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écologie - Page 127

  • Camions : ces cadeaux fiscaux toxiques accordés aux poids lourds de la pollution de l’air

    Communiqué de FNE

    Trois ans après le scandale du « Dieselgate », les constructeurs automobiles soupçonnés de tromperie par l’Etat Français n’ont toujours pas été sanctionnés. Et les polémiques s’accumulent : tests sur des singes et des humains*, tricheries des camions**… A la veille de la 4ème Journée Nationale de la Qualité de l’Air, France Nature Environnement s’insurge contre un autre scandale sur le diesel : les cadeaux fiscaux accordés gazole professionnel, avantageux pour les camions les plus pollueurs.

    « Dieselgate » : 3 ans après, pas d’avancée majeure

    La pollution de l’air est le risque environnemental le plus important pour la santé en Europe, et la 3ème cause de mortalité en France derrière le tabac et l’alcool. Cela représente 52 000 décès prématurés en France, mais aussi plus de 101,3 milliards d’euros de coûts sanitaires chaque année pour la France.

    Trois ans après le « Dieselgate », qui avait permis de révéler que le secteur routier était un contributeur encore plus important qu’estimé à la pollution de l’air, les constructeurs automobiles n’ont pas été sanctionnés et la plupart des véhicules mis en cause sont toujours sur nos routes. De plus, une enquête sur la pollution des camions devait être menée par la France. Mais sur ce sujet, silence radio …

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  • Daniel Doyen, le passager des champs.

    Daniel Doyen a usé ses premières chaussures dans les terres meusiennes, il garde de cette enfance paysanne une douce nostalgie. Il met à nouveau ses souvenirs en sonnet,  ses rîmes narrent également son passage sous les drapeaux, et le temps qui passe inexorablement, de vingt ans à quatre fois vingt ans.

    poésie,daniel doyen,argonneDans sa préface, Gilles Déroche rapproche l'inspiration de Daniel Doyen de celle de Jean-Jacques Rousseau, en soulignant qu'à la différence de l'auteur des Confessions, notre poète local fait preuve d'une "belle empathie pour l'espèce humaine".

    C'est aussi pour la nature que Daniel Doyen manifeste un intérêt permanent, ainsi qu'une inquiétude certaine face aux destructions qui accablent notre environnement.

    Ce septième recueil nous le montre donc fidèle à ses engagements de toujours, et, plus que jamais, inspiré par Calliope, la muse de la poésie.

    Son ouvrage est en vente à l'Office de Tourisme (place Carnot à Vouziers), à la librairie du Centre Leclerc de la commune et chez "Verte et Blanche" (3, rue Chanzy à Vouziers).

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  • Le plastique, fléau des océans

    Communiqué de Greenpeace le 11 septembre 2018

    Chaque minute, l’équivalent d’un camion poubelle de plastique est déversé dans l’océan. Nous produisons en moyenne 300 millions de tonnes de plastiques par an et on estime qu’entre 8 et 12 millions de tonnes finissent dans nos océans... Quelles solutions pour en finir avec ce fléau ?

    L’ampleur de la contamination du milieu marin par les déchets plastiques est énorme. Une fois dans l’océan, il est très difficile, voire impossible de nettoyer ces déchets. Ils flottent dans tous les océans du monde, des régions polaires à l’équateur, à toutes les profondeurs. Des éléments de plastiques ont récemment été trouvés dans la fosse des Mariannes, l’endroit le plus profond de l’océan.

    Moins de plastique à terre, moins de plastique en mer

    Entre 60 et 80 % des débris marins sont d’origine terrestre (le reste provient notamment de l’industrie de la pêche). Les débris marins les plus courants sont constitués de matières plastiques et synthétiques qui ont des effets désastreux sur la faune marine et les oiseaux de mer. L’ingestion de débris marins touche particulièrement les tortues marines et les oiseaux de mer, mais elle n’épargne pas les autres mammifères marins et poissons. Ceux-ci avalent en général des débris marins car ils les confondent avec des proies.

    Pour Greenpeace, éliminer le plastique à la source est la meilleure solution pour lutter contre cette pollution des océans. Utiliser des matières qui peuvent subsister pendant plusieurs centaines d’années pour des produits à usage unique comme les emballages ou les pailles est tout simplement aberrant !

    D’après les organismes de surveillance de la pollution des plages, les bouteilles sont le type de déchet plastique le plus fréquemment retrouvé sur nos rivages.

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  • Climat : Société Générale visée par des actions de “nettoyage” partout en France, et aussi à Vouziers

    À l’occasion de la journée de mobilisation pour le climat, 38 actions de “nettoyage” ont été menées dans des agences Société Générale par des groupes des Amis de la Terre et Action Non-Violente COP21. Ils appellent la banque, n°1 des énergies sales, à mettre fin à ses soutiens aux énergies fossiles, et notamment au projet texan de terminal d’export de gaz de schiste Rio Grande LNG.

    Dans ce cadre, une action a été menée ce jour à Vouziers. Voici le communiqué qui relate cette mobilisation.

    Scène inédite ce matin à l’agence de la Société Générale de Vouziers: 22 membres du collectif citoyen Ardennes ANV-COP21 (Action Non Violente-Cop21) sont entrés munis de seaux, d’éponges et de balais pour faire le ménage de la banque, qui continue d’apporter son soutien aux industries fossiles les plus polluantes et impactantes pour les populations : le gaz de schiste, le charbon, les sables bitumineux, les forages en eaux profondes et en Arctique, les terminaux de gaz naturel liquéfié. Ils répondaient à un appel national à mener des actions pour dénoncer la politique climaticide de la banque Société générale

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  • Haute mer : le traité de la dernière chance

    C’est une opportunité historique qui se présente à nous : les négociations onusiennes sur le Traité mondial sur la haute mer vont enfin s’ouvrir. Greenpeace s’est battue pendant des années pour qu’un tel traité soit adopté. Les enjeux sont immenses. Les scientifiques parlent de “la dernière chance pour les océans”. Et c’est exactement de cela dont il s’agit.

    Pourquoi l’adoption de ce traité est-elle si importante ?

    C’est incroyable mais vrai : à l’heure actuelle, l’espace océanique se situant au-delà des frontières nationales (aussi appelé la haute mer) ne fait l’objet d’aucune protection. C’est le far west. Il existe différents textes et organisations portant sur la haute mer, mais ils régulent principalement son exploitation et n’ont pas pour objet de la protéger.

    Aujourd’hui, nous avons une chance de changer cela : un traité mondial pourrait rendre possible la création d’un vaste réseau d’aires marines protégées, couvrant au moins 30% des océans d’ici à 2030.

    Les océans sont un immense réservoir de nourriture pour les animaux marins et les êtres humains. Sans eux, nous ne pourrions pas survivre sur cette planète. Ce ne sont pas seulement d’immenses réserves d’eau salée. C’est tout un monde grouillant de vie qui s’étend à perte de vue, l’habitat d’une biodiversité exceptionnelle, dont des tortues, des baleines, des requins, des dauphins, et tellement plus. Au plus profond, sur le plancher océanique, des récifs coralliens et des jardins d’éponges foisonnent dans l’obscurité, offrant ainsi un refuge pour les poissons d’eaux profondes et de nombreuses autres créatures. Nous commençons à peine à explorer ce monde mystérieux, mais une chose est d’ores et déjà claire : si nous ne le protégeons pas dès maintenant, nous le perdrons avant même d’avoir vraiment fait sa connaissance

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  • Un rapport dicté par les lobbies préconise la construction de 6 EPR : un délire aussi dangereux qu’irréaliste

    Communiqué du réseau "Sortir du Nucléaire' du 30 août 2018.

    Selon Les Echos, un rapport commandé par le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire et le Ministère de l’Économie et des Finances préconiserait la construction rapide de 6 réacteurs nucléaires EPR. Le Réseau “Sortir du nucléaire" dénonce une fuite en avant aussi dangereuse qu’irréaliste et une nouvelle preuve de l’emprise du lobby nucléaire (civil et militaire) sur le gouvernement



    Un rapport dicté par EDF ?

    Rédigé suite à une mission lancée par les deux ministères, ce rapport concernant "le maintien des capacités industrielles de la filière nucléaire en vue de potentielles nouvelles constructions de réacteurs » a été confié à Yannick d’Escatha, ancien administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et actuel conseiller du président d’EDF, et Laurent Billon, ex-délégué général à l’armement.

    Quelle que soit l’importance qui devrait lui être accordée, le statut des rapporteurs fournit une énième preuve de la complaisance, voire de la soumission du gouvernement au lobby nucléaire (civil et militaire). Quoi de plus simple que de laisser EDF dicter elle-même ses souhaits par la voix de son conseiller ? On comprend la gêne de Nicolas Hulot face au passage en force de ses services et à la perspective de cette énième couleuvre à avaler !

    Ce rapport prônerait la construction de 6 réacteurs EPR dans la prochaine décennie, le premier chantier commençant en 2025 pour une mise en service en 2035. Comment accorder le moindre crédit à une telle proposition, au vu du fiasco de l’EPR de Flamanville, criblé de malfaçons, qui accumule les retards et a vu son coût quadrupler ? Comment EDF SA, qui est en quasi-faillite, qui peine à financer la gestion de ses déchets et le démantèlement de ses installations, et qui doit être portée à bout de bras par l’État, peut-elle sérieusement envisager ces projets de construction ?

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  • Démission de Nicolas Hulot : sincèrement triste, regrettablement juste

    France Nature Environnement prend acte de la décision de Nicolas Hulot et salue son engagement et de ses efforts sincères tout au long de l'année écoulée.

    Pour Michel Dubromel, président de France Nature Environnement, « nous partageons l’analyse de Nicolas Hulot : les enjeux écologiques ne sont pas suffisamment pris en compte par le gouvernement, dans lequel le ministre de la Transition était trop souvent isolé dans ses orientations exigeantes. Malgré ses efforts, le bilan de la première année est maigre sur le plan concret. L’écart entre l’urgence et la gravité des problèmes, dont nous constatons chaque jour la réalité, et les timides avancées, voire parfois les régressions, est trop fort ».

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