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écologie - Page 130

  • Boues rouges : Alteo enfin contraint de respecter les normes

    Pendant plus de 60 ans, la production d’alumine à Gardanne s’est accompagnée du rejet de plus de 20 millions de tonnes de boues rouges, puis de liquide, dans la Méditerranée. Aujourd’hui, la justice a contraint Alteo à respecter les normes, alors qu’ils bénéficiaient d’une dérogation depuis décembre 2015. France Nature Environnement et ses fédérations régionale et départementale saluent cette décision qui va dans le sens de la protection de la biodiversité rare du Parc National des Calanques.

    Une victoire pour la mer Méditerranée et sa biodiversité

    Aujourd’hui, le tribunal administratif de Marseille vient de donner raison à France Nature Environnement, ses fédérations régionale et départementale ainsi que d’autres associations en imposant à Alteo une mise aux normes du rejet liquide envoyé par 300 mètres de fond dans la Méditerranée, au plus tard avant le 31 décembre 2019. Un traitement complémentaire des rejets en mer sera ainsi mis en place très rapidement par Alteo, permettant d’atteindre une qualité des eaux conformes aux normes en vigueur. Dans ce nouveau contexte, le mouvement France Nature Environnement demande également l’arrêt total du rejet des effluents liquides en mer dans la zone cœur du Parc National des Calanques par une réutilisation de ces eaux dans le procédé industriel et/ ou par leur envoi en station d’épuration.

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  • Perte d’alimentation électrique externe à la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine

    L'autorité de sûreté nucléaire a publié le 18 juillet un communiqué concernant un début d'incendie dans un transformateur de la centrale de Nogent-sur-Seine.

    En voici la teneur ;

    " À la suite d’un incendie survenu le 17 juillet vers 22h sur un transformateur de la centrale de Nogent-sur-Seine, le réacteur 2  - actuellement en arrêt pour maintenance - a perdu ses alimentations électriques externes. Le cœur du réacteur était complétement déchargé, le combustible se trouvant dans la piscine de refroidissement.

    Le groupe électrogène disponible a alors assuré l’alimentation électrique des installations, en particulier le refroidissement de la piscine. Le second groupe électrogène était en maintenance.

    EDF a mis en place une organisation adaptée et a alerté l’ASN vers minuit.

    Le dispositif d’astreinte de l’ASN a été mobilisé, au niveau national et local, pour suivre en temps réel l’événement avec son appui technique l’IRSN.

    L’incident a été clos vers 5h00 avec le rétablissement d’une alimentation électrique externe. Il n’a pas eu de conséquence sur les personnes et l’environnement."

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  • Soudures défectueuses sur le chantier de l’EPR de Flamanville : le Réseau “Sortir du nucléaire“ et Greenpeace France portent plainte

    Voici quelques mois, des soudures défectueuses ont été détectées sur des tuyauteries du circuit secondaire de l’EPR de Flamanville ; plus d’un tiers d’entre elles seraient concernées. Ce 18 juillet 2018, le Réseau “Sortir du nucléaire“ et Greenpeace France déposent plainte à ce sujet contre EDF, Framatome et contre X pour 10 infractions devant le procureur de la République de Cherbourg.

    En effet, les industriels ont laissé fabriquer et installer sur le chantier ces tuyauteries dont les soudures ne correspondaient pas aux exigences de sûreté, et omis d’en informer l’Autorité de sûreté nucléaire. Nous ne laisserons pas l’industrie nucléaire jouer la tactique du fait accompli !

    Des soudures non-conformes sur des équipements cruciaux

    Lors de la conception de l’EPR de Flamanville, EDF avait décidé que certains composants parmi les plus essentiels relèveraient du principe d’ « exclusion de rupture ». N’étant surtout pas censés rompre, ces équipements étaient supposés présenter une qualité de conception et de fabrication à toute épreuve. Leur rupture étant de ce fait supposée impossible, EDF pouvait se dispenser d’en étudier les conséquences. C’était le cas, notamment, de la cuve de l’EPR.

    Or d’autres équipements sont concernés par ce principe. Après la cuve de l’EPR, ce sont des soudures du circuit secondaire, qui transfère la vapeur sous pression des générateurs de vapeur vers les turbines, qui sont concernées par un nouveau scandale.

    Le 22 février 2018, EDF a dû rendre public ce nouveau défaut, qui faisait l’objet d’échanges avec l’ASN depuis plus d’un an. Ainsi, lors de la préfabrication de ces soudures, en 2012 et 2013, EDF n’avait pas transmis à son sous-traitant Framatome (anciennement Areva) les prescriptions renforcées permettant d’atteindre le niveau de qualité supérieur exigé. Le problème aurait été détecté dès 2015 en usine ; l’ASN n’en a cependant été informée que début 2017. Par ailleurs, ces exigences renforcées n’auraient pas été transmises pour les soudures réalisées à partir de 2016 sur le chantier, si bien que de nouveaux défauts y ont été découverts.

     

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  • Demandez un moratoire de cinq ans sur la chasse de deux oiseaux menacés

    Le ministère de la transition écologique et solidaire a ouvert une consultation publique concernant le renouvellement des moratoires sur la chasse de deux oiseaux menacés, le courlis cendré et la barge à queue noire. Afin d'inciter le gouvernement à suspendre leur chasse pendant au moins 5 ans, France Nature Environnement vous invite à vous mobiliser jusqu'au 31 juillet.

    Pourquoi faut-il se mobiliser en faveur de ces deux oiseaux ?

    Le courlis cendré et la barge à queue noire sont menacés au niveau mondial : ils sont classés sur la Liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, indicateur largement reconnu au plan scientifique qui évalue le risque d’extinction des espèces à court et moyen terme. Ces oiseaux sont encore plus menacés au niveau national puisque la Liste rouge française les a classés comme « vulnérables ».

    Chez tous nos voisins européens, ces deux oiseaux sont protégés. La France est le dernier pays d’Europe où la barge à queue noire et le courlis cendré sont encore chassables. De plus, les accords internationaux sur les oiseaux migrateurs, signés par la France, prévoient que ces espèces ne doivent pas être chassées. Bien des raisons qui poussent France Nature Environnement à militer pour la suspension de leur chasse pour obtenir à terme leur stricte protection.

    Vous aussi vous souhaitez obtenir cette suspension de la chasse ? Dites-le au gouvernement à l'occasion de la consultation publique.

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  • 17e Coordination européenne à Rouen : déjà 50 territoires mobilisés pour le Tour Alternatiba !

     Le tour Alternatiba sera à Charleville le premier août, avec une étape le soir et passera à Attigny le 2 août à midi

     En attendant, voici une synthèse du projet porté par ce tour.

    Rouen, le 16 juillet 2018 – Alors que le Tour Alternatiba a déjà sillonné 1600 km pendant cinq semaines sur 50 étapes et témoigne déjà d’un grand succès de mobilisation citoyenne, la 17e Coordination européenne d’Alternatiba et d’ANV-COP21 s’est réunie à Rouen du 13 juillet au 15 juillet. 56 personnes, représentant 16 territoires [1], étaient présentes.   

    Parti le 9 juin dernier de Paris pour atteindre Bayonne le 6 octobre, le Tour Alternatiba a déjà parcouru 50 étapes et rassemblé plus de 17 500 personnes à seulement un quart du trajet global. A Clermond-Ferrand, La Rochelle, Nantes, Redon ou encore Rennes, le Tour Alternatiba a permis de rassembler les porteurs d’alternatives concrètes permettant de lutter contre le dérèglement climatique : parcs éoliens citoyens, AMAP ou circuits courts dans les cantines, monnaies locales et de nombreuses autres initiatives portant sur tous les secteurs de la transition écologique et sociale : finance, économie, alimentation, éducation, énergie, citoyenneté, solidarité internationale, reconversion industrielle…

    Le Tour Alternatiba est également l’occasion de mettre en lumière les luttes de résistance aux projets climaticides menées par les citoyens. Projets alternatifs à Notre-Dame-des-Landes, résistance au projet de centre commercial Europacity à Gonesse, lutte contre le nucléaire à Dampierre-en-Burly… les cyclistes ont pu découvrir et rencontrer celles et ceux qui résistent au quotidien.

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  • Mode detox : où en est le secteur textile ?

    Il y a sept ans, Greenpeace lançait sa campagne Detox. Le but : dénoncer l’utilisation de produits chimiques toxiques par l’industrie textile et l’inciter à adopter des pratiques plus respectueuses des consommateurs et de l’environnement. Même si d’importants progrès restent à faire, des avancées majeures ont été obtenues grâce à votre mobilisation !

    En 2011, les marques de vêtements que nous avons contactées nous ont dit que les produits chimiques dangereux étaient indispensable à la fabrication de nos vêtements, qu’elles ne connaissaient pas vraiment leurs sous-traitants et qu’aucun changement ne serait possible. Nous avons décidé de ne pas baisser les bras, et vous avez décidé de relever le défi “Detox” à nos côtés.

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  • Révélations inquiétantes sur la pollution de Sanofi à Lacq

    Pointée du doigt il y a quelques années lors du scandale de la Dépakine*, l’entreprise Sanofi fait de nouveau parler d’elle. Cette-fois, ce sont les colonnes de son site chimique de Mourenx, dans le bassin industriel de Lacq, qui posent question : un rapport met en évidence des rejets de matières dangereuses à des taux astronomiques, bien loin des seuils autorisés. La santé des riverains est directement menacée, tout comme l’environnement. France Nature Environnement et la Sepanso 64 demandent l’arrêt immédiat des pollutions, quitte à envisager la fermeture administrative du site

    Pollution massive de l’air et manquements graves de l’industriel

    Le bassin industriel de Lacq regroupe des industries chimiques, dont une vingtaine d’installations Seveso qui émettent plus de 140 polluants dans l’air. Sanofi, premier industriel à s’être implanté sur la plateforme de Mourenx dès sa création en 1975, a l’autorisation de rejeter 5 composés organiques volatils (bromopropane, toluène, isopropanol, valéonitrile et propène) dans l’air dans la limite globale de 110 mg/m3. Or, il en émet en réalité 770 000 mg/m3… soit 7 000 fois plus que la norme autorisée.

    Parmi ces 5 substances, le bromopropane, qui entre dans la fabrication du Valporate de Sodium (Dépakine), se démarque dangereusement. Sa valeur limite d’émission est fixée à 2mg/m3, mais en octobre dernier ce sont 180 000 mg/m3 qui ont été envoyés dans l’air. La situation a empiré en mars, avec un rejet de 380 000 mg/m3. Ces deux contrôles ponctuels ont révélé un dépassement de 90 000 fois et 190 000 fois la norme sur deux colonnes d’abattages (qui traitent les gaz avant de les rejeter dans l’air).

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