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société - Page 9

  • Et si le sport prônait la coopération et la lenteur ?

    Extraits de l'article de Reporterre publié le 03.08.2024


    Domination, concurrence... Les valeurs du sport sont en totale opposition avec celles liées à l’écologie. Des sportifs et chercheurs en prônent d’autres, plus respectueuses de soi et des autres.

    Pleurs de joie des vainqueurs, liesse cathartique des spectateurs et même embrassades fraternelles et sororales entre adversaires d’un jour : depuis l’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris, le 26 juillet, les traditionnelles scènes d’émotions collectives se multiplient, célébrant les premières médailles. Ce que l’on appelle communément les « valeurs du sport » profite, à l’occasion des JOP, d’une publicité médiatique colossale : plus de 4 milliards de téléspectateurs sont espérés par le Comité international olympique (CIO).

    L’événement véhicule toutefois d’autres valeurs, largement moins consensuelles : quête sans fin du dépassement de soi et des autres, désir de puissance, volonté de contrôle, éloge de la compétition, culte de la performance, classement des individus… En un mot, une philosophie de la démesure, antinomique à celle de l’écologie. Alors que le cataclysme écologique en cours souligne plutôt l’urgence de ralentir et de retrouver le sens des limites, le sport semble prôner une éthique à rebours complet de la révolution culturelle dont nous avons besoin. Peut-il encore se réinventer et mettre sa formidable puissance mobilisatrice au service d’une bifurcation civilisationnelle écologique ?

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  • À vot’ bon cœur

    Communiqué de Sine mensuel

    La fin de Siné Mensuel ? Notre, votre mensuel préféré est à nouveau dans la merde financière, mais on ne va pas se résigner à le voir partir sans rien faire, les bras ballants. 

    C’est vrai qu’on perd du fric à chaque numéro, il faut regarder les choses en face. On n’a plus d’oseille. À ce train-là, on passera tout juste l’été. On a fait des efforts, on a diminué les pages à contrecœur, même le morgon Lapierre a été rationné. On a mis tout le pognon dans le journal, en protégeant nos principes : pas de pubs, pas d’investisseurs, pas de grands patrons. C’est vous qui nous faites tenir. Même des abonnés qui, à cause d’un bug informatique, recevaient le journal gratis depuis des années ont régularisé leur situation. Mais cela ne suffit pas. On est à poil !

    Putain, on ne veut pas crever. Avec nos potes dessinateurs, journalistes, écrivains, libres ici comme nulle part ailleurs, on a envie de continuer à chier dans la colle, à se marrer, à taper là où ça fait mal, à résister, à combattre le RN dont le claquement des bottes se rapproche. Alors que la liberté d’expression se réduit comme peau de chagrin, que la presse et les chaînes d’info sont vendues aux Bolloré et consorts, notre existence est plus que jamais indispensable. On ne va pas leur laisser toute la place ! 

    On se marre en mode combat. Vous voyez très bien ce qu’on veut dire. Vous êtes les seuls dépositaires de notre insolence et de notre résistance contre les consensuels, les conformistes et les fachos de tout acabit. Alors, aidez-nous à sortir du marasme. À l’aide ! SOS ! Faites-le savoir par tous les moyens, criez-le sur les réseaux sociaux. Et puis filez-nous des sous : 10 €, 20 €, 30 €, davantage si vous pouvez et cela sera tant mieux. Et en plus, vous aurez une ristourne fiscale. On sait que ce n’est pas facile pour vous. Ensemble, on va décrocher la thune. Alors merci !

    Catherine Weil Sinet et toute l’équipe

     

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  • Tribune de Nathalie Tehio, présidente de la LDH

    Publiée le 01.08.2024 sur Médiapart (extraits)

    Les Jeux olympiques sont l’occasion d’une grande fête populaire.

    Voilà qu’ils deviennent surtout le prétexte à un report sine die de la mise en place d’un gouvernement ! Le président de la République nous explique que la bonne tenue des jeux passe avant la désignation d’un-e Premier-e ministre… qui attendra donc !

    Rappelons qu’il a pris la responsabilité (l’irresponsabilité !) de la dissolution de l’Assemblée nationale alors que l’extrême droite paraissait en mesure d’avoir la majorité. L’évidence de l’approche des JO n’avait pas compté.

    Ce n’est que grâce à la mobilisation de la société civile, à l’union des partis de gauche, et aux désistements de candidats arrivés en troisième position que le pire a été évité. Il est d’autant plus regrettable que beaucoup de candidats de droite aient refusé de se désister pour le candidat du Nouveau Front populaire mieux placé à l’issue du premier tour, augmentant ainsi le nombre d’élus d’extrême droite.

    Malgré cette irresponsabilité de la droite, on voit le président rechercher avant toute autre chose une alliance entre les députés des partis qui le soutiennent et la droite. Pour lui, cette alliance, qui a permis la réélection au perchoir de Yaël Braun-Pivet, devrait maintenant conduire à d’autres continuités au service de politiques pourtant largement rejetées par l’électorat.

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  • Situation critique pour les urgences de Vouziers

    Depuis un an, l'accueil des urgences n'est plus assuré la nuit à l'hôpital de Vouziers. Malgré la mobilisation importante des professionnels et de la population, le service d'accueil des urgences a été fermé. Il a été remplacé par un Centre de Soins Non Programmés, ouvert uniquement la journée.

    Cette disparition faisait suite à celles plus anciennes de la maternité, du bloc opératoire et de la chirurgie. Il restait encore présent à Vouziers le Smur, service mobile pour les urgences vitales. Mais depuis plusieurs mois, des difficultés de planning pour les médecins urgentistes sont apparues. Le GHSA, qui regroupe les sites de Rethel et Vouziers, manque de praticiens dans son équipe, et peine à trouver des intérimaires.

    Avec l'été, la situation se dégrade encore plus, et la permanence d'un Smur n'a pas été assurée à plusieurs reprises.  D’exceptionnelle, cette fermeture risque de devenir permanente. On parle de la création d'une unité mobile hospitalière paramédicalisée, c'est-à-dire formée d'un infirmier (ou une infirmière) et d'un chauffeur ambulancier. Ce dispositif a déjà été utilisé dans d'autres départements, il est censé représenter une solution à la pénurie d'urgentistes.

    Les professionnels de santé du Vouzinois regroupés dans la CPTS et la Communauté de communes ont réagi à cette dégradation considérable de la couverture des soins du territoire par un communiqué commun.

    communiqué smur 07.2024.jpg

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  • Participez à la consultation publique pour suspendre la chasse de la Tourterelle des bois

    Communiqué de la LPO le 30 juillet 2024

    Le Ministère de la transition écologique et solidaire vient de soumettre à la consultation du public un projet d’arrêté visant à suspendre la chasse de la Tourterelle des bois jusqu'au 30 juillet 2025. La LPO donne un avis favorable ce projet d’arrêté et vous invite à y participer.

    Voici quelques éléments pour vous y aider.

    La population de tourterelles des bois en Europe a diminué de près de 80 % depuis 1980. En juillet 2019, la Commission Européenne avait mis en demeure la France de suspendre la chasse de cet oiseau faute de quoi elle saisirait la Cour de justice de l’Union européenne.

    Le 28 août 2020, le ministère avait pourtant autorisé un quota de chasse de 17 460 tourterelles des bois pour la saison 2020-2021. Le Conseil d’État avait suspendu l’arrêté deux semaines plus tard, le 11 septembre 2020, suite à un recours de la LPO, ce qui a permis de soustraire aux fusils plusieurs milliers d’oiseaux.

    Le 3 décembre 2020, la Commission Européenne avait cette fois envoyé un avis motivé à la France pour exiger une meilleure protection des tourterelles des bois. Suite à ce dernier avertissement avant la mise en place de sanctions financières, le gouvernement français avait finalement obtempéré et décrété une suspension de la chasse à la Tourterelle des bois sur l’ensemble du territoire métropolitain pendant la saison 2021-2022, puis 2022-2023.

    L’État s’apprête donc à renouveler cette suspension pour un an pendant la saison 2024-2025.

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  • Face aux aléas climatiques, toujours pas de réponses satisfaisantes des assureurs !

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 29.07.2024

    Depuis plus de deux ans, nous dénonçons la privatisation à grand renfort d'argent public de la gestion des risques climatiques avec la crainte de mettre en place un système à deux vitesses. D'un côté une agriculture assurable car uniforme et de l'autre les laissés pour compte.

     Nos craintes sont maintenant justifiées car dans de nombreux départements, les préfectures déjà en sous-effectif, tentent de faire face à la multiplication des dossiers de demande d'indemnisation. Les pluies abondantes, le gel ou encore la grêle fragilisent encore plus des fermes qui, si elles ne jouent pas le jeu de la sur-spécialisation, se voient exclues du système assurantiel et de l'Indemnité de Solidarité Nationale (ISN).

    Or, les conséquences des aléas climatiques sont cette année d'ores et déjà dramatiques sur les moissons et récoltes dans de nombreuses fermes et territoires.
    L'ISN censée permettre de prendre en charge (de façon très insuffisante) les pertes liées à un aléaclimatique conséquent est en fait un imbroglio administratif tellement complexe qu'il en devient inutilisable. L'argument mis en avant pour abandonner le système des calamités agricoles était la complexité et le manque de réactivité de celui-ci. Concrètement, on passe d'un délai d'instruction moyen de 6 mois pour les calamités agricoles à plus de 15 mois avec l'ISN.

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  • JO 2024 : de la vidéosurveillance algorithmique à la reconnaissance faciale, il n’y a qu’un pas

    La vidéosurveillance algorithmique (VSA) a été légalisée en France à titre expérimental à l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. La légalisation de cette technologie est un pas de plus vers l'utilisation de la reconnaissance faciale. Dans ce contexte, nous appelons les parlementaires français à adopter au plus vite une loi visant à interdire la reconnaissance faciale à des fins d’identification dans l’espace public. Explications avec Katia Roux, notre spécialiste technologie et droits humains.

    La reconnaissance faciale ne sera pas utilisée lors des Jeux olympiques et paralympiques, les autorités françaises l’avaient assuré. Elles l’ont même érigé en principe. Une ligne rouge pour rassurer les inquiets peut-être, pour circonscrire le débat sans doute, mais surtout pour mieux faire accepter le déploiement en France de la vidéosurveillance basée sur l’intelligence artificielle (IA), testée dimanche 3 et mardi 5 mars lors des concerts de Depeche Mode à l’Arena de Bercy.

    Et pourtant, la France ne semble pas prête à renoncer à scanner nos visages dans l’espace public. En témoigne sa forte mobilisation contre l’interdiction de la reconnaissance faciale au niveau européen lors des débats sur le règlement de l’Union européenne sur l’IA (AI Act). Le récent vote des Etats membres, qui se sont alignés sur la position de la France, constitue à ce titre une occasion manquée de protéger nos libertés fondamentales.

    A ce jour, il n’existe pas en France de cadre légal pour interdire l’usage de la reconnaissance faciale. Pour que la surveillance de masse ne devienne pas la norme en France, les parlementaires doivent prendre toute la mesure des dangers auxquels les citoyens sont exposés et adopter au plus vite une loi visant à interdire la reconnaissance faciale à des fins d’identification dans l’espace public.

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