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culture - Page 2

  • Fin de vie, un sujet traité dans le film "le dernier souffle"

    La LDH soutient « Le dernier souffle », un film de Costa-Gavras

    Sortie le 12 février 2025

    Le dernier souffle de Costa-Gavras aborde avec sensibilité le sujet de la fin de vie à travers la rencontre entre un philosophe – lui-même confronté à ses propres angoisses de maladie – et un médecin spécialisé en soins palliatifs. Ce dernier propose à l’écrivain de l’accompagner dans son unité hospitalière de soins palliatifs. Les visites au chevet des patients sont autant de témoignages du passage de la vie à la mort dans une grande diversité de situations. Ici, une jeune femme dans le déni, là une vieille femme ayant pour seul souhait de retourner en Bretagne manger une dernière fois des huitres avec son petit-fils, là encore, une amie demandant au médecin de s’engager à faire le geste nécessaire le moment venu…

    Cette libre adaptation du livre éponyme de Claude Grange (et de Régis Debray pour une courte postface ; Gallimard, 2023) donne à voir différentes situations et manières de vivre la fin de sa vie, différentes façons d’« aider les vivants à mourir », y compris en permettant des retours à domicile pouvant être euphoriques dans deux courtes séquences où la fiction sublime la réalité, en particulier dans l’accompagnement d’une vieille dame très entourée et dont l’humour est épaulé par l’interprétation enfantine et collective d’une chanson de Prévert et Kosma.

    Pour son 21ème long-métrage, Costa-Gavras, âgé de 91 ans s’est entouré, comme pour la plupart de ses fictions inspirées du réel, de comédiens talentueux comme Glad Merad dans le rôle du médecin responsable d’une Unité de Soins Palliatifs, Denis Podalydès (dans celui du philosophe anxieux et préparant à la fois un livre et une émission sur le sujet), Maryline Canto, Charlotte Rampling, Karin Viard, et beaucoup d’autres, dans la diversité des séquences croisant une dizaine de situations.

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  • Alerte sur la situation financière des associations

    Lettre ouverte du Mouvement associatif adressée à François Bayrou, Premier ministre

    Monsieur le Premier ministre,

    Le Mouvement associatif et l’ensemble des réseaux qui le composent et qui agissent au quotidien partout en France vous sollicitent pour exprimer leur profonde inquiétude quant aux difficultés encourues par les associations.

    Les 1,4 million d’associations jouent un rôle essentiel dans le maintien du lien social et la cohésion territoriale. Ce secteur dynamique s’appuie sur l’engagement de 20 millions de bénévoles et sur un partenariat important avec les pouvoirs publics. Le prochain vote du budget pourrait avoir un impact majeur sur le monde associatif, en raison des coupes sectorielles annoncées, du décalage dans son adoption et de la diminution des budgets des collectivités territoriales, dont certaines ont déjà prévenu qu’elles réduiraient significativement leurs subventions aux associations. Cette situation déstabilise un monde associatif déjà fragilisé depuis de nombreuses années, pris en tenailles entre une hausse continue des charges et une demande de plus en plus importante des bénéficiaires. En clair, les associations sont aujourd’hui dans l’impasse de devoir faire toujours plus avec moins.

    Il n’est aujourd’hui plus possible que le monde associatif continue d’être une variable d’ajustement budgétaire des politiques publiques. Le Mouvement associatif et ses membres ont toujours considéré que les pouvoirs publics et les associations devaient agir ensemble en tant que partenaires et non pas en tant que prestataires. C’est le sens de la charte d’engagement réciproque signée il y a près de 11 ans entre Le Mouvement associatif, les collectivités territoriales et le gouvernement.

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  • Siné mensuel, c'est la fin ?

    Le journal fondé par  Siné connaît des difficultés financières depuis plusieurs années.  Les lecteurs du mensuel l'ont sauvé à plusieurs reprises par des souscriptions. Il semble bien que cette fois-ci la situation ne permet plus de poursuivre la parution. Voici l'éditorial daté du premier janvier 2025 :

    Les bookmakers politiques ont ouvert leurs paris : combien de jours le gouvernement Bayrou tiendra-t-il avant d’être renversé ?
    Jouer permet de garder son calme. Valls, Retailleau, Darmanin… la bonne blague. L’année qui commence s’annonce pleine de promesses.

    Sinon, des nouvelles réjouissantes ont égayé la fin 2024, que liste Catherine Weil Sinet dans son édito : « La Syrie qui dégage son président bourreau, Paul Watson libre – les baleines vont peut-être pouvoir souffler –, Sarkozy condamné à un an ferme, et c’est pas fini : la bassine de Sainte-Soline et trois autres qui devaient être construites ont été interdites. »

    Bien moins drôle, vraiment très triste même : la situation financière précaire de Siné Mensuel nous contraint à arrêter le journal. C’est un crève-cœur mais c’est ainsi. Merci profondément pour votre fidélité et pour tout ce que vous avez donné, ce qui nous a permis de vivre pendant dix-sept ans.

    Le dernier numéro sera celui de mars. Banzaï !

     

    Nous vous présentons pour mémoire une couverture de Sine Mensuel, qui date de plusieurs année, mais qui reste d'actualité.

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  • Le jounal de la Hulotte n°116 est paru

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  • La pierre de Dom dans tous ses états

    La pierre de Dom a été et reste utilisée dans notre région pour la construction de bâtiments. D'un point de vue géologique, cette P1680980.JPGroche est issue d'un dépôt sédimentaire calcaire datant du Jurassique supérieur et moyen . C'est une pierre à la belle couleur jaune-ocre, coloration liée à la présence d'oxydes de fer.

    Paulin Chieus, jeune architecte, a étudié méthodiquement la pierre de Dom. Son travail ne s'est pas limité à une recherche historique ou architecturale. Il a mis en parallèle l'impact paysager et sociétal qu'a entraîné l'usage de ce matériau.

    Il est venu présenter ses conclusions lors d'une conférence organisée par l'ASPV, ce vendredi 15 décembre, au Centre Polyvalent Rural.

    Après un rappel géologique, il a exposé l'usage de la pierre de Dom à travers le temps.

    Depuis le XVIe siècle, cette pierre se retrouve dans beaucoup de bâtiments du sud-est des Ardennes. L'aire géographique de son emploi ne dépasse pas cette limite, du fait des difficultés et du coût du transport à l'époque. La Meuse a pu servir à exporter la production sur des distances plus grandes, jusqu'en Belgique.

    Cette difficulté d'approvisionnement explique son usage en partage avec des matériaux locaux : craie en Champagne, gaize ou brique en Argonne, ou autre pierre locale comme autour de Buzancy ou Neuville-Day.

    La pierre de Dom se caractérise notamment par sa solidité, et sa facilité de taille. Elle a donc été utilisée pour les entourages de fenêtres ou en chaînage d'angle.  Seuls des châteaux ou des églises pouvaient être entièrement construits en pierre.

    Plus tardivement, la pierre de Dom a été massivement utilisée dans la reconstruction d'après la première guerre. On peut le voir notamment au Chesne, sur certaines maisons de Vouziers.

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    "Construire, c'est collaborer avec la Terre. C'est donner une marque humaine à un paysage qui en sera modifié à jamais." Marguerite Yourcenar

    Progressivement, son usage s'est raréfié, du fait de la concurrence des matériaux modernes. L'activité qui employait plusieurs dizaines d'employés à son apogée, s'est arrêtée dans les années 1970.

    Mais une activité a repris depuis 2017, les exploitants ayant reçu l'autorisation d'extraire 500 mètres cube de pierre en 5 ans. Cette quantité est suffisante pour les débouchés actuels, qui concernent principalement la restauration de bâtis anciens.

    Cette utilisation reste donc limitée, et le conférencier a terminé son propos par une réflexion sur un usage futur de ce don de la nature.

    Si le paysage local est marqué par sa présence, on devrait pouvoir conserver un emploi autre que décoratif pour ce matériau noble et aux multiples qualités.

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  • L’ampoule du Saint-Chrême et les bourgeois du Chesne.

    Le blason du Chesne comporte un chêne et, jaillissant d’une nuée céleste, une colombe tenant dans son bec une ampoule, la 250px-08116_-_Blason_-_Le_Chesne.pngsainte ampoule. La devise chesnoise, traduite du latin, « Mère des rois. Ampoule donnée au royaume par Dieu et rendue par nous » Les bourgeois du Chesne ont en effet joui du privilège d’escorter la sainte ampoule de l’église Saint-Rémi à la cathédrale de Reims, à l’occasion des sacres royaux.

    Depuis quand ce privilège a-t-il existé et quelle est son origine ? Qui l’exerçait et comment ? Comment a-t-il évolué au fil des siècles ? Quelles violences a-t-il parfois suscitées ? Quand a–t-il cessé ?

    À ces questions, l’historien Emmanuel Grossin apportera des réponses au cours de la conférence qu’il donnera le vendredi 25 octobre à 20 heures au CPR rue de l’agriculture à Vouziers. Vous y êtes attendus !

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  • Les Bibliothèques de rue récompensées par le prix international Ibby

    Communiqué d'ATD quart monde du 03.09.2024

    Alliée d’ATD Quart Monde et autrice du livre “Les Bibliothèques de rue – Quand est-ce que vous ouvrez dehors ?”, Marie Aubinais a reçu le 30 août, au nom du Mouvement, le prix international IBBY-Asahi, qui récompense tous les deux ans “des activités remarquables en faveur de la promotion de la lecture”.

    “C’est une récompense pour toutes celles et ceux qui participent aux Bibliothèques de rue, partout dans le monde”, affirme Marie Aubinais, fière d’avoir reçue le prix de promotion de la lecture Ibby (International Board on Books for Young people, Union internationale pour les livres de jeunesse), sponsorisé par le groupe de presse Asahi Shimbun, à Trieste, en Italie. “Cette reconnaissance prestigieuse est à la fois réconfortante et stimulante. C’est aussi l’occasion d’une plus grande visibilité, toujours bienvenue pour développer notre action”, souligne-t-elle lors de la remise du prix, devant plus de 600 personnes.

    “Un puissant vecteur de lutte contre l’exclusion”

    Ce prix, créé en 1986 et doté d’un montant de 10 000 dollars, récompense l’action des Bibliothèques de rue menée par ATD Quart Monde partout dans le monde depuis la fin des années 1960. Le jury, constitué  de membres du comité exécutif d’IBBY, “a apprécié la simplicité du dispositif des Bibliothèques de rue, son côté universel, sans sous-estimer l’exigence de l’action”, explique Marie Aubinais. Elle qui a animé pendant de nombreuses années des Bibliothèques de rue en France, s’est penchée à l’occasion de cette récompense, sur les actions menées à l’étranger. “Chacun dans son coin, on ne mesure pas tout ce qu’il se passe dans le monde, et pourtant il se passe des choses géniales et cela fait du bien de voir que des personnes sont très investies partout”, affirme-t-elle.

    Alors que 1,4 million de personnes en France sont confrontées à l’illettrisme, elle rappelle que “les Bibliothèques de rue sont nées d’une conviction : la culture est un puissant vecteur de lutte contre l’exclusion. Elles visent à promouvoir la culture et l’accès à la lecture, sans enjeux immédiats de réussite, d’éducation ou de progrès individuels. La beauté, l’émotion, le partage et l’échange sont les véritables moteurs du changement”.

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