Ce vendredi s'est tenue l’Assemblée Générale de l'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine du Vouzinois. Devant une salle du CPR remplie jusqu'au dernier rang, le président Laurent Dardoise a ouvert l'A.G. par le rapport moral. Le rapport d'activité a été présenté sous forme de diaporama par Denise Carles, les différentes photographies rappelant les sorties de l'année écoulée.
Le programme de l'année à venir a été dévoilé, avec les habituels rendez-vous de découverte du patrimoine local et régional.
Le rapport financier a montré un bon équilibre des comptes, en mettant également en évidence l'importance de l'apport du bénévolat dans le fonctionnement de l'association.
Cette partie réglementaire de l'A.G. s'est terminée par le renouvellement du tiers sortant du conseil d'administration, qui n'a pas reçu le renfort de nouveaux membres malgré l'appel lancé par les responsables de l'association.
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AG de l'ASPV
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Attac 08 fait son cinema
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Attac 08 fait son cinema
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Rencontres chez "Verte Blanche"
Samedi dernier, l'espace "Verte Blanche" accueillait dans ses locaux de la rue Chanzy des artistes qui ont trouvé là l’occasion de rencontrer un public curieux et intéressé. Les personnes qui ont poussé la porte de cet espace artisanal et culturel ont découvert des talents très divers par leur inspiration et leur technique.
Dominique Baillon est une céramiste qui réside en région parisienne. Voici comment elle présente son travail :
"La céramique : une aventure simple qui a commencé voici 28 ans. Au départ un hobby qui, au fil des soirées passées dans l'atelier d'Annie Beurel, devient une passion. Les modelages que je monte comme des pots évoluent petit à petit vers des pots que je façonne comme des modelages. Au fil des années et de plusieurs stages, j'ai pratiqué de nombreuses techniques de façonnage, de cuisson ou d’émaillage.
Maintenant, un élément de cuivre, de laiton, de verre, une pièce industrielle suggèrent une forme, une forme douce comme le long polissage à l’engobe de porcelaine qui assure le moelleux de mes pièces. La technique du "naked raku", ma technique de prédilection, m’est apparue comme une évidence, une victoire même après l’achat de mon propre four il y a 9 ans."
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La hulotte n°109
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L'Harmonie municipale en grande forme.
Laurent Bacquenois pouvait se montrer satisfait du concert donné cet après-midi par la formation musicale dont il assure la présidence depuis plusieurs années. Les voyants sont au vert pour l’association, qui anime également une école de musique. Celle-ci propose des cours de plusieurs instruments : clarinette, flûte, saxophone, trompette, trombone, tuba, percussions.
Les jeunes (ou les moins jeunes) ainsi formés intègrent rapidement le "petit orchestre", puis deviennent le plus souvent membres de l'Harmonie. Celle-ci est présente aux manifestations patriotiques et officielles de la ville de Vouziers, et elle organise plusieurs concerts dans l'année, celui de ce jour étant donné à l'occasion de la Sainte-Cécile. Des répétitions ont lieu tous les samedis après-midi, afin d'obtenir un ensemble cohérent et de bon niveau.
Laurent Bacquenois a souligné l'implication des musiciens, présents nombreux aux différentes cérémonies, et dont le nombre dépassait la cinquantaine pour ce concert.
Il pouvait également se réjouir de voir une salle des fêtes bien remplie : plus de 300 personnes avaient fait le déplacement ce samedi. Le président a souligné la présence de têtes nouvelles dans la salle, preuve que le bouche à oreille ( et les réseaux sociaux) avaient un impact positif.
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Paris la blanche
Lidia Leber Terki met beaucoup d'elle-même dans ce premier long-métrage qui nous fait traverser la Méditerranée, comme tous ces immigrés qui passent d'Algérie en France. Le film relate le voyage de Rekia qui quitte sa Kabylie pour tenter de retrouver son mari. Celui-ci est parti depuis de très longues années en France pour travailler dans le bâtiment. Mais depuis sa retraite, il ne donne plus de nouvelles. Et Rekia veut le revoir pour le convaincre de revenir au pays.
La réalisatrice explique dans "Allocine" son parcours personnel qui résonne avec celui de ces migrants de générations successives. "Je venais de perdre mon père et, même si ces pages ne racontaient pas son histoire, cela m'a renvoyée à ses origines, et donc aux miennes. Algérien, né en Kabylie, sous la colonisation, mon père a épousé ma mère française à la fin des années 50. Elle a vécu en Algérie durant dix ans par amour. Je suis née là-bas. Nous sommes venus en France quand j'avais trois ans. Je suis sûrement le parfait produit de ce qu'on appelle une intégration réussie, celle de mon père, jusqu’à en oublier mes propres origines. Ma grand-mère kabyle, que j’ai peu connue, se prénommait Rekia, et c’est terrible, car je l’ai appris très récemment ; alors j’ai donné son prénom au personnage principal du film."
Lidia Leber Terki ajoute a propos de son film : "L’amour est assez rare dans les films qui traitent de l’immigration algérienne en France. Quand j’ai lu ces pages, cela a été évident pour moi qu’il fallait que je développe et m’approprie cette histoire. On ne parlait pas encore autant des Syriens. Les arrivées en Italie commençaient à peine. Je me suis dit : "C’est la même histoire qui se répète". J'ai toujours voulu faire un film qui englobe toutes les immigrations."