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société - Page 211

  • Climat: deux millions de signataires appuient un recours contre l’État

    Les bonnes nouvelles sont plutôt rares côté climat, et les prévisions sont si alarmistes qu’on pourrait légitimement se dire : "il est trop tard, il n’y a plus rien à faire". Quatre ONG (dont Greenpeace) ont décidé de résister, de demander des comptes à l’État français pour sa négligence en matière climatique et l’obliger à prendre enfin des mesures. Et vous êtes deux millions à nous soutenir !

    Une mobilisation historique

    Le 18 décembre dernier, Greenpeace France, la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH), Notre Affaire à Tous et Oxfam France lançaient l’Affaire du siècle, une initiative inédite : assigner l’État français en justice pour inaction face aux changements climatiques et non-respect de ses obligations internationales, européennes et françaises.

    L’appel mis en ligne et invitant les citoyennes et citoyens à nous rejoindre a généré une mobilisation inédite : entre le 18 et le 20 décembre, 1,6 million de visiteurs uniques se sont rendus sur le site ! En moins de 48 heures, la vidéo de lancement a été vue huit millions de fois sur Facebook, et plus de 500 000 fois sur Youtube.

     

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  • Le déclin de la biodiversité française s'aggrave

    Article repris du site de RFI

    Selon le rapport annuel de l’Observatoire national de la biodiversité, la situation de la faune et de la flore continue de se dégrader en France. Métropole et outre-mer sont concernés.

    La situation est alarmante. Un quart des quelque 5 000 espèces animales et végétales sous surveillance risque de disparaître en France. La situation s’est particulièrement aggravée ces dix dernières années pour les amphibiens, les oiseaux nicheurs, les reptiles, mais aussi les mammifères. Les populations de chauve-souris ont ainsi diminué de 40 % en métropole.

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    La biodiversité très riche des territoires d’outre-mer est également en déclin. Les récifs coralliens continuent de diminuer. Près de la moitié des plantes de Mayotte sont menacées d’extinction.

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  • Edouard Philippe : une fuite en avant contre les libertés

    Communiqué LDH

    Le Premier ministre a ouvert, ce lundi 7 janvier une nouvelle surenchère sécuritaire face à des mouvements liguons-nous-1.pngsociaux qui persistent. En visant les casseurs, les mesures envisagées portent de lourdes menaces sur la liberté de manifester et la liberté d’opinion de toutes et tous.

    Le poison de l’état d’urgence poursuit ces effets liberticides et le Premier ministre annonce le retour de la responsabilité collective qu’avait instituée la loi « anticasseurs », de sinistre mémoire. Les mesures adoptées par le Sénat, et qui seraient portées et aggravées par le gouvernement, s’en inspirent grandement. Plus de pouvoir administratif, moins de justice, moins de libertés.

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  • Lettre de 14 associations à Emmanuel Macron : "L'Etat met en danger les migrants"

    "Monsieur le Président, votre engagement, prononcé le 28 juillet 2017, a été vite oublié par votre gouvernement, votre majorité, vos services. Plus grave, par vous-même. À l'heure où s'intensifie l'injonction de justice sociale, nous vous rappelons vos propres mots : "Je ne veux plus d'ici la fin de l'année avoir des hommes et des femmes dans les rues, dans les bois ou perdus. Je veux partout des hébergements d'urgence."

    Un an après, des milliers de personnes, femmes, hommes, enfants, familles, se partagent les interstices des villes, s'abritent sous des échangeurs, sont échoués sur les trottoirs de Paris et de son immédiate périphérie. S'ajoute un cycle infernal entretenu depuis maintenant trois ans fait de campements, d'inaction, de démantèlements, de dispersions parfois violentes mais aussi de harcèlements à l'encontre des personnes exilé.e.s ainsi que des citoyens solidaires et des collectifs qui leur viennent en aide.

    Aujourd'hui, ces personnes à la rue ont toujours plus de difficultés à se nourrir, à se soigner, à trouver une information fiable pour faire valoir leurs droits élémentaires. Elles sont moins visibles dans l'espace public, elles sont contraintes de se cacher pour se soustraire à la violence policière et à la pression administrative. Pourtant elles sont là.

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  • Qui est responsable du changement climatique ?

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    Dessin de Chapatte

  • En Allemagne, la gestion des déchets radioactifs dans l’impasse

    Extraits de l'article de "Reporterre"

    (...)

    Mais l’Allemagne n’en a pas fini avec le nucléaire pour autant. Que faire des 28.000 mètres cubes de déchets hautement radioactifs produits par ses centrales ? Que faire également des 300.000 mètres cubes de déchets faiblement et moyennement radioactifs, dont certains seront encore produits par l’industrie et la recherche médicale après 2022 ?

    Les Allemands se posent ces questions depuis des décennies, sans trouver de réponse fiable. Ils faisaient pourtant figure de pionniers en inaugurant le stockage de déchets nucléaires dans une mine de sel dans les années 1960. Le site de Asse, dans le nord-ouest du pays, était alors une fierté nationale, présenté comme une solution simple et peu coûteuse. 126.000 barils de déchets faiblement et moyennement radioactifs y ont été entreposés à 700 mètres de profondeur. Nul besoin de containers spéciaux, croyait-on : le sel suffirait à protéger les fûts pour des millions d’années.

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  • Afrique du Nord et Moyen-Orient : l’enfer pour les migrants

    Publié le 27.12.2018 par Amnesty International.

    Les gouvernements de la région Afrique du Nord et Moyen-Orient s’abstiennent collectivement de protéger les migrants dans leur pays. Panorama.

    Qu'il s’agisse de migrants d’Afrique subsaharienne traversant des pays d’Afrique du Nord pour gagner l’Europe, ou d’ouvriers locaux ou venus d’Asie qui vivent dans des pays du Golfe ou dans d’autres pays du Moyen-Orient, ces personnes sont trop souvent privées de la protection que devrait leur fournir le droit du travail.

    Selon l’Organisation internationale du travail, on dénombrait 17,8 millions de travailleurs migrants dans les États arabes en 2013. La majorité d’entre eux venaient d’Asie, et un grand nombre d’autres régions du continent africain. Elle a estimé que quelque 600 000 migrants sont victimes du travail forcé dans ces États.

    En Afrique du Nord

    En Algérie, la répression discriminatoire exercée contre les migrants venant d’Afrique subsaharienne et contre les réfugiés et les demandeurs d’asile s’est accentuée en 2018, les forces de sécurité ayant arrêté et placé en détention de façon arbitraire des dizaines de milliers de personnes, qu’elles ont renvoyées illégalement au Niger et au Mali.

    Beaucoup de ces personnes ont été expulsées alors qu’elles détenaient des visas ou des documents consulaires en cours de validité.

    Au cours des deux dernières décennies, en Algérie, le nombre de migrants a considérablement augmenté, mais le pays ne dispose toujours pas d’un cadre juridique clair pour les travailleurs migrants et il n’a pas adopté de loi sur l’asile.

    Une loi datant de 2008 relative aux ressortissants étrangers considère les migrants en situation irrégulière comme des délinquants qui peuvent être sanctionnés par une peine allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement.

    Au Maroc, pays frontalier, les autorités ont également accru la répression exercée contre les migrants en 2018, en partie pour endiguer l’immigration irrégulière depuis le Maroc vers l’Espagne.

    Depuis le mois de juillet, plus de 5 000 personnes ont été appréhendées souvent lors d’opérations violentes, placées dans des bus et ensuite abandonnées dans des zones proches de la frontière algérienne, alors que le Maroc a pris en 2013 de nouveaux engagements en ce qui concerne sa politique sur l’asile et la migration afin de mettre ses pratiques en conformité avec les normes internationales.

    En Libye, tout comme les réfugiés et les demandeurs d’asile, les migrants économiques subissent des traitements abominables aux mains de groupes armés, de milices, de trafiquants et des autorités libyennes.

    Des milliers d’entre eux sont enfermés pour une durée indéterminée dans des centres de détention où ils sont systématiquement soumis à des violences, notamment à la torture, au viol et à l’extorsion.

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