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écologie - Page 128

  • Débat sur les déchets nucléaires : le moment de vérité !

    Mercredi 17 avril, un débat public sur les déchets nucléaires doit être lancé dans le cadre du Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs 2019-2021.

    Greenpeace France considère que ce débat, qui donnera lieu à des dizaines de réunions partout en France, doit être l’occasion pour les citoyen.ne.s de se saisir d’un sujet grave dont l’empreinte écologique est largement sous-estimée.

    Avec ses 58 réacteurs et ses 60 ans de programme nucléaire, la France produit des déchets nucléaires en masse, alors qu’elle ne dispose à l’heure actuelle d’aucune solution satisfaisante pour les gérer. Aujourd’hui, environ 1,6 million de m³ de déchets radioactifs s’entassent sur le territoire national, auxquels s’ajoutera inévitablement l’amas de déchets liés au démantèlement de notre parc vieillissant

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  • Bilan du week-end national de comptage des oiseaux des jardins de janvier 2019

    Une importante mobilisation citoyenne

    10 664, c’est le nombre exact de jardins depuis lesquels les oiseaux ont été compté durant ce week-end. La plus grosse mobilisation depuis la création de ce comptage en 2013 ! Dans certains départements, comme les Deux-Sèvres, le Cantal ou les Pyrénées Orientales, le nombre de jardins participants ont plus que doublé depuis l’année dernière.
    Des oiseaux moins présents durant l’hiver

    Vous avez été nombreux à nous faire part de votre inquiétude avant et durant l’hiver, constatant un nombre très faible d’oiseaux dans les jardins. Et cela sur la totalité du pays.

    Il semblerait effectivement que cette année les oiseaux aient moins fréquenté les jardins que lord de l’hiver 2017-2018. Ce sont en moyenne 35 oiseaux par jardin qui ont été observé contre 38 l’année passée. Bien que la Mésange charbonnière, le Rougegorge familier et la Mésange bleue soient les espèces qui ont fréquenté le plus souvent nos jardins, c’est toutefois le Moineau domestique qui a été observé en plus grand nombre.

    Découvrez au fil du bilan tous les résultats de cette opération.

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  • Brésil : 100e jour de deuil pour l’environnement

    Communiqué de Greenpeace le 12 avril 2019

    Élu avec le soutien du puissant lobby agroalimentaire, Jair Bolsonaro vient de fêter son 100e jour à la tête de l’État brésilien. L’environnement, lui, est en deuil. Depuis son arrivée au pouvoir, on ne compte plus les coups de boutoir que le nouveau président a portés à la politique environnementale de son pays. Si ce travail de sape porte préjudice avant tout à la population brésilienne, en particulier aux peuples autochtones, il a aussi des répercussions sur notre assiette et notre climat.

    1. Neutralisation du ministère de l’Environnement

    Avant même son élection, le nouveau président avait annoncé qu’il supprimerait le ministère de l’Environnement. Les nombreuses critiques l’ont contraint à renoncer à ce projet, mais il n’en a pas moins réussi à totalement démanteler le ministère. Tout d’abord, il a nommé à sa tête un avocat d’affaires, Ricardo Salles. Alors qu’il était secrétaire à l’environnement de l’État de São Paulo, il a été condamné pour fraude administrative au profit de compagnies minières, et a déclaré que le changement climatique est un problème « secondaire ».
    Ensuite, le président Bolsonaro a adopté une flopée de mesures et de décrets visant à affaiblir le ministère de l’Environnement en le privant, à petit feu, de ses moyens d’action.

    2. Liquidation des territoires autochtones

    Il a privé la Fondation nationale de l’Indien (FUNAI) de sa responsabilité de délimiter les territoires indigènes, la transférant au ministère de l’Agriculture. Teresa Cristina, à la tête de ce ministère, a déclaré être « favorable au développement de l’agro-négoce sur les terres indigènes ». Selon la FUNAI, 115 territoires indigènes étaient en attente d’être démarqués au début de l’année.
    Ces mesures mettent en péril la forêt amazonienne, où se situent la plupart des territoires indigènes, et aggravent la détresse des peuples autochtones et les violences qu’ils subissent.
    Les terres indigènes, qui représentent 13 % du territoire brésilien, constituent un rempart contre la destruction de la forêt : seulement 2 % de la déforestation de la forêt tropicale a lieu à l’intérieur des territoires autochtones.

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  • Lactalis fait des économies sur le dos de l’environnement

    Communiqué de FNE le 08.04.2019

    Quatre litres par seconde : c’est la quantité de substances polluantes déversée par la fromagerie Etoile du Vercors dans un cours d’eau, l’Isère, en continu depuis 1942. Une pollution colossale, pour laquelle cette filiale du premier groupe mondial laitier et fromager Lactalis vient enfin d’être condamnée à 100 000 € d’amende dont la moitié avec sursis. Un montant loin de compenser les dommages sanitaires et environnementaux pour France Nature Environnement et la FRAPNA Isère, qui rappellent qu’à ce jour, le rejet de ces substances toxiques n’a pas cessé.

    Lactalis fait des économies sur le dos de l’environnement

    On aurait pu croire que le rachat de l’Etoile du Vercors par un grand groupe ayant pignon sur rue en 2011 allait conduire rapidement à l’assainissement des effluents de cette fromagerie. Il n’en a rien été : loin de se soumettre aux différentes injonctions de l’administration à régulariser sa situation, Lactalis les a au contraire déférées devant le tribunal administratif de Grenoble. Le premier groupe mondial laitier n’a, en parallèle, pris aucune mesure pour limiter la pollution de l’Isère.

    Fort heureusement, la justice administrative a, le 28 décembre 2018, mis en demeure la société Etoile du Vercors de mettre en œuvre une solution de traitement de ses effluents dans un délai de neuf mois à compter de cette date. Mais surtout, un procès a eu lieu devant le tribunal correctionnel, mettant en lumière la gravité de la pollution : chaque année, 200 tonnes de produits sont déversées dans le cours d’eau, dont 28 substances chimiques comme l’Hypochlorite de soude 47/50, un extrait de javel très toxique pour les organismes aquatiques, ou encore le PENNGAR NPH, un nettoyant liquide acide oxygéné, apprécié de l’industrie agro-alimentaire pour sa puissante action dégraissante et oxydante.

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  • Comment protéger au moins 30% des océans d’ici 2030

    Greenpeace publie aujourd’hui une étude scientifique qui démontre comment protéger 30% des océans d'ici 2030. Elle a été réalisée en collaboration avec les universités de York et d’Oxford.

    Menaces sur les océans

    Les écosystèmes marins de haute mer sont (comme les forêts) une pompe biologique : ils captent le dioxyde de carbone en surface et le stockent dans les profondeurs. Sans ce service essentiel, notre atmosphère contiendrait 50% de CO2 en plus, et la hausse des températures rendrait la terre inhabitable.

    Sauf que les océans font face à des menaces de plus en plus nombreuses et de plus en plus prégnantes. L’accumulation des impacts liés aux activités humaines, comme la surpêche, la pollution au plastique, additionnée aux changements climatiques fragilisent les océans. La haute mer recèle des trésors qui aiguisent l’appétit de nombreuses industries. Etant par définition en dehors des eaux territoriales, elle ne fait l’objet d’aucune réglementation. C’est quasiment une zone de non-droit où prime la règle du premier arrivé premier servi. C’est un bien commun qui appartient à tout le monde, mais qui ne bénéficie qu’à un tout petit nombre.

    La pression exercée sur les océans par les activités humaines et aggravée par les dérèglements climatiques a entraîné le déclin de nombreux écosystèmes marins, mais il y a encore de l’espoir pour les océans.

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  • Barrage de Caussade : l'illégalité du projet confirmée

    Par FNE le 03.04.2019

    Illégal sur le fond. Ce jeudi 28 mars 2019, le tribunal administratif de Bordeaux vient de rejeter les demandes des promoteurs (le Syndicat Départemental des Collectivités Irrigantes de Lot-et-Garonne) du barrage de Caussade, retenue d'eau de 920 000 m3 dans le Lot et Garonne. Suite à cette décision, qui conforte les demandes de France Nature Environnement, notre fédération

    Un projet qui ne tient pas sur le plan juridique
    Nouvel épisode dans le désolant feuilleton du barrage de Caussade : il donne, pour la 5ème fois, raison à France Nature Environnement et sa fédération régionale, la SEPANSO. En effet, par sa décision du 28 mars portant sur le fond de l'affaire, le tribunal administratif de Bordeaux confirme le bien-fondé du retrait par la Préfète de l'arrêté autorisant la retenue de Caussade. Après avoir étudié l’ensemble du dossier, la justice confirme donc que le projet est bel et bien illégal.
    Ce projet, c’est celui d’une digue devant barrer le ruisseau de Caussade. Objectif affiché : créer un lac artificiel de 920 000 m3 pour l’usage d’une vingtaine d'irrigants. Le tribunal rappelle que ce projet ne répond en rien à une gestion soutenable de l'eau pour les habitants d’un territoire où l’on manque d’eau régulièrement. En effet, il souligne que ce projet est incompatible avec deux textes : la directive-cadre sur l’eau et le SDAGE (Schéma Directeur d'aménagement et de gestion des Eaux) du bassin Adour-Garonne qui, tous deux, fixent des objectifs de bon état de la ressource en eau et des milieux aquatiques. L’absence de « contribution du projet à l’adaptation des productions agricoles au changement climatique » est sanctionnée. En clair : dans un contexte où l’eau se fait de plus en plus rare, le barrage se remplira de plus en plus difficilement, et n’est donc en rien une solution.


    L’urgence de remettre en état le site ravagé
    Les premières victoires juridiques des associations ont poussé des délinquants environnementaux à agir en force en novembre dernier. En toute illégalité, la Coordination Rurale, syndicat aux manettes de la Chambre d’agriculture du département, a pris des pelleteuses, saccagé la nature et revendiqué « l’inauguration » de la digue barrant le ruisseau de Caussade. Un vrai racket de l’eau contre lequel l’État n’a jamais sérieusement pu réagir localement, face à des années d’intimidations par des personnes déjà condamnées pour agressions et dégradations.
    La nouvelle décision de justice de ce 28 mars confirme ce que France Nature Environnement dénonce : ce barrage est fondamentalement illégal. Afin de retrouver sa crédibilité en matière de gestion partagée de l'eau, et particulièrement sur le bassin Adour Garonne, l'État doit organiser de toute urgence la remise en état du site mais aussi obliger à la compensation des dommages d’ores et déjà réalisés sur la nature.
    Il ne peut en effet y avoir aucune complaisance avec la délinquance écologique, avec les destructions de milieux et d’espèces protégées, avec la prise de risques pour la sécurité publique : le non-respect des règles qui s'appliquent à tous n'aboutira qu'à des guerres de l'eau, loin d'une gestion partagée. Cela est d'autant plus important dans un département où un climat délétère s'est installé depuis plusieurs années pour l’intérêt privé de quelques-uns.

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  • Défi : produire des batteries éthiques

    L’exploitation des batteries des voitures électriques est liée à de nombreuses atteintes aux droits humains. Aujourd’hui, nous lançons un défi aux industriels de produire une batterie éthique dans les cinq ans à venir. Explications.

    Les batteries lithium-ion, avec lesquelles fonctionnent les voitures électriques et les matériels électroniques, sont liées à des atteintes aux droits humains, notamment au travail des enfants en République démocratique du Congo (RDC), et à des risques environnementaux qui pourraient saper leur potentiel écologique.

    Trouver des solutions efficaces à la crise climatique est un impératif absolu et les voitures électriques sont une part importante de cette réponse. Cependant, sans changements radicaux, les batteries qui alimentent ces véhicules verts continueront d’être ternies par des atteintes aux droits humains.

    Lire aussi : Les voitures électriques roulent encore sur les droits humains

    Violations des droits humains et extraction des minerais

    Si les véhicules électriques sont la clé pour que l’industrie automobile puisse s’écarter des énergies fossiles, elles ne sont pas encore aussi éthiques que certains fabricants aimeraient nous le faire croire.

    Des années de pratiques industrielles non réglementées ont des répercussions néfastes sur les droits fondamentaux et l’environnement – force est de constater que l’action des gouvernements et de l’industrie est insuffisante.

    Malgré les projections selon lesquelles la demande de cobalt atteindra 200 000 tonnes par an d’ici 2020, aucun pays n’exige légalement des entreprises qu’elles rendent compte publiquement de leur chaîne d’approvisionnement en cobalt.

    Plus de la moitié des ressources mondiales en cobalt provenant du sud de la RDC, la probabilité que les batteries qui font rouler les voitures électriques soient liées au travail des enfants et à d’autres violations des droits humains est plus qu’élevée.

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