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société - Page 12

  • Le 7 juillet, pas une voix ne doit manquer à la défaite du RN.

    Dimanche, pour le deuxième tour des élections législatives, les choix sont restreints. Avec le nombre de désistements qui se sont produits, le scrutin se résume le plus souvent à un duel.

    C'est le cas pour notre circonscription, mais sans qu’il y ait eu de désistement, puisque la candidate du NFP a été éliminée au premier tour. Il ne reste donc que deux candidatures, celle du RN et Jean-Luc Warsmann.

    Comme le rappelait la tribune des associations et syndicats publiée le 30 juin dernier, il est compréhensible que certains rechignent à voter pour un adversaire politique.: " Nous entendons toutes les raisons qu’il y aurait pour ne pas voter pour celui-ci ou pour celle-là. Ce peut être le rejet de député-e-s sortant-e-s d’une majorité qui a mené des politiques ayant, dans les faits, renforcé l’extrême droite. Ce peut être un rejet de partis politiques dont on ne partage pas l’ensemble des priorités, les méthodes, des politiques."

    Mais ce qui se joue dimanche dépasse radicalement ce qui nous divise. Ce n’est pas une question de droite ou de gauche. C’est une question encore plus essentielle qui va se jouer, celle de la possibilité de vivre toutes et tous ensemble en France. A cette question, le RN répond par un projet politique raciste et violent, celui de la destruction progressive des libertés et plus généralement de la République, qui a toujours été sa cible première. Il s’agit de l’arrivée au pouvoir d’un parti dont le programme est construit autour de la négation de l’égalité en droit des êtres humains proclamée par l’ONU en 1948. 

    Votez Warsmann.

    Le député sortant n'est pas de gauche, il n'a pas de positionnement clair pour l'écologie, et on peut lui faire bien d'autres reproches sur ses choix politiques. Mais l'urgence et la priorité du moment sont là ! Il faut battre les candidats du RN partout en France. Et pour notre circonscription cela veut dire qu'il faut voter pour Jean-Luc Warsamann. Celui-ci a au moins le mérite de n'avoir pas eu de comportement ambigu vis-à-vis de l'extrême droite.

    Ce vote ne représente pas une approbation des choix politiques du député sortant, loin de là. S'il est réélu, Jean-Luc Warsmann pourra soutenir des textes contraires à nos convictions. Et nous pourrons nous opposer si besoin à ses choix, comme nous l'avons toujours fait.

    Comme concluait la tribune citée plus haut : " Celles et ceux qui refusent la société que nous annonce l’extrême droite sont donc devant un choix simple : toute dispersion des votes au second tour offrirait le pouvoir au RN du fait du mode électoral, alors même que ses idées inégalitaires sont minoritaires dans la société. Les votes doivent converger autour d’un seul objectif : défaire le RN."

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  • Urgence démocratique et écologique : mobilisation citoyenne contre l’extrême-droite

    Publié par DNE le 01.07.2024.

    En ce moment critique pour notre démocratie, nos valeurs républicaines et notre environnement, nous lançons un appel solennel à l’ensemble des citoyens et citoyennes, associations, syndicats, et partis politiques à se mobiliser contre l’arrivée du Rassemblement National (RN) au pouvoir. Un tel scénario serait un recul majeur pour les principes fondamentaux de liberté, égalité et fraternité qui définissent notre nation, pour la démocratie, ainsi que pour les défis écologiques qui nécessitent une réponse urgente. 

    L’histoire a montré que les idéologies extrémistes et xénophobes promues par le RN sont en totale contradiction avec les valeurs démocratiques et humanistes de notre République. Tant les votes au Parlement que les prises de positions du Rassemblement National sur les questions environnementales montrent que son accession au pouvoir conduirait à des reculs très importants. En pleine urgence climatique et environnementale, l’arrivée au pouvoir d’un parti ouvertement climatosceptique signerait l’abandon de la lutte contre le réchauffement climatique avec des effets négatifs immédiats et durables et constituerait un crime pour les générations futures. Les politiques de division et de stigmatisation prônées par ce parti présentent le risque de fracturer notre société et remettre en cause les droits fondamentaux de nombreux citoyens et citoyennes, entraver la société civile, tout en passant par pertes et profits la protection de notre environnement.

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  • Stopper la marée brune qui monte depuis 40 ans

    Extraits de la tribune d'Ivan du Roy dans Basta!

    (...)

    Pourquoi un tel succès pour un parti raciste, anti-social, climatosceptique ?

    Les excuses conjoncturelles, si elles sont à prendre en compte, ne suffisent pas à expliquer cette lente marée brune. Oui un certain traitement médiatique, au goût prononcé pour le buzz et les clichés simplistes, a contribué à dédiaboliser le RN, comme l’émergence du parti d’Eric Zemmour, Reconquête, perçu comme encore plus à droite et outrancier. Oui la constitution d’un groupe de médias par Bolloré a accéléré la diffusion de la propagande et l’idéologie d’extrême droite à plus grande échelle. Mais la marée brune n’avait pas attendu ces vents favorables pour grossir.

    Oui la réputation de la gauche politique est encore desservie par l’inconsistance de la présidence Hollande : son absence de vision à long terme sur le partage des richesses ou l’écologie, sa loi travail, ses crédits d’impôts sans conditions aux grandes entreprises, sa légitimation des obsessions de l’extrême droite sur l’immigration et l’islam, légitimation poursuivie par les récents gouvernements…

    Oui, l’éclatement de la Nupes et le temps perdu à se déchirer et à brutaliser le débat – notamment depuis le 7 octobre – a encore coûté cher aux formations de gauche. Celles-ci ont agréablement surpris leur électorat en réussissant à former le Front populaire. Mais procrastiner sur les sujets de fond face à la montée de l’extrême droite a suffisamment duré.

    Pourquoi une force politique, issue d’une tradition qui n’a strictement et historiquement rien apporté de positif à la France – et pire, qui est même synonyme de déshonneur, de rejet, de haine et de l’élimination d’une partie de ses citoyens – obtient de tels succès ? Pourquoi un projet raciste – remise en cause du droit du sol, stigmatisation des bi-nationaux, focalisation sur l’immigration (comprenez : suspicion et discrimination envers toutes les personnes non blanches) – attire toujours davantage d’électeurs et d’électrices dans une France, l’un des pays les plus mixtes en Europe, où la tolérance vis à vis des minorités progresse globalement depuis 30 ans ?

    Pourquoi un parti, qui n’a aucun projet social, excepté des mesures opportunistes, et qui méprise tout ce qui constitue le modèle social français, continue de faire illusion sur ce sujet ? Pourquoi, alors que de plus en plus de Français vivent dans leur chair les conséquences du réchauffement climatique – inondations, canicules ou sécheresses – c’est le parti qui n’apporte strictement aucune réponse, niant même la question du réchauffement, qui continue d’être électoralement en tête ?

    Pourquoi encore, ce parti qui n’a aucune vision en matière d’émancipation par l’éducation et par la culture, ne proposant uniquement que mesures autoritaires et sanctions, continue de séduire autant ? Comment la gauche, politique, syndicale, culturelle, associative, a-t-elle pu à ce point s’affaiblir, voire disparaître, dès qu’on s’éloigne des zones urbaines ?

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  • Assurons la défaite de l’extrême droite le 7 juillet !

    Appel de syndicats et associations

    Face à la perspective mortifère d’un gouvernement du Rassemblement national (RN) nous appelons à un sursaut démocratique et républicain des partis politiques et des électrices et électeurs !

    Le deuxième tour, décisif, est à la fin de la semaine. Dans un très grand nombre de circonscriptions, il y a une candidature du RN qui peut gagner le 7 juillet en cas de triangulaire.

    Nous appelons les partis politiques à décider du maintien d’une seule candidature face à l’extrême droite, partout où elle est en mesure de l’emporter.

    Nous appelons les électrices et électeurs à voter pour la candidature la mieux placée après le premier tour, là où les partis auront maintenu plusieurs candidat-e-s face au RN.

    Nous entendons toutes les raisons qu’il y aurait pour ne pas voter pour celui-ci ou pour celle-là. Ce peut être le rejet de député-e-s sortant-e-s d’une majorité qui a mené des politiques ayant, dans les faits, renforcé l’extrême droite. Ce peut être un rejet de partis politiques dont on ne partage pas l’ensemble des priorités, les méthodes, des politiques.

    Mais ce qui se joue dimanche dépasse radicalement ce qui nous divise. Ce n’est pas une question de droite ou de gauche. C’est une question encore plus essentielle qui va se jouer, celle de la possibilité de vivre toutes et tous ensemble en France. A cette question, le RN répond par un projet politique raciste et violent, celui de la destruction progressive des libertés et plus généralement de la République, qui a toujours été sa cible première. Il s’agit de l’arrivée au pouvoir d’un parti dont le programme est construit autour de la négation de l’égalité en droit des êtres humains proclamée par l’ONU en 1948. C’est à cette égalité que nous, syndicats et associations, travaillons jour après jour, pour que chacune, chacun, ait accès à un service, à un droit, une réponse à ses besoins.

    Celles et ceux qui refusent la société que nous annonce l’extrême droite sont donc devant un choix simple : toute dispersion des votes au second tour offrirait le pouvoir au RN du fait du mode électoral, alors même que ses idées inégalitaires sont minoritaires dans la société. Les votes doivent converger autour d’un seul objectif : défaire le RN.

    Le 7 juillet, pas une voix ne doit manquer à la défaite du RN !

    Paris, le 30 juin 2024

     

    Voir les signataires ci-dessous

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  • Le vélo est encore à la traîne sur la grande boucle du recyclage

    Article de Moran Kerinec pour Reporterre

    À Lyon, le recyclage de vélos opéré par les Ateliers de l’audace est en pleine croissance. Des réutilisations qui sont une nécessité grandissante, si la filière veut être aussi écolo que le mode de déplacement qu’elle promeut.

    « Le vélo n’est plus du tout écologique dans sa conception actuelle », assène Priscillia Petitjean. Cette observation tombe sous le coup de l’évidence pour la fondatrice des Ateliers de l’audace, une association qui forme les personnes en insertion professionnelle à la réparation des bicyclettes. Logé dans le 3ᵉ arrondissement de Lyon, l’atelier a pour règle de ne rien gâcher. « Nous privilégions les pièces récupérées sur les vélos irréparables pour en retaper d’autres et les vendre », présente Smaïne, l’un de ses mécaniciens.

    Preuve que tout est bon dans le biclou, les étagères du local débordent de potences, pédales et dérailleurs recyclés. Le réemploi des vélos mis au rebut atteint 90 % quand ils sont traités par des structures spécialisées comme les Ateliers de l’audace. Pourtant, 28 788 tonnes de vélos et de trottinettes sont jetées chaque année, estime une étude de l’Agence de la transition écologique (Ademe) publiée en 2020.

    Comment expliquer que les vélos produits aujourd’hui ont environ 7 ans d’espérance de vie en France alors que des modèles des années 50 roulent toujours leur bosse ? La réponse se cache dans leurs détails de fabrication.

    « La raréfaction des métaux oblige les constructeurs à utiliser des alliages de moins bonne qualité, explique Priscillia Petitjean en pointant les différents modèles présents dans son atelier. Les tubes des vieux vélos sont particulièrement fins et emmanchés dans des pièces métalliques. Les vélos modernes sont dotés de grosses pièces soudées entre elles. »

    Appréciés pour leur légèreté, les cadres en aluminium et en carbone sont également plus fragiles que l’acier utilisé par le passé. En cas de fissure, il est presque impossible de les réparer, alors qu’un cadre en acier peut être ressoudé.

    La mécanicienne dénonce une « obsolescence programmée » dans le choix de produire certaines pièces maîtresses du vélo en plastique plutôt qu’en acier. Tel le boîtier de pédalier, qui fixe le mécanisme au cadre et assure sa rotation. Le manque de compatibilité entre les marques complique également les réparations.

    « Il y a plus de 160 pièces par vélo, dont beaucoup changent à chaque nouvelle collection parce qu’il n’y a aucune législation là-dessus », se désole Priscillia Petitjean. « Les marques se distinguent par leurs choix technologiques et leurs design, c’est la loi du marché », assume Olivier Moucheboeuf de l’Union sport et cycle, la fédération des industriels du vélo.

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  • Nous pouvons résister face au désastre annoncé

    Alternatiba et ANV-COP21 appellent à résister à l’extrême droite et au macronisme qui l’alimente, et à saisir l’occasion des élections législatives pour défendre une société écologique, juste et solidaire. Comment ? En se mobilisant massivement dans les urnes les 30 juin et 7 juillet, et dans la rue d’ici là. En rejoignant les collectifs et associations qui construisent cette résistance, et qui font émerger une alternative sociale, solidaire et écologique.

    La dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron crée un risque énorme de laisser l’extrême droite accéder au pouvoir et ainsi imposer sa ligne anti-sociale, anti-écologique et anti-démocratique. Les politiques macronistes, injustes et brutales, portent une lourde responsabilité dans la montée de la précarité, du désespoir et de la colère, qui nourrissent le vote RN. Alternatiba et ANV-COP21 appellent à se mobiliser massivement dans les urnes les 30 juin et 7 juillet pour résister à la fois à l’extrême droite et au macronisme.

    Nous appelons également à organiser et à rejoindre les manifestations partout sur les territoires. Les mobilisations populaires sont cruciales pour casser l’effet de sidération, le sentiment d’impuissance et la résignation qui conduisent une masse critique de gens à s’abstenir lors des élections. Ces manifestations sont nécessaires pour reprendre espoir, dans une ambiance intoxiquée par des discours racistes et stigmatisants, et permettent de (re)tisser des liens et de nous organiser collectivement.

    Ces mobilisations doivent être les plus larges possibles, dépassant les cercles politisés. Si l’union des partis de gauche sous la bannière du Front Populaire est un signe d’espoir et une condition absolument nécessaire pour empêcher l’extrême droite comme le libéralisme autoritaire de confisquer le pouvoir, il est indispensable de convaincre largement au-delà des cercles militants de gauche. Nous devons construire une majorité culturelle et politique populaire autour d’un projet de société écologique et solidaire, démocratique, tolérant, non-violent et inclusif. C’est la seule voie permettant de nous adapter collectivement aux impacts du dérèglement climatique en cours, et de réduire l’ampleur de la catastrophe désormais enclenchée.

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  • Votez pour le Nouveau Front Populaire !

    Ce mercredi 26 juin, la candidate du Nouveau Front Populaire  pour la 3e circonscription des Ardennes tenait une réunion publique à Vouziers. Sophie Perrin n'est pas une inconnue pour les Vouzinois, puisqu'elle s'est déjà présentée à plusieurs reprises dans notre secteur lors de scrutins précédents. Elle est directrice d'école dans le Sedannais, et milite dans des associations écologiques et de solidarité.

    Avec son suppléant, Johnny Gonzales, elle est venue présenter le programme de Nouveau Front Populaire. Si celui-ci s'est créé en réaction à la menace de l'extrême droite, il propose des mesures d'urgence pour répondre à la crise actuelle.

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    Ce programme a été rédigé dans l'urgence, suite à la dissolution de l'assemblée, mais il marque une rupture complète avec la politique de droite actuelle. Il a été chiffré, et il est financé principalement par la taxation des super-profits et des super-riches.

    Si ce programme fait pratiquement consensus, il n'est pas de même pour certaines personnalités du Nouveau Front Populaire. Cette question n'a pas été éludée lors de la réunion, mais il a été clairement dit qu'elle était secondaire par rapport au danger que ferait courir une extrême droite au pouvoir.

    C'est cette perspective qui a également interrogé les participants à cette soirée-débat.

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