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Vernissage de l'exposition à Bar-lès-Buzancy
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Histoire et vestiges des sites médiévaux du Vouzinois et des environs.
Conférence de Jacky Lusse le vendredi 11 octobre à 20 heures au CPR de Vouziers, rue de l’Agriculture
Malgré les profonds changements opérés depuis la Révolution industrielle, le paysage français reste marqué par le Moyen Age. Dans toutes les régions des vestiges subsistent.
Certains sont encore bien visibles, comme les châteaux-forts, même s'ils sont aujourd’hui en ruine, ou les édifices religieux, mais bien plus nombreux sont ceux qui n’ont laissé que des traces ou des souvenirs. La conférence aura pour objet, à l’aide de photographies, de plans et de sources écrites, de repérer ces vestiges dans le Vouzinois et ses environs et d’évoquer ce qu’on sait de leur histoire.
Seront ainsi notamment envisagés le site important d’Attigny (palais carolingien et prieuré), les vestiges d’habitat seigneurial, comme les mottes castrales (Bourcq) ou les plates-formes de maisons fortes (Crèvecoeur), les habitats désertés (Théline), etc. Mais seront également évoquées des traces d’un autre genre, comme celles laissées par les défrichements ou les fondations de Villeneuves (Le Chesne).Notez bien que la conférence débutera à 20 heures précises.
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Forum des associations vouzinoises
Ce samedi, plusieurs dizaines d'associations vouzinoises étaient présentes à la salle des fêtes pour une présentation de leur domaine spécifique. Si la matinée a été un peu calme, ce sont finalement plusieurs centaines de personnes qui ont pu découvrir la riche palette d'activités offerte localement.
On pouvait y rencontrer de nombreux clubs sportifs, mais aussi des associations caritatives, culturelles, du domaine de l'histoire et du patrimoine, etc.
Plusieurs animations ont ponctué cette journée, proposées par des clubs sportifs, mais aussi par l'harmonie municipale. Ce type de forum permet de recruter de nouveaux membres en ce début d'année scolaire, et pour les Vouzinois de longue ou de fraîche date, c'était l'occasion de trouver le bon cadre pour pratiquer une activité près de chez soi. La présence de cette offre nombreuse représentait une saine émulation, sans concurrence sauvage entre les différents domaines présentés.
Voici quelque photos de cette journée :
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Les journées du patrimoine pour (re)découvrir les richesses de l'Argonne.
La 36e édition des journées du patrimoine proposait pas moins de 24 000 événements lors de ce week-end des 21 et 22 septembre. Après la très belle journée de samedi, le temps s'est dégradé dimanche après-midi, perturbant quelque peu le déroulement de certaines manifestations.
Ces journées rencontrent toujours un succès populaire important, qui marque l'intérêt de la population pour son histoire et son patrimoine. Certains lieux, inaccessibles habituellement, sont ouverts au public à cette occasion, permettant de découvrir des richesses méconnues.
C'est le cas de l'abbaye de Chatel-Chéhéry, qui a été laissée à l'abandon depuis de nombreuses années. Elle a été fondée au XIIe siècle, par des moines venant de l'abbaye de La Chalade, qui découlait elle-même de l'abbaye de Clairvaux. L'abbaye a prospéré jusqu'au XIVe siècle, avec une activité agricole prédominante, mais aussi avec une activité industrielle (forges et verreries). La guerre de Cent Ans et les guerres de religion mettront fin à ce développement, le site étant victime de pillages et de destructions.
Il a été rebâti au XVIIIe siècle dans un style classique, mais l'abbaye subit une baisse d'influence avec une raréfaction des vocations. Avec la Révolution, les bâtiments sont vendus comme biens nationaux. Ils deviennent une résidence de plaisance au début du XIXe siècle, le propriétaire faisant détruire deux ailes du cloître. L'ensemble a peu évolué depuis cette date, mais a subi de gros dégâts suite à plusieurs tempêtes.
L'ensemble du site a récemment été racheté par une famille passionnée d'histoire et d'architecture. De gros travaux sont en cours et d’autres à mettre en œuvre pour mettre en sécurité les bâtiments.
C'est sous la conduite d'un des nouveaux propriétaires que les visiteurs ont pu admirer l'extérieur de cet ensemble remarquable, l'intérieur présentant un état trop dégradé pour être accessible en sécurité. Guillaume Ull est lui-même architecte, et il a su mettre ses compétences au service de sa passion pour présenter en détail et de manière vivante les richesses de l'abbaye.
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Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes 2019.
2019 célèbrera la 20e édition du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes. Plus de trente lieux de spectacles transformeront la ville de Charleville-Mézières en un immense castelet prêt à accueillir plus de 100 compagnies de marionnettistes venant des cinq continents et proposant une myriade de spectacles plus attractifs, inventifs et surprenants les uns que les autres. Aux côtés des artistes fil rouge, Claire Dancoisne du Théâtre la Licorne et Basil Twist, éminent artiste américain, venez découvrir l’extrême diversité et l’extraordinaire foisonnement de cet art millénaire et pourtant si contemporain ! Pour cette 20e édition, rendez-vous du 20 au 29 septembre 2019 à Charleville-Mézières pour dix jours de fêtes inoubliables.
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Les tumultueux galops de Rimbaud
Alexandre Blaineau a présenté son ouvrage "Les chevaux de Rimbaud" lors d'une rencontre qui s'est déroulée à Bar-lès-Buzancy. Ce samedi, plusieurs dizaines d'auditeurs ont suivi l'auteur dans ses narrations des voyages du poète et de ses" cavalcades insensées à la mesure de son impatience". Il fallait bien ce guide pour ne pas perdre la trace de l'indomptable nomade, en particulier dans la deuxième partie de sa vie. Au cours de ses années passées en Abyssinie, Rimbaud utilisera souvent le cheval comme moyen de locomotion, monture indispensable pour franchir les grandes distances sous le rude climat local. Il est devenu commerçant, mais il reste toujours un aventurier, "baroudeur inlassable des chemins (...) du monde".
Alexandre Blaineau est professeur d'histoire et de géographie au collège de Vouziers. Son ouvrage montre que les deux disciplines sont intimement liées. Il nous fait voyager de Londres à Chypre, de Roche à Aden, de Paris à Harrar. Il nous emmène également sur les traces de la Commune de Paris, des colonisateurs anglais ou hollandais, et aussi sur celles de ces comptoirs commerciaux lieux d'échanges exotiques et périlleux.
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Le bio, une solution pour l'agriculture ?
Le rendez-vous de rentrée avec le cinéma d'ATTAC 08.
Après Béliers, le réalisateur Grímur Hákonarson montre une nouvelle fois des gens vivant dans des zones isolées, dont la vie tourne autour de leur ferme ou de leurs animaux. "Dans Mjolk, je montre la réalité politique d'une région très spécifique à travers le portrait d’une femme, Inga, qui a perdu son mari et, tout en traversant toutes les étapes du deuil, décide de se battre contre une coopérative corrompue qui l’exploite elle et sa communauté. Dans le nord-ouest de l'Islande, il y a une zone appelée Skagafjörður où existe encore la seule coopérative du pays. Au début du 19ème siècle, de nombreuses ont été créées, mais elles ont fait faillite dans les années 90. Sauf celle-ci, qui a réussi à survivre, et qui possède à peu près tout : même le seul journal local ! Cette configuration fait un peu écho à toutes ces sociétés fermées, comme l'Union soviétique par exemple, qui a une emprise sur tous, comme une énorme pieuvre. En même temps, je pense que mon film parle de l’Islande en général. Nous sommes petits, nous avons donc tendance à être très monopolistiques. Il y a peu de gens aux commandes, le reste est exploité."
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