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culture - Page 22

  • Les journées du patrimoine pour (re)découvrir les richesses de l'Argonne.

    La 36e édition des journées du patrimoine proposait pas moins de 24 000 événements lors de ce week-end des 21 et 22 septembre. Après la très belle journée de samedi, le temps s'est dégradé dimanche après-midi, perturbant quelque peu le déroulement de certaines manifestations.

    Ces journées rencontrent toujours un succès populaire important, qui marque l'intérêt de la population pour son histoire et son patrimoine. Certains lieux, inaccessibles habituellement, sont ouverts au public à cette occasion, permettant de découvrir des richesses méconnues.

    C'est le cas de l'abbaye de Chatel-Chéhéry, qui a été laissée à l'abandon depuis de nombreuses années. Elle a été fondée au XIIe siècle, par des moines venant de l'abbaye de La Chalade, qui découlait elle-même de l'abbaye de Clairvaux. L'abbaye a prospéré jusqu'au XIVe siècle, avec une activité agricole prédominante, mais aussi avec une activité industrielle (forges et verreries). La guerre de Cent Ans  et les guerres de religion mettront fin à ce développement, le site étant victime de pillages et de destructions.

    Il a été rebâti au XVIIIe siècle dans un style classique, mais l'abbaye subit une baisse d'influence avec une raréfaction des vocations. Avec la Révolution, les bâtiments sont vendus comme biens nationaux. Ils deviennent une résidence de plaisance au début du XIXe siècle, le propriétaire faisant détruire deux ailes du cloître. L'ensemble a peu évolué depuis cette date, mais a subi de gros dégâts suite à plusieurs tempêtes.

    L'ensemble du site a récemment été racheté par une famille passionnée d'histoire et d'architecture. De gros travaux sont en cours et d’autres à mettre en œuvre pour mettre en sécurité les bâtiments.

    C'est sous la conduite d'un des nouveaux propriétaires que les visiteurs ont pu admirer l'extérieur de cet ensemble remarquable, l'intérieur présentant un état trop dégradé pour être accessible en sécurité. Guillaume Ull est lui-même architecte, et il a su mettre ses compétences au service de sa passion pour présenter en détail et de manière vivante les richesses de l'abbaye.

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  • Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes 2019.

    2019 célèbrera la 20e édition du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes. Plus de trente lieux de spectacles transformeront la ville de Charleville-Mézières en un immense castelet prêt à accueillir plus de 100 compagnies de marionnettistes venant des cinq continents et proposant une myriade de spectacles plus attractifs, inventifs et surprenants les uns que les autres. Aux côtés des artistes fil rouge, Claire Dancoisne du Théâtre la Licorne et Basil Twist, éminent artiste américain, venez découvrir l’extrême diversité et l’extraordinaire foisonnement de cet art millénaire et pourtant si contemporain ! Pour cette 20e édition, rendez-vous du 20 au 29 septembre 2019 à Charleville-Mézières pour dix jours de fêtes inoubliables.

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  • Les tumultueux galops de Rimbaud

    Alexandre Blaineau a présenté son ouvrage "Les chevaux de Rimbaud" lors d'une rencontre qui s'est déroulée à Bar-lès-Buzancy. Ce samedi, plusieurs dizaines d'auditeurs ont suivi l'auteur dans ses narrations des voyages du poète et de ses" cavalcades insensées à la mesure de son impatience". Il fallait bien ce guide pour ne pas perdre la trace de l'indomptable nomade, en particulier dans la deuxième partie de sa vie. Au cours de ses années passées en Abyssinie, Rimbaud utilisera souvent le cheval comme moyen de locomotion, monture indispensable pour franchir les grandes distances sous le rude climat local. Il est devenu commerçant, mais il reste toujours un aventurier, "baroudeur inlassable des chemins (...) du monde".

    Alexandre Blaineau est professeur d'histoire et de géographie au collège de Vouziers. Son ouvrage montre que les deux disciplines sont intimement liées. Il nous fait voyager de Londres à Chypre, de Roche à Aden, de Paris à Harrar. Il nous emmène également sur les traces de la Commune de Paris, des colonisateurs anglais ou hollandais, et aussi sur celles de ces comptoirs commerciaux lieux d'échanges exotiques et périlleux.

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  • Le bio, une solution pour l'agriculture ?

    Le rendez-vous de rentrée avec le cinéma d'ATTAC 08.

    Après Béliers, le réalisateur Grímur Hákonarson montre une nouvelle fois des gens vivant dans des zones isolées, dont la vie tourne autour de leur ferme ou de leurs animaux. "Dans Mjolk, je montre la réalité politique d'une région très spécifique à travers le portrait d’une femme, Inga, qui a perdu son mari et, tout en traversant toutes les étapes du deuil, décide de se battre contre une coopérative corrompue qui l’exploite elle et sa communauté. Dans le nord-ouest de l'Islande, il y a une zone appelée Skagafjörður où existe encore la seule coopérative du pays. Au début du 19ème siècle, de nombreuses ont été créées, mais elles ont fait faillite dans les années 90. Sauf celle-ci, qui a réussi à survivre, et qui possède à peu près tout : même le seul journal local ! Cette configuration fait un peu écho à toutes ces sociétés fermées, comme l'Union soviétique par exemple, qui a une emprise sur tous, comme une énorme pieuvre. En même temps, je pense que mon film parle de l’Islande en général. Nous sommes petits, nous avons donc tendance à être très monopolistiques. Il y a peu de gens aux commandes, le reste est exploité."

     

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  • Y'a le feu à Sine Mensuel

    Appel à l'aide (financière) du journal Sine Mensuel

    Ils ont tant et tant aidé Notre-Dame… Nous, on ne brûle pas, mais il y a le feu ! Aidez-nous, nous, la presse libre, qui bouffe du curé (entre autres), garantie sans plomb (mais avec un peu de plomb dans l’aile), et qui vous fait marrer. Enfin, on espère…

    Depuis 2008, Siné Mensuel, sans pub ni mécènes, ne vit que grâce à ses lecteurs. Chaque mois, dessinateurs, illustrateurs, chroniqueurs, humoristes, économistes, philosophes, spécialistes de l’environnement, chercheurs, généticiens, sociologues, éducateurs, avocats, cinéastes, journalistes, musiciens, écrivains, gastronomes, j’en passe, et des meilleurs, dessinent, écrivent, sont interviewés. La cinquantaine de collaborateurs du journal, que du beau monde, est rémunérée, c’est la moindre des choses vu les idées que nous défendons ! Mais pas de quoi partir aux Barbades. Les maigres subventions et le tristement célèbre CICE ont permis l’embauche de deux personnes.

    Et pas une seule fake news depuis 2008 ! Qui dit mieux ?

    Du beau papier, de la qualité, tout cela a un prix. Malgré la fidélité des kiosquiers et de nos abonnés, chaque mois, nous sommes en déficit. Et nos réserves s’épuisent.

    Nous devons donc augmenter le nombre de nos lecteurs et faire appel à vous, nos fidèles.

    On continue ? Oui ? Dans ce cas, en un mot comme en cent, nous avons besoin de vos dons qui, bien entendu, seront exonérés aux deux tiers d’impôt. Surtout, ne nous versez rien directement car, pour bénéficier de la réduction d’impôts, vous devez impérativement faire vos dons à Presse et pluralisme.

    Et encore un grand merci ! Banzaï !

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  • Les chevaux de Rimbaud ou l'homme aux sabots de vent.

    Dans le cadre des rencontres de la Fontaine qui bruit, Alexandre Blaineau, professeur d’Histoire et Géographie, viendra présenter son dernier ouvrage intitulé « Les chevaux de Rimbaud » publié chez « Actes Sud ».

    Cette rencontre avec l’auteur se déroulera :
    le samedi 14 septembre à 16h30, à Bar lès Buzancy,
    Dans « ce trou de verdure où chante une rivière… »

    Voici la présentation de l'ouvrage par son éditeur :

    Alexandre Blaineau s'est immergé dans les archives de Rimbaud pour découvrir et exhumer cette partie inconnue de sa vie, sa relation aux chevaux.
    Rimbaud en cavalier : cela ne va pas de soi de le concevoir ainsi… En effet, la marche est à l’évidence le prolongement de son être, ses pas marquant les chemins de l’Ardenne, d’Europe et d’ailleurs comme autant d’empreintes construisant par touches impressionnistes cette figure du passant considérable. Et pourtant, il devint cavalier dans la deuxième partie de sa vie, alors qu’il arpentait en tous sens les terres immenses de l’Afrique orientale. Malgré ces promesses de crépuscule, Rimbaud à cheval s’emploie à poursuivre sa route, à la recherche de l’autre, à la recherche de soi, et c’est ce que ce livre tente d’appréhender.

    Et voici un extrait de la critique du blog cheval d'aventure :

    Remarquablement écrit, d’une plume poétique à la frontière du littéraire et de l’historique, l’ouvrage d’Alexandre Blaineau mérite l’attention de tous les cavaliers voyageurs. Et même s’il s’adresse à un public exigeant, point n’est besoin, pour l’apprécier, d’être spécialiste en géographie africaine ou en poésie rimbaldienne…
    Au-delà de son érudition et de son intelligence, ce texte hors du commun offre une réflexion inspirée sur la découverte du monde et sur le voyage - fût-il à pied ou à cheval... Mais aussi un autre regard sur l’auteur des "Illuminations", « cet en-allé, homme de cheval sans frontières, combattant l’horizon afin de ne pas se compromettre, refusant le fixe, vénérant l’instable, s’effrayant de l’ennui. Libre, définitivement ». 

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  • Les Journées européennes du patrimoine des 21 et 22 septembre.

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    Voici le programme de ces journées proposé par l'ASPV

     Le samedi 21 après-midi à 15 heures : Chestres découverte de la jolie petite église de la reconstruction et d’un artiste ardennais, Henri Louis, qui y a laissé des œuvres. Ensuite, présentation de l’oppidum et de son enceinte pré romaine. Présentation du chantier de la fontaine. Rendez-vous à 15 heures devant l’église.

    Le dimanche 22 après-midi à 15 heures : Blaise, l’église Saint Clément et son superbe mobilier liturgique issu de l’église de Théline détruite en 1786. Ensuite, promenade jusqu’à la butte de Théline, tertre de cette dernière église. Rendez-vous à 15 heures devant l’église St Clément.

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