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réfugié

  • Réfugiés : l’illégalité des mesures Trump

    Communiqué d'Amnesty International

    Des milliers de demandeurs d’asile se retrouvent bloqués au Mexique, menacés d’expulsion vers leur pays d’origine où ils risquent leur vie. Une gestion des frontières catastrophiques résultant de politiques illégales.

    Le danger qui pèse sur les familles désespérées attendant patiemment leur tour pour demander l’asile à la frontière est une situation d’urgence que le gouvernement américain a lui-même générée.

    L’utilisation de gaz lacrymogènes en présence de familles, d’enfants et de parents, est consternante et marque un nouveau cap pour cette administration dans son mépris pour la dignité et les droits fondamentaux de la personne humaine.

    Une situation qui ne peut que s’aggraver

    Les conditions ne peuvent que s’aggraver dans le cadre de l’accord qui a été conclu entre les deux pays et qui, s’il est mis en place, contraindra les demandeurs d’asile à rester au Mexique en attendant que leur demande soit traitée, au lieu de leur permettre d’entrer aux États-Unis.

    Le gouvernement du président Donald Trump ne fait toujours pas preuve de compassion à l’égard de ces personnes contraintes de fuir leur foyer. Surtout, il n’enregistre toujours pas leurs demandes d’asile. Au lieu de cela, le gouvernement fait le choix de militariser la frontière et de diffuser la peur et la discrimination.

    Depuis avril 2018, voire avant, les autorités américaines et mexicaines somment de manière illégale les demandeurs d’asile d’inscrire leur nom sur une liste d’attente quasi-officielle côté Tijuana au point d’entrée de San Ysidro, au lieu de les autoriser à solliciter l’asile directement à la frontière.

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  • Australie : le modèle à ne pas suivre

    La tristement célèbre politique de l’Australie, qui consiste à placer en détention les réfugiés et les demandeurs d’asile hors de son territoire, risque d’être copiée par l’Union européenne.

    Certains membres de l’Union européenne veulent forcer des personnes secourues en mer à débarquer dans des endroits situés hors de l’Europe.

    Des « plateformes de débarquement » dans lesquels ces personnes risquent d’être exposées à de graves violations des droits humains.

    Le cas australien

    En 2013, l'Australie a adopté une politique au titre de laquelle toute personne arrivant en bateau où que ce soit sur le territoire australien est interdit de demander l'asile dans le pays.

    Toutes ces personnes sont ainsi transférées sur l’île de Manus en Papouasie-Nouvelle-Guinée ou à Nauru, et même celles qui ont obtenu le statut de réfugié. Elles ne seront jamais autorisées à s’installer en Australie.

    Plus de 1 600 personnes se trouvent toujours sur l’île de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, et à Nauru. La majorité d'entre elles étant considérées comme des réfugiés.

    Sur ces îles, les conditions de vie sont épouvantables.

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  • Des réfugiés somaliens renvoyés vers l’enfer

     
    Publié le 21.12.2017 par Amnesty International

    Insécurité, sécheresse, famine... les milliers de réfugiés somaliens qui ont été poussés à partir du camp de Dadaab (Kenya) pour rentrer en Somalie font de nouveau face à ces terribles fléaux.

    En mai 2016, le gouvernement Kenyan annonce son intention de fermer le camp de Dadaab, le plus grand du monde. Les renvois vers la Somalie se sont alors drastiquement accélérés.

    Les personnes qui sont rentrées, vivent dans des conditions très difficiles, dans des villes surpeuplées ou des camps pour personnes déplacées en Somalie. Beaucoup ont déclaré avoir quitté Dadaab en raison des rations alimentaires et des services qui se raréfiaient ou en raison de la peur, attisée par le gouvernement kenyan, d'être renvoyés de force sans aucune aide.

    Le camp de Dadaab, l’échec de la communauté internationale

    L'immense site de Dadaab dans l'est du Kenya accueille actuellement près de 240 000 personnes. En mai 2016, le gouvernement kenyan a annoncé qu'il allait fermer le camp, invoquant des préoccupations liées à la sécurité nationale et le soutien insuffisant de la communauté internationale.

    Un facteur clé qui incite le gouvernement kenyan à renvoyer les Somaliens est le manque de soutien de la communauté internationale. Les financements destinés à venir en aide aux réfugiés au Kenya ont nettement diminué depuis 2011, et ce beaucoup plus rapidement que le nombre de réfugiés.

    En novembre 2017, l'appel de fonds du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en faveur des réfugiés au Kenya était financé à hauteur de 29 % seulement. Au cours de la même période, le Programme alimentaire mondial (PAM) a également connu un sous-financement régulier et chronique, le contraignant à réduire à plusieurs reprises la valeur des rations alimentaires distribuées aux réfugiés.

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  • Migrant, réfugié : défiance ou solidarité ?

    La section de Vouziers de la Ligue Des droits de l'Homme organise le vendredi 4 décembre 2015 une  soirée débat sur le thème :

    Regards croisés sur l'autre

    Migrant, réfugié : défiance ou solidarité ?

     

    Avec Edris ABDEL SAYED

    Sociologue, Docteur en Sciences de l’Education, auteur, formateur de formateurs
    Chercheur à l’université de Lille, Directeur pédagogique régional de l’association Initiales
    Animateur du Réseau Mémoire et Histoire de l'Immigration

    La soirée débat se déroulera au FJEP/CS de Vouziers, 15 rue du Champ de Foire,à partir de 20 heures 30.

    Elle sera précédée à 18h30 de l'assemblée générale de la section locale de la LDH, et un buffet convivial sera proposé à partir de 19 h 45 pour faire la liaison entre les deux moments de cette soirée. Pour le buffet, la réservation est nécessaire. La participation demandée est de 10€. Réservation et inscription jusqu’au 1er décembre à l'adresse suivante  ldhvouziers@orange.fr 

     

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  • Les réfugiés ont un visage, une histoire. Ils ont aussi des droits.

    A l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés le 20 juin prochain, Amnesty International France (AIF) rappelle que les réfugiés ont un visage, une histoire et aussi des droits.

    pierre_kroll_refugies_big.jpgLa protection des réfugiés n’est pas une affaire de chiffres ni de résultats. Les réfugiés n’ont pas choisi de quitter leur pays, ils ont fui des persécutions. La France a l’obligation de protéger ces personnes, conformément à la Convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés, qu’elle a signée et ratifiée.

    Les réfugiés sont des personnes qui un jour, ont subi violences et/ou harcèlements, parce qu’ils étaient opposants politiques, membres d’une minorité religieuse ou nationale, défenseurs des droits humains, femmes refusant un mariage forcé ou la pratique de mutilations sexuelles. Ils ont dû abandonner leur maison, leur famille, leurs amis, leur situation professionnelle et cherchent asile.

    Plus de cinquante villes et relais réfugiés AIF lancent donc des actions, à Paris et en province, pour :

    Sensibiliser le public à la cause des réfugiés, leur donner un visage : qui sont les réfugiés, pourquoi partent ils de chez eux, que recherchent-ils ?
    Réhabiliter l’image des demandeurs d’asile : ce sont des personnes qui sont menacées et ont besoin de protection.
    Montrer les conséquences de la politique migratoire sur la vie de ces personnes, de leur parcours à l’accueil qui leur est fait en arrivant.journee-mondiale-refugies-feuille-route-pales-L-1.jpeg
    Alerter sur le projet de loi relatif à l’immigration qui comporte plusieurs dispositions portant directement atteinte au droit d’asile et dont les députés débuteront l’examen en septembre prochain.
    Faire agir le public pour que soient respectés les droits des réfugiés en France.

    Le déclenchement de la procédure d’asile est laissée à l’initiative des préfectures qui disposent d’un important pouvoir d’appréciation.
    L’accès à la procédure n’étant pas strictement encadré, contrôlé et uniformisé sur l’ensemble du territoire, des pratiques préfectorales de refus d’enregistrement immédiat se développent en marge des normes claires et précises en matière de droit d’asile.
    Par ailleurs, en France comme au niveau de l’Union européenne, le discours politique évoque trop souvent une fraude massive qui remet en question le témoignage des demandeurs, élément déterminant dans les dossiers pour obtenir l’asile. Ce discours revient à tous les stades des procédures et légitime de fait des pratiques contestables, voire illégales qui conduisent au rejet des demandes.