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  • Réfugiés : l’illégalité des mesures Trump

    Communiqué d'Amnesty International

    Des milliers de demandeurs d’asile se retrouvent bloqués au Mexique, menacés d’expulsion vers leur pays d’origine où ils risquent leur vie. Une gestion des frontières catastrophiques résultant de politiques illégales.

    Le danger qui pèse sur les familles désespérées attendant patiemment leur tour pour demander l’asile à la frontière est une situation d’urgence que le gouvernement américain a lui-même générée.

    L’utilisation de gaz lacrymogènes en présence de familles, d’enfants et de parents, est consternante et marque un nouveau cap pour cette administration dans son mépris pour la dignité et les droits fondamentaux de la personne humaine.

    Une situation qui ne peut que s’aggraver

    Les conditions ne peuvent que s’aggraver dans le cadre de l’accord qui a été conclu entre les deux pays et qui, s’il est mis en place, contraindra les demandeurs d’asile à rester au Mexique en attendant que leur demande soit traitée, au lieu de leur permettre d’entrer aux États-Unis.

    Le gouvernement du président Donald Trump ne fait toujours pas preuve de compassion à l’égard de ces personnes contraintes de fuir leur foyer. Surtout, il n’enregistre toujours pas leurs demandes d’asile. Au lieu de cela, le gouvernement fait le choix de militariser la frontière et de diffuser la peur et la discrimination.

    Depuis avril 2018, voire avant, les autorités américaines et mexicaines somment de manière illégale les demandeurs d’asile d’inscrire leur nom sur une liste d’attente quasi-officielle côté Tijuana au point d’entrée de San Ysidro, au lieu de les autoriser à solliciter l’asile directement à la frontière.

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  • Logement : une loi sans Elan malgré l’urgence

    Communiqué LDH le 29.11.2018

    La loi sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (Elan) promulguée le 24 novembre 2018, est la 7e grande réforme de l’Etat en vingt ans pour tenter de relancer la construction de logements accessibles à tous, et de répondre à un mal-logement qui ne cesse de croître.

    Depuis la loi de solidarité et de renouvèlement urbain (SRU) de 2000, l’engagement national pour le logement (ENL) de 2006, le droit au logement opposable (Dalo) de 2007, la loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion (Molle) de 2009, la mobilisation du foncier public en faveur du logement et le renforcement des obligations de production de logement social de 2013, la loi pour l’accès au logement et unimages?q=tbn:ANd9GcQYsjqCdEMjQThwuJJykN_Fy8XC_IM4kIH5DFOXuhB5Uxv7eEcdGA urbanisme rénové (Alur) de 2014, aucune n’a pu endiguer l’enchérissement des couts du foncier, des loyers et des habitations. Le droit au logement reste une chimère pour nombre de familles et de personnes isolées.

    Annoncé comme une forte ambition de simplification et de soutien aux plus fragiles, ce nouveau texte est au contraire un condensé de mesures techniques tout azimut qui alourdit une législation déjà complexe et réduit les garanties des locataires, les obligations environnementales des constructeurs, et maintient le logement dans une logique spéculative contraire aux objectifs affichés.

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  • Les mardis de Nature et Avenir : les oiseaux emblématiques des Ardennes

    Mardi 4 décembre à la mairie de Rethel de 18h à 20h. Les oiseaux emblématiques des Ardennes.

    Les principaux habitats abritant ces espèces seront évoqués ainsi que les menaces qui pèsent sur l'avifaune ardennaise. Les protocoles de suivi de certaines espèces pourront également être détaillés.

    Frédéric Pérard, président de Champagne Ardenne Nature Environnement, présentera l'opération Sentinelles de l'environnement qui a pour but de répertorier les dégâts environnementaux dans chaque département. Cette opération est initiée par notre fédération: France Nature Environnement.

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  • Bure, cimetière du progrès

    Extraits de l’article de Nicolas Sersiron pour le CADTM

    Dans une région désertifiée par les grandes cultures céréalières et par l’implantation progressive d’une vingtaine de structures liées au nucléaire dans un rayon de 50 km, Bure est un petit village (82 habitants) perdu au milieu d’une immensité légèrement vallonnée et nue.

    Quasiment rien pour rompre la monotonie de ses immenses monocultures. A 2-3 km les constructions de Cigéo, des champignons cubiques poussés au milieu de nulle part, le lieu de la future descenderie. Des tunnels de 10 mètres de diamètre menant à 500 de profondeur aux 300 km de galeries de stockage qu’il faudra percer et en extraire les marnes avec des dizaines de milliers de camions. A l’opposé, parmi les rares tâches vertes, le Bois Lejuc de Mandres, longtemps occupé par les résistants à l’implantation de Cigéo, repris après une très violente répression. Depuis, la soldatesque et les camions de la gendarmerie le défendent jour et nuit. Des cheminées (11 m de diamètre, 500 m de profondeur) doivent y être implantées pour l’évacuation de l’air pollué, (radio éléments, hydrogène, chaleur) provenant du stockage des déchets.

    A côté du monument aux morts de Bure, sous les lampadaires au design aussi futuriste qu’improbable dans ce village de vieilles pierres, se trouve « la maison de la résistance ». Une ancienne ferme habitée par ceux et celles qui n’acceptent pas que l’on cache les déchets nucléaires à vie longue (1 000 à 100 000 ans) « sous le tapis ». Creuser dans les marnes et autres argiles pour y stocker les déchets les plus dangereux, c’est prendre le risque de ne plus pouvoir les retirer après quelques dizaines, voire une centaine d’années, à cause des mouvements de terrains ou d’un accident grave. Alors que l’on sait très bien qu’il y a de forts risques de fuites d’hydrogène, d’incendies, de mouvements de terrains avec des conséquences totalement ingérables, telles des fuites sans fin de radio éléments, s’il devient nécessaire mais impossible de reprendre les fûts de déchets.

    (...)

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  • La révolte des gilets jaunes n’échappe pas aux critiques

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    Dessin de Vidberg pour "Le Monde"

  • Un projet de territoire Argonne

    En juillet 2017, l’étude de faisabilité du projet de Parc naturel régional en Argonne a été remise à la Région Grand Est. Cette étude qui constitue un état des lieux des connaissances sur l’Argonne est librement consultable sur le site internet de l’association Argonne-PNR www.argonne-pnr.fr
    Au vu de cette étude et de la mobilisation territoriale existante, la Région a souhaité initier une expérimentation en Argonne.


    Face aux nouveaux enjeux territoriaux (renforcement des métropoles, vagues successives de fusions communales et communautaires…) la Région s’interroge sur les nouvelles politiques à développer pour mieux accompagner les territoires ruraux en tenant compte de leurs enjeux spécifiques et souvent singuliers. L’hétérogénéité des espaces ruraux du Grand Est ne permet pas un modèle unique d’accompagnement.

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  • Patrick Kabré en concert le 1er décembre à Boult aux Bois

    Méfiez-vous des apparences ! Derrière ce sourire et cette mine radieuse, c’est une énergie volcanique qui sommeille et se réveille à chaque concert. Patrick Kabré déploie un rock solaire, déchaîné et loin des clichés sur les musiques du monde.
    Solidement enraciné dans les rythmes Mossis du Burkina Faso, il impose un son unique et sans équivalent dans le paysage actuel, entre ballades folk engagées, morceaux funk-rock aux refrains accrocheurs, et grooves electro-rock.
    La voix incroyablement performante de Patrick Kabré le rapproche des grands songwriters du continent et au-delà, et ses textes sans compromis le placent parmi les nouvelles figures qui comptent en Afrique de l’Ouest.
    53fbca_0e5c64c5e04f45eab1cd9b2094a7a234~mv2_d_1772_1772_s_2.jpgLe parcours musical de cet artiste est jalonné par la sculpture, l'écriture, les créations chorégraphiques, les rôles au théâtre et les collaborations.
    A 12 ans, il fabrique lui-même sa propre guitare en sculptant du bois et en utilisant des câbles de vélo pour faire les cordes. Puis il s'inscrit au conservatoire de musique de Ouagadougou où il monte son premier groupe.
    Très engagé pour l’alphabétisation des enfants burkinabè, il fonde l‘Association des Arts Solidaires (2AS) et organise des concerts de solidarité, des ventes artisanales et des recherches de volontaires au cours de ses tournées. En 2015, il crée Atelier Silmandé, structure dédiée au développement des jeunes à travers l'art et la musique.
    Avec les réfugiés du Mali, avec les enfants et les détenus du Burkina Faso, entre Keziah Jones, Fela Kuti et Bombino, Patrick Kabré mène le combat rock de la nouvelle Afrique.

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