La Convention Citoyenne pour le climat a réuni 150 personnes, toutes tirées au sort ; panel représentatif de la diversité de la population française. Elles avaient pour mandat de définir une série de mesures permettant d’atteindre une baisse d’au moins 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (par rapport à 1990), dans un esprit de justice sociale.
Après plus de 8 mois de travail, d’auditions et de débats, les 150 membres de la Convention Citoyenne pour le Climat rendent leurs propositions au gouvernement.
Les thématiques
Se déplacer 11 objectifs
Les déplacements représentent aujourd’hui 30% des émissions de gaz à effet de serre en France. Mieux se déplacer personnellement et transporter autrement les marchandises est essentiel.
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Consommer 5 objectifs
Nos habitudes de consommation voire de surconsommation, ont un fort impact sur l’environnement. Une consommation plus sobre et vertueuse est possible quel que soit son pouvoir d’achat.
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politique nationale - Page 111
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Les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat
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Stop à la publicité climaticide
Communiqué de Greenpeace le 18.06.2020
Il faut interdire la publicité liée aux énergies fossiles, à leurs produits et services. C’est une nécessité pour se donner une chance de contenir le dérèglement climatique. Les entreprises polluantes arrêteront alors de dépenser des milliards pour nous inciter à voyager en avion ou acheter des voitures, au-delà de nos besoins, et au-delà des ressources de la planète. Problème : pour Aurore Bergé, députée LREM, « soutenir la publicité est une mesure d’urgence et de relance ». Voyons cela !
Publicité : pourquoi elle nuit au climat ?
La publicité commerciale façonne nos envies : elle crée des valeurs artificielles, où l’achat et la consommation sont associés à la réalisation de soi et au plaisir. Voyager en avion est ainsi synonyme de légèreté et d’évasion, alors que c’est un mode de transport (très) polluant. Quant aux voitures, les publicités pour des SUV, innombrables en ce moment, célèbrent un asphalte lisse au milieu d’une zone déserte, sur lequel la voiture révèle le suréquipement dont elle est bardée. Un véritable appel à l’aventure et à la performance… bien loin de la pollution, des bouchons et des limitations de vitesses qui rythment le quotidien des automobilistes.
En associant des produits nocifs pour le climat à des expériences faussement exaltantes, la publicité masque la réalité du réchauffement climatique, et nous incite à l’aggraver. Biodiversité et humanité sont en danger. Pas demain, mais dès aujourd’hui. Des milliards de vies sont déjà menacées par l’emballement du climat. -
Crise laitière : les remerciements du gouvernement ne suffisent pas !
Communiqué de la Confédération Paysanne le 16.06.2020
Après avoir traversé la crise sanitaire, les producteurs et productrices de lait vont vivre une crise économique sans précédent. Sans aucune transparence dans la filière, les entreprises laitières répercutent leurs éventuelles pertes de ventes sur leurs produteur.trice.s. En effet, après d'autres entreprises du secteur au début du confinement, Lactalis a décidé une diminution des prix aux producteur.trice.s. Cette annonce intervient quelques jours après celle de résultats record pour l'industriel en 2019, frôlant les 20 milliards d'euros de chiffre d'affaires. C'est inacceptable !
Les prix du lait n'ont fait que chuter depuis début 2020, passant de 330€/t à 315€/t de lait ces derniers mois. L'écart continue de se creuser avec les grands principes des Etats Généraux de l'Alimentation qui devaient garantir une rémunération à hauteur des coûts de production. Pour rappel, ceux-ci ont été évalués par l'Institut de l'Elevage à 384€/t de lait pour du conventionnel en plaine. -
Violences policières et discriminations : des mesures structurelles sont nécessaires
Communiqué d'Amnesty International le 15.06.2020
Après les annonces du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner lundi dernier, nous avons salué le début d’une prise de conscience des autorités françaises sur les pratiques discriminatoires, les violences et l’impunité qui minent de l’intérieur l’institution policière depuis de nombreuses années.
Certaines mesures annoncées, comme l’interdiction de la clé d’étranglement ou la réforme de l’IGPN pour lui donner plus d’indépendance, nous ont semblé aller dans la bonne direction. Néanmoins, nous demandons des mesures plus ambitieuses pour répondre à l’enjeu majeur qu’est le respect des droits humains par les forces de l’ordre en France, en toutes circonstances.
Afin d’apporter une réponse structurelle aux discriminations et aux violences policières, de les prévenir et de les sanctionner, trois chantiers doivent être ouverts dans les meilleurs délais.
En finir avec l’usage disproportionné et illégal de la force
Nous demandons instamment aux autorités une révision profonde de la doctrine du maintien de l’ordre. De nouvelles approches, basées sur le dialogue et la désescalade , doivent être adoptées afin de mieux respecter les droits humains. L'usage de la force ne peut être que le dernier recours. Nous demandons aussi la suspension de la technique dite du plaquage ventral, et des armes, comme le lanceur de balle de défense (LBD-40) et l’interdiction des grenades de désencerclement.
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La France, enfer des blaireaux
Alors que les autres pays européens ont évolué sur la question, près de 25.000 blaireaux sont encore tués chaque année en France dans des conditions sordides.
Le Député Loïc Dombreval et 62 parlementaires français viennent d’appeler enfin à l’abandon des chasses dites « traditionnelles », citant en premier lieu la vénerie souterraine des renards et des blaireaux ainsi que le piégeage des oiseaux, autre monstruosité contre laquelle la LPO se bat sans relâche.
La LPO se réjouit de cette initiative et les en remercie, tout en regrettant leur préconisation d’une fin étalée dans le temps alors qu’il s’agit de se conformer aux législations en vigueur, de mettre fin à des violences envers la faune sauvage et de répondre à l’attente de plus de 85% de leurs concitoyens.
Bien qu’il ne fasse pas officiellement partie des animaux classés nuisibles, ou selon la nouvelle appellation des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD), le blaireau peut faire l’objet de mesures administratives de régulation à l’initiative des préfets et sous l’autorité des lieutenants de louveterie, pour éviter notamment les dommages agricoles. Aucune évaluation n’a toutefois pu démontrer une quelconque utilité dans ce domaine. Appelées « opérations de destruction » il s’agit en fait de chasses, battues générales ou particulières qui font le plus souvent recours au tir de nuit, à la vénerie sous terre et au piégeage.
Dans certains départements, la lutte contre la tuberculose bovine sert également de prétexte alors que l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) a clairement réitéré dans un rapport publié en 2019 sa position déjà exprimée en 2011, à savoir que dans les zones indemnes de tuberculose, soit 96% du territoire français, l’élimination préventive des blaireaux (et des autres espèces sauvages) ne peut en aucun cas être justifiée au motif de la lutte contre cette maladie. En Grande Bretagne, où la question de l’élimination du badger est particulièrement sensible, des expérimentations de vaccination contre la tuberculose sont en cours dans le but de faire totalement cesser cette pratique au cours des prochaines années.
Rappelons encore que le blaireau fait partie de la liste des espèces inscrites à la Convention européenne de Berne qui stipule que leur chasse ne peut être autorisée qu’en connaissant les effectifs, or ceux-ci ne sont pas connus en France. Ce mammifère essentiellement forestier a un mode de reproduction qui limite toute pullulation, en raison d’une faible natalité et d’une forte mortalité juvénile.
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Pour stopper l'hémorragie et inverser la courbe, installons vite !
La Confédération paysanne salue l'adoption de l'avis du CESE « Entre transmettre et s'installer, l'avenir de l'agriculture ! » dont elle partage les constats et les principales préconisations. Les premiers de ces constats sont vertigineux : 56 000 paysan.ne.s ont disparu ces 10 dernières années, 200 000 vont partir à la retraite d'ici 2026, dont les deux tiers pensent ne pas pouvoir transmettre leur ferme. Un quart des fermes risquent de disparaître
La Confédération paysanne rappelle que cette tendance perdurera tant que le problème du revenu paysan ne sera pas traité concrètement par une réorientation massive des aides PAC*, la fin des accords de libre-échange, la maîtrise et la répartition des volumes de production.
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Hommage à George Floyd dans le monde entier et à Vouziers.
Ce mardi ont eu lieu les obsèques de George Floyd, tué par un policier blanc il y a quinze jours à Minneapolis.
Des hommages ont été rendus en son honneur dans de nombreuses villes du monde, et à Vouziers un rassemblement s'est tenu ce soir sur la place Carnot. Une trentaine de personne ont répondu à l'appel de la section locale de la Ligue des Droits de l'Homme.
Un message a été lu, rappelant les luttes contre le racisme, le texte est reproduit en fin de cette note.
Les participants se sont ensuite agenouillés, s'inclinant ainsi en mémoire de George Floyd dont les obsèques se déroulaient de l'autre côté de l'Atlantique.
Après cette minute de silence, un chant a été interprété par plusieurs musiciens. Il s'agit de Strange Fruit, chanson de Nina Simone. Les "étranges fruits" font référence aux esclaves noirs pendus aux branches des arbres après un jugement expéditif ou même sans aucun jugement. En voici les paroles traduites en français :
Les arbres du Sud portent un fruit étrange
Du sang sur leurs feuilles et du sang sur leurs racines
Des corps noirs qui se balancent dans la brise du Sud
Un fruit étrange suspendu aux peupliers
Scène pastorale du vaillant Sud
Les yeux révulsés et la bouche déformée
Le parfum des magnolias doux et printanier
Puis l'odeur soudaine de la chair qui brûle
Voici un fruit que les corbeaux picorent
Que la pluie fait pousser, que le vent assèche
Que le soleil fait mûrir, que l'arbre fait tomber
Voici une bien étrange et amère récolte !