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sectes;dérives sectaires

  • Quel avenir pour la Miviludes suite à la démission de sa cheffe ?

    Lettre ouverte collective à l’attention de la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer chargée de la Citoyenneté

    Paris, le 19 décembre 2022

    Madame la Ministre, 

    Nous avons appris jeudi 15 décembre la démission imprévue de la Cheffe de la Miviludes, magistrate détachée en poste depuis un an et demi.

    Ce départ regrettable conjugué à plusieurs postes vacants ne peut qu’inquiéter nos associations et organisations sur les capacités de la Mission à mener à bien dans la stabilité et la durée son remarquable travail d’alerte, de soutien aux victimes et de lutte contre ces dangereux phénomènes.

    Comme en atteste le dernier rapport annuel de la Mission dont nous avons tous salué la qualité, la France connaît un essor significatif des mouvements sectaires sous des formes renouvelées avec une hausse de plus de 33% de signalements, il est donc essentiel que l’Etat pérennise et accroisse au plus vite les moyens alloués à la Mission avec des effectifs permanents pluridisciplinaires retrouvant au moins le niveau connu lorsque la Mission était rattachée au Premier Ministre (15 emplois temps plein).

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  • L’Agence des médecines complémentaires et alternatives, un nouveau coup porté à la Miviludes ?

    Communiqué LDH le 22.02.2021

    L’Agence des médecines complémentaires et alternatives (A-MCA), née en septembre 2020, est une association qui affiche la volonté de « favoriser la réflexion, l’expérimentation, l’action et la formation en faveur de l’intégration cohérente, structurée et sécurisée des médecines complémentaires et alternatives ».

    Cette problématique des médecines alternatives et des mouvements sectaires associés a déjà été largement balisée par la représentation nationale, notamment dans un rapport d’enquête très fouillé, réalisé par le Sénat, en 2013, « Dérives thérapeutiques et dérives sectaires : la santé en danger »[1].

    Mais l’A-MCA entend renouveler la donne, rapprocher les positions de la médecine scientifique, de l’Etat, des structures de vigilance des phénomènes sectaires, de celles de pseudo-médecines alternatives. Problème : au-delà de cet œcuménisme affiché, le projet est d’avancer vers la légitimation de pratiques jugées problématiques par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes).

    Cet objectif a déjà été mis en scène lors de plusieurs « journées d’études » qui ont malheureusement bénéficié de la présence et de l’appui de ministres ou anciens ministres, ainsi que d’une quinzaine de députés et élus régionaux.

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