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  • Julian Assange au bord de l’extradition

    Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, détenu depuis 3 ans au Royaume-Uni, se rapproche un peu plus de l’extradition vers les États-Unis où il serait jugé pour espionnage : Assange est accusé depuis 2010 pour la diffusion de 750 000 documents classés confidentiels sur les activités militaires américaines.
    La justice britannique a autorisé, mercredi 20 avril, son extradition et seule la décision de la ministre de l’intérieur britannique, Priti Patel, pourrait faire pencher la balance en sa faveur.

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  • Journée nationale du Souvenir des victimes et héros de la Déportation 2022

    La Journée nationale du Souvenir des victimes et des héros de la Déportation est chaque année l’occasion de rappeler des événements que l’humanité a condamnés et que nul ne souhaite voir se reproduire.

    Il y a 77 ans prenait fin en effet le système concentrationnaire et génocidaire nazi dont le monde découvrait l’horreur, à mesure de la progression des Armées alliées et des récits des survivants.

    Ce système fut l’instrument de la destruction d’une grande partie des populations juives et tsiganes d’Europe. Il fut aussi le lieu de détention et de martyre de centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, déportés pour leur résistance à l’occupant, pour raison politique, du fait de leurs origines, de leur religion, voire de leur orientation sexuelle, ou dans le cadre de rafles de représailles.

    Confrontés à la mort omniprésente, à la déshumanisation programmée, à la terreur, aux souffrances incessantes que la faim, la maladie et la brutalité de leurs gardes leur infligeaient, nombre de déportés surent pourtant organiser une résistance et une solidarité exemplaire que beaucoup payèrent de leur vie, mais qui sauva de nombreux autres.

    Sortis de cet enfer, fidèles aux serments qu’ils prononcèrent à la Libération, aux idéaux de Liberté, de Fraternité et de Paix, de nombreux survivants prirent une part active à la construction d’une Europe nouvelle, voulue pacifique et solidaire, et militèrent inlassablement pour que partout dans le monde soient respectés les droits de l’Homme, la liberté et la démocratie.

    La résurgence d’idéologies porteuses d’exclusions, les tentatives de réécriture de l’Histoire nous font aujourd’hui obligation de poursuivre leur combat et d’entretenir les valeurs qu’ils ont portées, dans un monde marqué par les guerres, la pauvreté, les inégalités, le dérèglement climatique, qui jettent sur les routes d’un exil souvent sans issue et mortifère, des milliers d’êtres humains en détresse. Dans un monde où l’on voit ressurgir le spectre des dictatures, des replis nationalistes et des frontières qui se ferment, l’espoir pour l’avenir réside dans la pérennité de ce combat.

    Ce Message a été rédigé conjointement par :

    La Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP),

    La Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) et les Associations de mémoire des camps nazis,

    L’Union Nationale des Associations de Déportés et Internés de la Résistance et Familles (UNADIF FNDIR)

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  • Ne laissons pas l’extrême droite arriver au pouvoir

    Tribune publiée le 21.04.2022

    Responsables d’organisations regroupées dans Plus jamais ça, alliance pour une rupture écologique et sociale, nous ne nous résignons pas à voir arriver au pouvoir une représentante de l’Extrême-droite.

     

    La présence, au second tour de l'élection présidentielle, de Marine Le Pen, pour la seconde fois, n'est pas un accident. Les gouvernements successifs portent une responsabilité immense de cette situation.

    Ces politiques ont tourné le dos aux urgences sociales et écologiques, détricoté le droit du travail, et favorisé les plus riches et les multinationales. Elles ont été incapables de répondre à l'urgence climatique, alimentaire et de transition agro-écologique, la satisfaction des profits primant sur la rupture écologique et sociale nécessaire.

    A cela s'ajoutent des atteintes répétées aux libertés, la répression des mouvements sociaux et des mesures de stigmatisation, notamment des musulman·es, qui enferment depuis 20 ans notre société dans une spirale sécuritaire et de panique identitaire. Tout cela a constitué un tremplin pour l'extrême-droite.

    Mais, un gouvernement Macroniste, même sur la pente autoritaire, n'est pas de même nature que l'extrême-droite. Le RN, qui fait de la préférence nationale la colonne vertébrale de ses politiques n'est pas un parti comme les autres. Empreint d'une idéologie nationaliste, sexiste, raciste, lgbtq-phobe, ce parti ne fera que générer et attiser la haine, le racisme et la violence au détriment de toute la société et désigner les étranger·es et les immigré·es comme boucs émissaires. Marine Le Pen n'est pas une alternative aux politiques économiques inégalitaires : son programme est lui aussi au service des plus riches. Elle n'apportera pas davantage de réponses à la crise climatique, son programme conduisant au contraire à renforcer notre dépendance aux énergies fossiles.

    Certain·es disent « il faut essayer ». Mais on ne joue pas avec l'extrême droite, au risque de la voir modifier les lois pour pouvoir s'installer très longtemps, comme on a pu l'observer dans le passé et comme l'actualité le démontre en Hongrie, en Pologne… D'autant que les lois en place et les modifications constitutionnelles permettraient à Marine Le Pen d'agir de façon foudroyante et avec les coudées franches.

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  • Tribune collective “Ne rien céder, pour la justice climatique et contre l’extrême droite”

    Greenpeace, Attac, Notre affaire à tous, Oxfam… Une vingtaine d’associations appellent à voter contre le projet xénophobe, rétrograde et anti-écologique de l’extrême droite. Tout en refusant d’accorder un blanc-seing au président sortant, dont le bilan social et écologique est médiocre.

    Lundi 11 avril, la gueule de bois est rude. Après avoir été largement absente des débats, l’écologie n’a pas réussi à se hisser au second tour de l’élection présidentielle. A l’annonce des résultats, nous avons d’abord ressenti le choc, comme un amer sentiment de déjà-vu. Le duel qui oppose Emmanuel Macron à Marine Le Pen n’augure rien de bon pour l’environnement : d’un côté, un président-candidat dont les rares et maigres promesses de campagne perdent toute crédibilité au vu de son bilan calamiteux. De l’autre, une candidate qui laisse craindre un danger pire encore pour l’écologie, mais aussi et surtout pour notre démocratie, nos libertés et les droits humains.

    Nous sommes lucides sur la brutalité de l’action politique d’Emmanuel Macron pendant cinq ans, notamment à l’égard des populations les plus vulnérables et des mouvements sociaux et environnementaux. Nous partageons la colère légitime qui s’exprime ces jours-ci contre Emmanuel Macron. Nous entendons toutes celles et ceux qui crient haut et fort qu’il n’est pas question de rempiler pour cinq ans de plus. Nous aussi, nous sommes en colère : nous avons passé ces dernières années à dénoncer sans relâche ses nombreuses trahisons sur les enjeux environnementaux et les questions sociales. Pour autant, nous savons que nous avons une responsabilité particulière et que nous devons le dire clairement : les projets des deux finalistes ne sont pas de même nature.

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  • ATD Quart Monde appelle à un vote de refus de l’extrême droite

    ATD Quart Monde appelle à un vote de refus de l’extrême droite.

    Le Mouvement ATD Quart Monde défend le fait que toute personne porte en elle une valeur fondamentale inaliénable qui fait sa dignité. Il ne se reconnaît donc en rien dans les idées du Rassemblement national. Malgré une volonté affichée de dédiabolisation, les fondements idéologiques du Rassemblement national n’ont pas changé. Son programme, centré sur les discriminations, le repli sur soi et le rejet de l’autre met en péril la démocratie, les libertés individuelles et les droits fondamentaux. Et là où les droits reculent, nous savons que ce sont toujours les plus pauvres qui en souffrent en premier lieu.

    Cet appel n’est pas une approbation du bilan du président sortant ou une adhésion à son programme.

    Nous savons que, si l’extrême droite gagne des suffrages, c’est aussi à proportion de la souffrance sociale, du désarroi et du désespoir causés par des décennies de reculs et de non application des droits. Emmanuel Macron doit entendre ce message et faire enfin de la lutte contre la pauvreté une priorité. Depuis trop longtemps les responsables politiques se sont accommodés de la persistance dans notre pays de plusieurs millions de personnes qui subissent la misère et l’exclusion sociale. Sans y opposer un engagement implacable et déterminé, ils ont permis que s’installent des préjugés délétères menant à des discriminations de toutes sortes. Or, loin des discours qui cherchent des boucs émissaires d’un côté et stigmatisent les plus fragilisés de l’autre, c’est le respect des droits fondamentaux qui constitue les bases d’une société ouverte et apaisée, d’une société qui protège tous les citoyens.

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  • L’option du pire en Ukraine

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    Dessin de Chappatte pour "Le Temps"

  • Sans illusions, sans hésitations et sans trembler, votons le 24 avril .

    Tribune publiée le 15 avril et signée par plusieurs centaines de membres du monde du spectacle.

    Le 10 avril dernier, l’extrême droite, pour la troisième fois de l’histoire de la Ve République, est au second tour de l’élection présidentielle, aux portes du pouvoir. Jamais elle n’a été aussi près de l’emporter.

    Aujourd’hui, ce que l’on appelait autrefois le front républicain se fissure. Nous en sommes consternés.

    Actrices et acteurs du monde de la culture, du spectacle vivant, nous avons parfois eu des divergences, des oppositions, des désaccords profonds avec le pouvoir en place. Nous avons parfois eu des déceptions aussi, des colères, des rages même. Mais si, pour certains d’entre nous, l’issue de ce premier tour n’a pas été celle espérée, si, pour certains d’entre nous, la méfiance demeure ; il n’y a pour nous, aujourd’hui, aucune hésitation, aucun doute, aucun flottement. Nous ne mettons pas sur le même plan la démocratie et le populisme. Nous ne nous laisserons jamais aller à renvoyer dos à dos un gouvernement démocratique et le Rassemblement national.

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