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écologie - Page 128

  • La Grande Traversée de l'Argonne : inscrivez-vous pour le 8 juin 2019

    Evènement sportif et culturel traversant l’Argonne destiné aux traileurs, randonneurs cyclistes ou cavaliers …

    Qu’est ce que la GTA ?

    La GTA est plus qu’un événement, c’est un projet de développement durable de l’Argonne qui réunit les associations environnementales, culturelles ou sportives, les collectivités locales et les habitants autour d’un événement contribuant à la reconnaissance du territoire et à la valorisation des patrimoines sous le signe du « défi partagé » et du développement durable. Parallèlement à cette manifestation, l’association a pris contact avec Go-France qui cherche à relancer le tourisme en milieu rural à travers une application pour smartphone, sorte decerf-rando.png?w=270&h=376 géocaching adapté au parcours de la GTA mettant en valeur les produits du terroir, les savoir-faire et les habitants de l’Argonne.

    La GTA constitue à ce titre, un vrai moyen de mobilisation populaire et est conçue pour porter largement la reconnaissance de l’Argonne avec ses habitants. C’est un objectif à moyen et long terme difficile mais le réseau d’Argonne PNR compte aujourd’hui un millier de contacts. L’objectif est bien, par une action citoyenne de faire connaître l’Argonne en dehors de ses limites administratives et naturelles. L’ambition de l’association est d’obtenir une reconnaissance régionale de la GTA au même titre que la Traversée des Vosges et la Transardennaise®.
    Cet événement associatif est ouvert à tout public. Il cherche à valoriser les communes du territoire et à réunir l’ensemble des acteurs associatifs, touristiques et socio-économiques. Elle vise la cohésion sociale et territoriale autour d’un projet de développement durable et solidaire.

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  • Monsanto : faux groupes de fermiers, vrais lobbyistes

    Le 16 mai 2019

    L’unité Unearthed de Greenpeace a enquêté pendant plusieurs mois sur Bayer-Monsanto et ses pratiques de lobbying. Le résultat de leurs investigations est effarant. Retour sur cette enquête publiée en octobre 2018.
    Agriculture et Liberté.

    C’est le nom d’un (faux) groupe d’agriculteurs français qui assurent s’être “unis pour protéger [leur] mode de vie et [leurs] moyens de subsistance” et défendre l’agriculture et la production alimentaire en France.
    Scandale et Propagande.

    En réalité, ce groupe est composé en partie de faux fermiers. Il s’agit d’une campagne menée par Red Flag, organisation de lobby qui travaille pour Monsanto, et qui a créé ce genre d’entité dans au moins sept pays d’Europe pour “donner des informations factuelles” aux agriculteurs et aux citoyens afin qu’ils puissent se faire leur propre avis sur le glyphosate.

    Leur mission ? Se présenter dans les salons et foires agricoles afin de vanter les bienfaits du glyphosate. Dans leur enquête, nos chargé.e.s d’investigation ont notamment retrouvé des témoignages d’hôtesses présentes dans certains de ces salons, qui affirment avoir été briefées pour distribuer des documents de “clarification de la vérité” sur le pesticide et à recueillir des signatures pour en défendre l’utilisation.

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  • Irrigation : la justice annule des autorisations de prélèvement d’eau

    Communiqué de la LPO le 13.05.2019

    Saisi par cinq associations de protection de l’environnement, le tribunal administratif de Poitiers vient d’annuler les arrêtés autorisant les irrigants des bassins versants du Marais poitevin et de la Charente amont à prélever dans les milieux naturels 140 millions de mètres cubes d’eau* chaque année sur 5 ans (Marais poitevin) et 15 ans (Charente amont).

    Des prélèvements d'eau incompatibles avec le bon état des milieux naturels

    En Poitou Charentes, les bassins versants du Marais Poitevin et de la Charente amont font l’objet de prélèvements d’eau par les agriculteurs irrigants depuis les années 1980 afin de subvenir à la demande des cultures gourmandes en eau en été (maïs principalement).

    Dans cette région où l’agriculture intensive domine les paysages, ces prélèvements ont notoirement accru le déficit hydrologique : la demande en eau pour l’irrigation agricole dépasse depuis longtemps les ressources disponibles dans les milieux naturels, créant une situation de déficit chronique particulièrement néfaste pour les milieux aquatiques et mettant en péril l’alimentation en eau potable des populations.

    Cette situation, non conforme aux objectifs de la Directive européenne Cadre sur l’Eau, et en particulier au principe de gestion équilibrée de la ressource en eau, a conduit l’Etat à classer ces bassins versants en « zone de répartition des eaux » en 1994 et à mettre en place une gestion collective des prélèvements d’eau par des organismes uniques regroupant les irrigants de ces bassins versants.

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  • Nourrissage des oiseaux, quand et pourquoi arrêter ?

    Communiqué de la LPO

    Le nourrissage des oiseaux est pratiqué par des millions de personnes dans leur jardin ou sur leur balcon, et il est bien souvent vital pour de nombreuses espèces durant les périodes de pénurie. Un nourrissage permanent peut cependant avoir des conséquences néfastes et mettre en danger certaines populations d’oiseaux.

    Ainsi, la LPO conseille aux Français de nourrir les oiseaux uniquement en période de froid prolongé, soit en général de la mi-novembre à fin mars. En Angleterre, où les conditions climatiques sont plus rudes, les ornithologues encouragent de le faire toute l’année pour augmenter la productivité de l’avifaune des jardins.


    Risques de transmission de maladies

    En période chaude où la prédominance des maladies est plus forte qu’en hiver, le rassemblement d’individus de différentes espèces autour des points de nourrissage peut favoriser la propagation de plusieurs infections telles que la trichomonose, qui affecte notamment les verdiers et les pinsons. Même en hiver, pensez à nettoyer régulièrement les mangeoires et les abreuvoirs pour en améliorer l’hygiène.


    Un effet sur les taux de prédation

    La concentration engendrée par le nourrissage peut faire augmenter les taux de prédation par des animaux sauvages (épervier d’Europe) ou domestiques (chats). Dans tous les cas, il est toujours bon d’appliquer quelques règles de précaution comme disposer les mangeoires dans des endroits dégagés, avec un accès facile à des perchoirs en hauteur, pour éviter la prédation par les chats.

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  • Monsanto : La LDH dépose une plainte et saisit la Cnil pour fichage illégal

    La chaîne de télévision France 2 et le journal Le Monde ont révélé le 9 mai 2019 l’existence d’un fichier mis en œuvre de manière frauduleuse par le groupe américain Monsanto.

    Il apparaît en effet que Monsanto collecte, depuis 2016, des données à caractère personnel concernant environ deux cents personnalités en France, qu’il s’agisse de journalistes, de scientifiques ou de personnalités politiques. Le traitement informatisé ainsi construit semble assorti d’informations privées, notamment les adresses personnelles, les numéros de téléphone, quand bien même ceux-ci sont sur liste rouge. En outre, chaque personnalité est évaluée sur différentes thématiques (OGM, pesticides, etc.), les notes allant de zéro à cinq, avec des commentaires (crédibilité, degré d’influence ou degré de soutien au groupe américain).

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  • L’Etat ordonne la destruction du barrage illégal de Caussade

    Il y a un mois, le tribunal administratif de Bordeaux confirmait l’illégalité du barrage de Caussade. Une décision désormais confortée par l’Etat, qui vient de prendre un arrêté décisif : la Chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne a 3 mois pour détruire la retenue d’eau construite sans autorisation. Dans un an et demi, le site devra avoir été remis dans son état initial. La protection de l’environnement passe enfin au premier plan, un soulagement pour France Nature Environnement et la SEPANSO Aquitaine, qui suivront de près la remise en état du site.

    Une position de l’Etat attendue et logique
    Après 5 décisions de justice favorables, France Nature Environnement et sa fédération régionale, la SEPANSO Aquitaine, réclamaient la remise en état du site du barrage de Caussade. En toute illégalité, la Chambre d’agriculture du département y avait permis la construction d’une digue pour barrer le ruisseau de Caussade, détruisant notamment l’habitat de plusieurs espèces protégées. Objectif affiché : créer un lac artificiel de 920 000 m3 pour un usage par une vingtaine d'agriculteurs. Mais ce projet ne répond en rien à la problématique locale, qui est de partager la ressource de la manière la plus juste, pour l’ensemble des habitants d’un territoire où l’eau manque régulièrement.
    « Afin de retrouver sa crédibilité en matière de gestion partagée de l'eau, et particulièrement sur le bassin Adour-Garonne, l'État devait impérativement organiser la remise en état du site mais aussi obliger à la compensation des dommages d’ores et déjà réalisés sur la nature », explique Michel Dubromel, président de France Nature Environnement.

     

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  • Biodiversité : urgence absolue, l’heure n’est plus aux demi-mesures !

    Communiqué de FNE

    Réunis à Paris, les scientifiques de l’IPBES rendent aujourd’hui leur rapport sur l’état de la biodiversité à l’échelle mondiale. Leur constat est édifiant : jusqu'à un million d'espèces animales et végétales pourraient être menacées d'extinction dans les prochaines décennies. Après une telle annonce, il serait irresponsable de poursuivre des politiques au rabais. Les Etats rassemblés au G7 Environnement qui se déroule actuellement à Metz sauront-ils prendre les mesures nécessaires ? France Nature Environnement rappelle que les grands axes d’action sont connus, et appelle la France à donner l’exemple en se dotant d’une ambitieuse stratégie interministérielle.

    L'Homme dépend de la nature mais la détruit méthodiquement
    Le diagnostic de l’IPBES, qui réunit des scientifiques de 132 pays, précise le déclin massif de la biodiversité dans tous les milieux et sous toutes les latitudes, ainsi que l'étendue des dommages causés par les activités humaines à toute la biodiversité, de la micro-faune des sols aux espèces marines, en passant par les insectes, les oiseaux et les mammifères. Leurs préconisations demandent expressément une réorientation des politiques publiques afin d'éviter que la situation ne s'aggrave encore et ne prenne un caractère irréversible.
    La biodiversité et les contributions de la nature aux populations sont pourtant le socle de notre alimentation, de la pureté de notre eau, de la régulation du climat… et du bon état des milieux naturels, condition même de toute vie future. L'humanité a pris l’habitude de bénéficier de ces équilibres naturels sans se rendre compte qu’ils sont vulnérables et fragilisés par notre mode de développement destructeur. "Nous devons reconnaître que le changement climatique et la perte de la nature sont tout aussi importants, pas seulement pour l'environnement, mais pour des questions économiques et de développement", a déclaré l’année dernière Robert Watson, le président de IPBES.

     

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