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politique nationale - Page 107

  • Le Conseil d’Etat ne suspend pas l’extension du fichage des militants

    Communiqué LDH

    Par ordonnances du 4 janvier 2021, le juge des référés du Conseil d’Etat vient de rejeter le référé-suspension contre trois décrets en date du 2 décembre 2020 modifiant les fichiers EASP, PASP et GIPASP[1], recours initié par des organisations syndicales et le Gisti, et auquel la Ligue des droits de l’Homme était intervenue, ainsi que la section française de l’Observatoire international des prisons, la Quadrature du net et le Syndicat national des journalistes.

    La Cnil avait indiqué que ces décrets permettaient de régulariser des pratiques existantes, ce qui n’est guère rassurant quant à l’extension continue de la surveillance policière, sans aucun contrôle et en toute opacité.

    Pourtant, le juge des référés a choisi de croire aux déclarations d’intention du ministre de l’Intérieur, qui affirme qu’il ne sera pas procédé à un fichage automatique et massif des militants ou opposants.

    Il a admis que l’extension des données conservées dans les fichiers PASP et GIPASP aux opinions syndicales, politiques, religieuses ou philosophiques, ait pu être décidée sans que la Cnil en ait été préalablement saisie, puisque le gouvernement a ajouté ce point postérieurement à l’avis que celle-ci avait rendu.

    Le juge a précisé (et c’est heureux !), que la seule appartenance syndicale (ou politique…) ne permettrait pas le fichage des personnes et qu’il fallait la relier à des activités portant atteinte à la sécurité ou à la sûreté de l’Etat. Il a rappelé la nécessité de respecter les règles permettant de lever le secret médical pour pouvoir enregistrer les troubles psychologiques ou psychiatriques. Et il a également précisé que seules des condamnations judiciaires définitives pourraient être enregistrées.

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  • Le retour des néonicotinoïdes se précise

    Communiqué de la LPO le 8 janvier 2021 

     L’arrêté ministériel autorisant à nouveau l’emploi de ces insecticides toxiques pour l’environnement vient d’être soumis à la consultation publique. La LPO appelle à s’opposer à ce dangereux retour en arrière.  

    Adoptée en dépit d’une forte mobilisation citoyenne, la loi n° 2020-1578 du 14 décembre 2020 prévoit la possibilité de permettre l’utilisation de semences de betteraves sucrières traitées avec des produits contenant des néonicotinoïdes ou présentant des modes d’action identiques à ceux de ces substances.

    Ainsi, jusqu’au 1er juillet 2023, de telles dérogations sont possibles par le biais d’un arrêté conjoint des ministres chargés de l’agriculture et de l’environnement. Le 4 janvier 2021, un projet d’arrêté a donc été soumis à la consultation du public, étape obligatoire avant la signature ministérielle et sa promulgation. 

    Cet arrêté prévoit ainsi d’autoriser, au titre de la campagne 2021 et pour une durée de 120 jours, l’emploi de semences de betteraves sucrières traitées avec deux insecticides neurotoxiques de la famille des néonicotinoïdes : l’imidaclopride ou le thiamethoxam.

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  • Michelin supprime 2300 emplois mais pas le dividende des actionnaires

    Extraits de l'article de Bastamag publié le 07.01.2021

    Pour satisfaire les exigences des actionnaires, Michelin annonce vouloir supprimer 2300 emplois en trois ans. Elle rejoint ainsi d’autres membres du CAC40, parmi lesquels Danone, Sanofi ou Total qui suppriment des emplois alors qu’elles versent des dividendes et profitent de l’argent public.

    En lieu et place des traditionnels vœux de nouvelle année, les salariés de Michelin ont appris que leur direction souhaitait supprimer 2300 emplois sur trois ans : 1200 dans les activités industrielles, et 1100 dans les activités tertiaires du groupe. « Il s’agit de l’un des plus grands plans sociaux qu’ait lancé l’entreprise alors que les usines tournent à plein régime et que le groupe fait 1,7 milliard d’euros de bénéfice », a réagi avec colère et surprise Jérôme Lorton, délégué syndical central Sud chez Michelin et cité par Le Monde.

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  • Soutien à l’école des tritons

    Posté par "Naturalistes en lutte"  le

    zad nddl Appel à soutenir la construction de l' » école des tritons » sur une bâtisse historique détruite par le projet d’aéroport.

    Nous appelons aujourd’hui à soutenir la construction de l' » École des tritons » sur la zad de Notre-Dame-des-Landes, lieu de formation ouvert sur un jardin et sur le bocage qui s’inscrit dans la continuité de l’histoire et des pratiques des « naturalistes en lutte ».

    Pour donner vie à ce projet en 2021, nous avons besoin de récolter 20,000 euros pour financer les coûts liés à la collecte de matériaux et d’outils qui permettront de réaliser les premières étapes d’auto-construction. Une campagne de financement contributif hello asso vient d’être lancée en cette fin d’année.

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  • Verdict du procès des attentats

    Éditorial de Cartooning for peace
    Le 16 décembre 2020 marque la fin d’un procès historique après trois longs mois d’audience, interrompus par la crise sanitaire et trois attaques terroristes qui ont endeuillé la France cet automne.
    La cour d’assise spéciale de Paris a condamné quatorze personnes reconnues complices des terroristes par des peines allant de quatre ans de prison à la perpétuité.
    En l’absence des auteurs des attaques de 2015 – Amédy Coulibaly et les frères Kouachy, abattus par les forces de l’ordre au moment des faits -, Richard Malka, l’avocat de Charlie Hebdo, dont la plaidoirie fera date, évoque dans un article paru dans Charlie Hebdo le « procès d’une nébuleuse » : « En tant qu’avocats des parties civiles, nous n’étions pas animés d’un esprit de vengeance, mais de la volonté de comprendre. Nous voulions que justice soit rendue. Elle s’est exprimée […] Ça a été le procès d’une nébuleuse. Mais le message de la justice est que toute personne qui participe, d’une manière ou d’une autre, à la nébuleuse du terrorisme encourt des peines de prison très sévères. »

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  • En annonçant deux EPR à Penly, EDF prépare un inacceptable fait accompli

    EDF vient d’annoncer que son conseil d’administration avait choisi le site de Penly (Seine-Maritime) pour y accueillir deux prochains réacteurs EPR. En 2009, cette centrale avait déjà été retenue pour accueillir un premier projet d’EPR, annulé par François Hollande en 2012.

    Si cette annonce n’est malheureusement pas une surprise, elle constitue un pas de plus dans le fait accompli que pratique actuellement EDF avec la complicité de l’État. Si aucune décision de nouvelle construction n’est officiellement censée advenir avant la mise en service de l’EPR de Flamanville, les discussions en cours entre EDF et le gouvernement montrent que tout est mis en place pour présenter la construction de nouveaux réacteurs comme inéluctable.

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  • Pesticides dans les fruits et légumes : les efforts insuffisants de la grande distribution


    Alors que les néonicotinoïdes ont fait leur grand retour dans la filière de la betterave et que le glyphosate ne sera finalement pas interdit en France, Greenpeace France publie aujourd’hui un état des lieux sur les engagements de sept enseignes françaises en matière de réduction des pesticides. Après cinq ans de campagne auprès de la grande distribution , Greenpeace constate qu’aucune enseigne n’a réussi à réduire sérieusement l’usage de pesticides, bien que la quasi-totalité se soit néanmoins positionnée sur la question.

    Un problème pris en considération… mais sur de trop faibles volumes
    “En cinq ans, un vrai changement des mentalités s’est opéré et les enseignes ont, pour la plupart, réellement pris le problème des pesticides au sérieux, constate Laure Ducos, chargée de campagne Agriculture et alimentation à Greenpeace France. Cela s’est traduit par la mise en place d’états des lieux, de plans ou de démarches de progrès. Malheureusement, le compte n’y est pas : bien que de nombreuses filières de fruits et légumes soient concernées, cela reste dans le cadre des marques de distributeurs, qui représentent in fine de faibles parts du volume total vendu par chaque enseigne. Il y a un vrai sujet sur les marques nationales, c’est-à-dire les marques qui n’appartiennent pas aux enseignes et qui constituent le plus gros des volumes vendus dans la grande distribution.

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