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écologie - Page 133

  • Catastrophe nucléaire de Fukushima : les droits bafoués

    Huit ans après le début de la catastrophe nucléaire de Fukushima, un rapport de Greenpeace Japon dénonce les violations des droits humains de la part du gouvernement japonais. Celui-ci fait appel à des travailleurs sous-payés et non protégés pour décontaminer des zones radioactives et lève des ordres d’évacuation malgré des niveaux de radioactivité très élevés, au mépris des risques sanitaires et des recommandations internationales. La crise sanitaire et humaine qui frappe le Japon est loin d’être terminée.

    Des employés sous-payés et mal protégés face aux radiations

    L’enquête menée par Greenpeace Japon dans les zones de décontamination autour de Fukushima est édifiante : les travailleurs et travailleuses en charge de décontaminer des zones où le gouvernement veut réinstaller des familles interviennent dans des conditions inacceptables. « Dans des zones où certain-es de ces employé-es opèrent, les niveaux de radiation enregistrées auraient déclenché une procédure d’urgence s’ils avaient été relevés à l’intérieur d’une installation nucléaire, s’alarme Shaun Burnie, expert en nucléaire pour Greenpeace Allemagne. Ces employé-es n’ont reçu quasiment aucune formation en radioprotection, sont sous-payé-es, exposé-es à des niveaux élevés de radiation et risquent de perdre leur emploi s’ils parlent. Les rapporteurs spéciaux des Nations unies sur les droits humains ont raison de mettre en garde le Japon sur ces risques et violations. »

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  • Appel à marcher partout en France le 16 mars

    Notre contestation a éclos à l’automne. En hiver, sa croissance a été historique. Au printemps, elle change d’échelle. Il n’y a plus de saisons.

    Nous sommes aujourd’hui des millions, prêt·es à résister, à déployer les alternatives, à demander des comptes au gouvernement, aux multinationales, aux banques et aux institutions financières.

    Il est temps de changer de système industriel, politique et économique, pour protéger l’environnement, la société et les individus.

    Nous devons réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre dès maintenant pour limiter le réchauffement global à 1,5°C. Nous devons préserver la biodiversité, alors que nous vivons une sixième extinction de masse. Nous devons renouveler la démocratie et contraindre les décideurs et décideuses à protéger les intérêts de toutes et tous plutôt que ceux de quelques un·es. Nous devons répartir les richesses pour obtenir la justice sociale, afin de garantir une existence digne pour chacun·e. Fin du monde et fin du mois relèvent du même combat.

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  • Rassemblement à Paris pour la sortie du nucléaire en France et au Japon

    Cette année, le 11 mars sera le huitième anniversaire de la catastrophe de Fukushima.
    Le gouvernement japonais fait tout pour banaliser la radioactivité et les conséquences sanitaires et sociales de l’accident nucléaire de Fukushima, survenu en 2011. Les autorités nippones s’appuient sur des normes établies par les pronucléaires, protègent la santé (économique) de l’industrie plutôt que celle des populations, organisent une politique de retour dans des territoires contaminés et maintiennent des épreuves des Jeux Olympiques en 2020 sur des terres polluées !
    En France comme au Japon, nous dénonçons les relances et les prolongations des réacteurs nucléaires et la poursuite de nouveaux projets qui font subir à la population l’augmentation de l’exposition à la radioactivité et le risque permanent d’accident nucléaire.
    Au programme : commémoration, témoignages, concerts, prises de parole, animations, info-kiosques et goûter (apportez gâteaux, fruits et autres fantaisies : on réfléchit mieux le ventre plein !)

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  • Journée internationale des forêts

    2_Journ%C3%A9ee_internationale_des_forets.pngLa Journée internationale des forêts, une occasion de célébrer la forêt, l’arbre et le bois, dont les services multiples en font une ressource essentielle pour le développement durable.
    Suite à l’Année Internationale des Forêts en 2011, l’Organisation des Nations Unies a souhaité instaurer une journée mettant les forêts à l’honneur : le 21 Mars est ainsi devenu la Journée internationale des forêts. Partout dans le monde sont organisées des manifestations pour valoriser, protéger et fêter les forêts.

    La forêt en France

    La forêt est partagée par de multiples acteurs pour de multiples usages : elle a une fonction économique importante (source de plus de 350 000 emplois en France), une fonction sociale majeure (loisirs, culture, sport, art) ainsi qu’une fonction écologique essentielle (production d’oxygène, épuration de l’air et de l’eau, stabilisation des sols, séquestration du CO2, et abri d’une biodiversité très riche).

    Quatrième pays le plus boisé de l’Union Européenne, la France a sa Journée internationale des forêts. Cet événement permet de célébrer notre patrimoine forestier considérable et encore souvent méconnu du grand public grâce à des animations, des sorties, des colloques, des conférences ou encore des portes ouvertes.

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  • En Allemagne comme en France, les zadistes font de la résistance

    Extraits de l’article de Deutsche Welle

    Ils refusent de voir la nature détruite pour de grands projets d'aménagement et occupent des zones naturelles, rebaptisées "Zones à défendre". Coup de projecteur sur deux "ZAD", en France et en Allemagne : Notre-Dame-des-Landes, où un projet d'aéroport a été abandonné en 2018 après un demi-siècle de lutte. Et la forêt de Hambach, provisoirement à l'abri du déboisement.

    "Cela veut dire que jusqu'à l'automne 2020, la forêt de Hambach ne sera pas déboisée. À partir d'aujourd'hui il y a un moratoire pour la forêt de Hambach... Et à cet égard, je demande maintenant à tous les occupants de la forêt de quitter ce lieu." 

    550 hectares de forêt restent encore à sauver

    Armin Laschet, le ministre-président du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie, le 20 février dernier.

    Devant le parlement régional, il annonce fièrement l'accord passé avec l'entreprise d'énergie RWE, qui exploite la plus grande mine de lignite à ciel ouvert d'Europe, au sujet du déboisement de la forêt de Hambach.  

    Hambach, c'est un petit morceau de forêt bordé par un immense désert entre Cologne et Aix-la-Chapelle, dans l'ouest de l'Allemagne. Autour d'elle, d'énormes machines creusent le sol pour en extraire de la lignite.

    En quarante ans, l'exploitation du "charbon brun" par l'entreprise d'énergie RWE a grignoté peu à peu les villages, les champs et les forêts pour laisser la place à de gigantesques trous qui s'étendent à perte de vue.

    La forêt de Hambach s'étend aujourd'hui sur 550 hectares - elle était vingt fois plus grande il y a 40 ans. Depuis la même époque, les associations environnementales essaient de stopper le déboisement par des recours juridiques. (...)

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  • Oui à l’autonomie des paysan-ne-s. Non à un Contrat de « subventions » de l’agro-industrie

    Communiqué de la Confédération Paysanne

    Ce lundi soir, le Ministre de l'agriculture, Didier Guillaume, a signé, au nom du gouvernement, le « Contrat de solutions » porté par la FNSEA*, tête de gondole de l'industrie des phytosanitaires, de l'agro-machinisme et du numérique.

    Ce contrat, qui ne parle jamais de « sortie » des pesticides - objectif que le gouvernement s'est pourtant assigné - est en réalité un contrat de subventions à l'agro-industrie et à ses intrants, au détriment de l'autonomie des paysan-ne-s.

    Qui peut croire que l'UIPP*, l'Union des industries de protection des plantes, pour ne pas dire « vendeur de pesticides », peut fournir les solutions pour accompagner les paysan-ne-s vers une sortie des pesticides ? Autant demander au lobby du tabac de s'occuper de la lutte contre le tabagisme !

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    La Confédération paysanne défend depuis des années un modèle d'agriculture paysanne qui repose sur l'autonomie des paysan-ne-s, dont la sortie des pesticides. Nous dénonçons donc cette signature qui est un aveu d'impuissance et une démission du gouvernement à mettre en place et piloter une véritable politique publique qui accompagne les paysan-ne-s, qui donne réellement des moyens à la recherche, développe la formation et les échanges de pratiques, au-delà d'outils de communication. Des solutions réelles car porteuses d'autonomie pour les paysan-ne-s existent déjà et c'est les nier que de déléguer à l'industrie ce chantier.

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