députée Anne-Laure Cattelot d'une mission sur l'avenir des forêts françaises. Six ONG environnementales (WWF, Humanité et Biodiversité, France Nature Environnement, Réserves Naturelles de France, le comité français de l'UICN et la LPO) ont donc pris la plume ensemble afin de lui adresser leur point de vue sur la question. 

    Notre analyse et nos 21 propositions sont rassemblées dans ce rapport collectif 

    Dans les Outre-mer comme en métropole, les forêts françaises constituent des espaces d'importance majeure pour la biodiversité et l'avenir de notre planète. Les cycles écologiques s'y déroulent de manière moins perturbée par l'homme qu'ailleurs, les animaux y trouvent des zones de tranquillité, la canopée conserve sa part d'inaccessibilité, la litière grouille de vie, les champignons y peuplent le sous-sol et les rivières y prennent source. 

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  • Pour que vive la nature : le guide pour agir de 14 ONG

    Ce Livre blanc pour la biodiversité est le fruit d’un travail engagé depuis plusieurs mois qui s’inscrit dans la perspective de la prochaine Stratégie nationale pour la Biodiversité 2021-2030, qui fera suite au Congrès Mondial de l’UICN et de la 15e COP pour la biodiversité.

    Compte tenu de l’actualité, nos 14 associations de connaissance, protection et éducation à la biodiversité ont intégré, dans leurs analyses et leurs propositions d’actions, la crise sanitaire en la replaçant dans une perspective plus globale et systémique et en soulignant les responsabilités humaines.

    Elles proposent d’en tirer toutes les conséquences et tous les enseignements, et formulent des pistes de transformation et d’actions pour exposer une autre vision du monde, de nos sociétés et de l’économie afin que nature vive, humains compris, seule manière d’éviter qu’adviennent d’autres crises de même ampleur.

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  • La déforestation importée : une préoccupation pour tout le monde ... à part la FNSEA

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 19.05.2020

    Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté hier un avis[1] qui préconise les actions à entreprendre au sein de l'UE* pour lutter contre la déforestation « importée » et faire en sorte que l'agriculture mette fin à sa part de déforestation au niveau mondial[2].

    L'avis du CESE affirme l'importance primordiale de préserver les forêts : lieux de vie de 820 millions de personnes ; ressources de biodiversité ; régulatrices du climat, de la qualité de l'eau et des sols. Il rappelle en outre que depuis 1990 les forêts ont régressé d'1,3 millions de km2, sous les effets cumulés des aléas climatiques et des incendies, mais aussi des activités qui en ont pris la place : culture de soja, d'huile de palme, d'éthanol… l'élevage et l'artificialisation.

    Le CESE demande que Bruxelles lance un plan "protéines" et arrête d'ici à 2030 les agrocarburants de première génération. Il plaide pour une réforme en profondeur des filières économiques qui contribuent fortement à la déforestation, et demande le conditionnement des aides aux filières animales à la non-utilisation de soja importé.

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  • Nos associations attaquent le décret prorogeant le délai de mise en service de l’EPR de Flamanville

    Communiqué commun du Réseau “Sortir du nucléaire“, Greenpeace France, France Nature Environnement, France Nature Environnement Normandie, CRILAN, Stop EPR Ni à Penly ni ailleurs.

    Le 25 mars 2020, en plein confinement, un décret prorogeant de quatre ans le délai de mise en service de l’EPR de Flamanville a été publié. En quelques lignes, ce décret modificatif – déjà le deuxième de ce type [1] – en fixe la date limite à 2024, contre 2020 auparavant. Le gouvernement a procédé en catimini, sans procédure de participation du public, comme s’il s’agissait simplement d’actualiser formellement une date devenue obsolète en raison des retards successifs du chantier. Pourtant, l’état du réacteur n’a plus grand-chose à voir avec ce que décrit le décret d’autorisation de création initial.

    Celui-ci prévoyait en effet que les exigences de conception et de fabrication devaient être telles qu’on puisse exclure la rupture de composants majeurs comme la cuve ou les tuyauteries des circuits primaires et secondaires. Entre-temps, d’importants défauts ont été découverts sur le couvercle et le fond de cuve, si bien que sa rupture n’est plus exclue [2]. Ce risque concerne également huit soudures des tuyauteries principales d’évacuation de la vapeur, affectées de malfaçons [3] , dont la réparabilité n’est même pas garantie. Et ces problèmes ne représentent probablement que la partie émergée de l’iceberg, de nouvelles « non-conformités » étant régulièrement découvertes [4] !

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  • Manifester est un droit fondamental. Il doit être défendu

    Communiqué LDH le 25 mai 2020

    Depuis le 11 mai, le couple exécutif a décidé de réprimer toute forme de protestation publique. En dépit du respect des gestes barrières, il mobilise les forces de l’ordre pour bloquer et verbaliser une chaine humaine à l’Ile-Saint-Denis (93) contre des violences racistes commises par des policiers, un cortège syndical de voitures à Marseille pour l’emploi et les services publics, des rassemblements ponctuels de « gilets jaunes », des protestations des personnels infirmiers et de médecins devant des hôpitaux.

    La liberté de circulation est rétablie dans les centres commerciaux et l’espace public ; il sera prochainement possible, par faveur spéciale, d’aller au Puy du Fou, de se rassembler dans les lieux de culte et de se rendre dans les bureaux de vote pour le second tour des municipales. Pour le gouvernement, consommer, déambuler, se divertir, prier ou voter : c’est oui. Protester dans la rue, c’est fermement non.

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