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société - Page 212

  • Quel coût pour la gestion à long terme des déchets radioactifs ?

    Le Conseil d'État se penchera le 19 mars sur le coût de la gestion à long terme des déchets radioactifs. En janvier 2016, Ségolène Royal avait fixé arbitrairement le coût de la gestion à long terme des déchets radioactifs de haute et moyenne activité à vie longue à 25 milliards d’euros, soit un montant inférieur à près d’un tiers à celui évalué par l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra). Le Réseau “Sortir du nucléaire“, France Nature Environnement, MIRABEL-Lorraine Nature Environnement et BureStop55 ontimages?q=tbn:ANd9GcRMGPqYQ7JPTiWOQs0L4oeeD9Eh-lRRBpVEop-F8TkV4JE-RDZcVw attaqué cet arrêté adopté par complaisance envers les producteurs de déchets. Alors que le Conseil d’État doit examiner l’affaire le 19 mars 2018, les associations exigent que la vérité soit dévoilée sur les coûts réels du projet Cigéo et de la gestion des déchets radioactifs.

    Le mauvais feuilleton des coûts cachés de Cigéo

    Alors que Cigéo constitue l’un des plus gros projets industriels d’Europe, pendant des années, aucune évaluation actualisée de ses coûts n’a été rendue publique par l’Andra ni par l’État. Le débat public de 2013 s’est ainsi déroulé alors que n’était versée au dossier qu’une estimation de 16,5 milliards d’euros que tout le monde savait obsolète. Dans le même temps, des travaux de la Cour des comptes laissaient supposer que le coût réel dépassait les 40 milliards d’euros.

    En janvier 2016, après avoir dû saisir la Commission d’Accès aux Documents Administratifs, le Réseau “Sortir du nucléaire“ a pu obtenir la publication d’un document de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) commentant l’évaluation du coût de la gestion à long terme des déchets radioactifs par l’Andra. Cette dernière chiffrait ce coût à 34,5 milliards d’euro, un montant que l’ASN jugeait bien optimiste

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  • Maintien de l’ordre : pour la justice, contre les violences policières

    Communiqué LDH le 15.03.2018

     

    La Journée internationale de lutte contre les violences policières du 15 mars s’inscrit encore, cette année, dans un contexte de mobilisation très forte des forces de l’ordre sur le terrain.

    La Ligue des droits de l’Homme n’a cessé de le réaffirmer au ministre de l’Intérieur, au Défenseur des droits – chargé de la déontologie des forces de l’ordre – et à l’IGPN* : si la sécurité des citoyens est essentielle, il est fondamental d’assurer leur sûreté en s’appuyant sur une police totalement respectueuse de leurs droits.

    C’est pourquoi elle considère hautement problématique la disproportion croissante qui caractérise les déploiements répressifs dans la dernière période. Rappelons que certains se sont soldés par des morts. Cette situation est d’autant plus préoccupante que la justice semble en banaliser les manifestations. Trop de victimes et de familles sont ainsi laissées dans un désarroi judiciaire. Trop de non-lieux ont été rendus, maintenant un sentiment d’injustice, comme pour Ali Ziri, en 2016, retraité algérien de 69 ans décédé suite à une garde à vue en 2009, ou en janvier dernier pour Rémi Fraisse, mortellement atteint par l’explosion d’une grenade offensive sans qu’aucune responsabilité, ni administrative ni politique, n’ait été prononcée.

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  • Les pieds sur terre

    Au cœur de Notre-Dame-des-Landes, le Liminbout, hameau d’une dizaine d’habitants tient le haut du pavé. Agriculteur historique, paysans syndicalistes, locataires sur-endettés venus chercher une autre vie, squatteurs plus ou moins confirmés y apprennent à vivre et à lutter ensemble au quotidien. « Ici, disent-ils, on ne fait pas de la politique : on la vit. » Loin des représentations habituelles de la ZAD, le film est une immersion dans le huis-clos de ce village devenu au fil des années symbole de la lutte contre l’aéroport et son monde.

    Après la destruction de nombreux squats par les forces de l’ordre, Sarah et son bébé trouvent refuge dans le hameau du Liminbout, situé au cœur de la zone où doit être installé l'aéroport de Notre-Dame-Des-Landes. Elle est accueillie par Claude, et la famille Thébaud, couple d’agriculteurs leader de la lutte contre l’aéroport.
    Derrière le combat bien connu contre l’aéroport se cache une autre lutte, celle de l’émergence d’une micro-société alternative mettant en scène des modes de vie et de pensées très différents.

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  • Tous au compost !

    Communiqué de FNE

    L'édition 2018 de la Semaine nationale du compostage de proximité aura lieu du 24 mars au 8 avril. L’occasion d’initier petits et grands à cette pratique qui présente des intérêts environnementaux mais aussi économiques et sociaux.

    Le compostage, qu’est-ce-que c’est ?

    Le compostage est un processus biologique qui consiste à transformer et valoriser des déchets organiques (ou biodéchets) en un produit semblable à un terreau, le compost. Le compostage se traduit par une fermentation aérobie des déchets (en présence d’oxygène) qui fonctionne grâce à l’action de toute une faune dans laquelle on retrouve des bactéries, des champignons, des insectes et des vers. Le compost obtenu à l'issue du procédé est un amendement organique naturel qui peut être utilisé directement dans des plantations ou des cultures pour améliorer la fertilité du sol.

    Pour rappel, sont considérés comme des biodéchets :

    • Les déchets non dangereux d’origine végétale (déchets liés à l’entretien des jardins et espaces verts) ;
    • Les déchets non dangereux d’origine alimentaire (restes de préparation de repas ou de plats non consommés, produits retirés de la vente, huiles alimentaires…) ;
    • Les déchets de papier et d’emballages biodégradables.

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  • Ah, si j'étais belge !

    Être belge comporte un certain nombre d'avantages. On peut se montrer fier d’être compatriote de grands artistes comme Jacques Brel, Magritte ou d'autres célébrités comme Simenon ou Hergé. De plus, on n'est pas obligé de voter tous les 5 ans pour un Président de la République, la constitution garantissant une paix royale en ce domaine.

    Depuis cette semaine, tous les Belges bénéficient de la distribution de pastilles d'iode en prévention d'un accident nucléaire. La zone de sécurité a été étendue à 100 Km autour des centrales existantes, c'est-à-dire à tout le pays, en tenant compte des installations nationales, mais aussi de celle de Chooz.

    De l'autre côté de la frontière, la zone de distribution se limite à 20 Km. Il faudra avertir le nuage radioactif de cette différence en cas d'accident grave. Il faut savoir que Vouziers se situe à 78 Km de Chooz, mais aussi à 112 Km de Cattenom et à 134 Km de Nogent sur Seine, soit 3 centrales assez proches. Pour mémoire, la pollution liée au nuage de Tchernobyl a été significative à plus de 2000 Km (Corse par exemple).

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    Le passage d'une zone de 10 Km à une zone de 20 Km a été décidé en France suite au retour d'expérience de la catastrophe de Fukushima. La décision belge tient mieux compte de la réalité du danger. Faudra-t-il attendre une autre catastrophe pour s'aligner sur elle ?

    Voici ce que disent nos voisins au sujet de cette mesure (site rtbf.be) :

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  • Les droits des femmes à Vouziers aussi.

    Slogan-CIDFF.jpgCe 8 mars, journée du droit des femmes, le FJEP-CS, en collaboration avec le Centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF 08) et la Ligue des Droits de l'Homme, organisait une rencontre dans son local de la rue du Chemin Salé (l'Estaminet).

    Trois ateliers étaient proposés pour se donner "un temps pour soi" (esthétique, coiffure et massage).

    Une exposition "le mur des préjugés" dénonçait les stéréotypes sexistes qui continuent à être véhiculés.

    Un court métrage en dessins animés retraçait l'historique des IMG_0442.jpgconquêtes anciennes et plus récentes pour l'égalité des droits des femmes.

    Enfin, un café débat  s'est tenu avec la Ligue des droits de l'Homme et le Centre d'information du droit des femmes et des familles sur le thème : "Être femme en milieu rural"

    Au cours de l'après-midi, plus de 40 personnes ont participé à ces présentations, permettant des échanges riches et nombreux.

    Rappelons que le CIDFF (Centre d'Information du Droit des Femmes et des Familles) des Ardennes tient une permanence à Vouziers au CCAS place Carnot, un jeudi sur deux de 9 h à 12 h (sur rendez-vous, Tél. : 03.24.37.39.98)

     

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  • La place des militantes et militants de Greenpeace n’est pas en prison

    Plus de soixante personnalités du monde associatif, syndical, culturel et politique réagissent à la condamnation de militant-es de Greenpeace, dont certains à des peines de prison ferme. Dans une tribune publiée dans Libération, elles dénoncent un « verdict inquiétant à plus d’un titre » contre des « lanceurs et lanceuses d’alerte » qui dénoncent les risques nucléaires.

    La liste des signataires est disponible sur le site de Libération : « La place des militantes et militants de Greenpeace n’est pas en prison »

     

    Plusieurs militants ont été condamnés à de la prison ferme pour avoir réussi à s’introduire dans la centrale nucléaire de Cattenom. Un verdict inquiétant à plus d'un titre.

    Cette semaine, six militant·e·s de Greenpeace ont été condamnés à cinq mois de prison avec sursis. Deux autres militant·e·s ont été condamnés à deux mois de prison ferme. Une première dans l’histoire de l’organisation environnementale. Il leur était reproché d’être entrés, en octobre dernier, dans la centrale nucléaire de Cattenom et d’avoir déclenché un feu d’artifice devant le bâtiment abritant la piscine de combustible usé, un lieu très chargé en radioactivité et mal protégé contre les agressions externes. Par ailleurs, un salarié de l’organisation a été condamné pour complicité et la personne morale a elle-même été condamnée à une amende.

    Ce verdict est inquiétant à plusieurs titres. Tout d’abord, ces militant·e·s ont agi en lanceurs et lanceuses d’alerte. Ils n’ont tiré aucun profit personnel de leur passage à l’acte. Ils ont pris des risques pour en dénoncer un bien plus grand, celui de la vulnérabilité de nos centrales nucléaires. Ils ont agi en toute non-violence dans le seul objectif de créer un débat public sur la sécurité nucléaire, un sujet qui nous concerne toutes et tous, quel que soit l’endroit où nous vivons en France.

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