Cette année, le 11 mars sera le huitième anniversaire de la catastrophe de Fukushima.
Le gouvernement japonais fait tout pour banaliser la radioactivité et les conséquences sanitaires et sociales de l’accident nucléaire de Fukushima, survenu en 2011. Les autorités nippones s’appuient sur des normes établies par les pronucléaires, protègent la santé (économique) de l’industrie plutôt que celle des populations, organisent une politique de retour dans des territoires contaminés et maintiennent des épreuves des Jeux Olympiques en 2020 sur des terres polluées !
En France comme au Japon, nous dénonçons les relances et les prolongations des réacteurs nucléaires et la poursuite de nouveaux projets qui font subir à la population l’augmentation de l’exposition à la radioactivité et le risque permanent d’accident nucléaire.
Au programme : commémoration, témoignages, concerts, prises de parole, animations, info-kiosques et goûter (apportez gâteaux, fruits et autres fantaisies : on réfléchit mieux le ventre plein !)
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Rassemblement à Paris pour la sortie du nucléaire en France et au Japon
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En Allemagne comme en France, les zadistes font de la résistance
Extraits de l’article de Deutsche Welle
Ils refusent de voir la nature détruite pour de grands projets d'aménagement et occupent des zones naturelles, rebaptisées "Zones à défendre". Coup de projecteur sur deux "ZAD", en France et en Allemagne : Notre-Dame-des-Landes, où un projet d'aéroport a été abandonné en 2018 après un demi-siècle de lutte. Et la forêt de Hambach, provisoirement à l'abri du déboisement.
"Cela veut dire que jusqu'à l'automne 2020, la forêt de Hambach ne sera pas déboisée. À partir d'aujourd'hui il y a un moratoire pour la forêt de Hambach... Et à cet égard, je demande maintenant à tous les occupants de la forêt de quitter ce lieu."
550 hectares de forêt restent encore à sauver
Armin Laschet, le ministre-président du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie, le 20 février dernier.
Devant le parlement régional, il annonce fièrement l'accord passé avec l'entreprise d'énergie RWE, qui exploite la plus grande mine de lignite à ciel ouvert d'Europe, au sujet du déboisement de la forêt de Hambach.
Hambach, c'est un petit morceau de forêt bordé par un immense désert entre Cologne et Aix-la-Chapelle, dans l'ouest de l'Allemagne. Autour d'elle, d'énormes machines creusent le sol pour en extraire de la lignite.
En quarante ans, l'exploitation du "charbon brun" par l'entreprise d'énergie RWE a grignoté peu à peu les villages, les champs et les forêts pour laisser la place à de gigantesques trous qui s'étendent à perte de vue.
La forêt de Hambach s'étend aujourd'hui sur 550 hectares - elle était vingt fois plus grande il y a 40 ans. Depuis la même époque, les associations environnementales essaient de stopper le déboisement par des recours juridiques. (...)
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Oui à l’autonomie des paysan-ne-s. Non à un Contrat de « subventions » de l’agro-industrie
Communiqué de la Confédération Paysanne
Ce lundi soir, le Ministre de l'agriculture, Didier Guillaume, a signé, au nom du gouvernement, le « Contrat de solutions » porté par la FNSEA*, tête de gondole de l'industrie des phytosanitaires, de l'agro-machinisme et du numérique.
Ce contrat, qui ne parle jamais de « sortie » des pesticides - objectif que le gouvernement s'est pourtant assigné - est en réalité un contrat de subventions à l'agro-industrie et à ses intrants, au détriment de l'autonomie des paysan-ne-s.
Qui peut croire que l'UIPP*, l'Union des industries de protection des plantes, pour ne pas dire « vendeur de pesticides », peut fournir les solutions pour accompagner les paysan-ne-s vers une sortie des pesticides ? Autant demander au lobby du tabac de s'occuper de la lutte contre le tabagisme !
La Confédération paysanne défend depuis des années un modèle d'agriculture paysanne qui repose sur l'autonomie des paysan-ne-s, dont la sortie des pesticides. Nous dénonçons donc cette signature qui est un aveu d'impuissance et une démission du gouvernement à mettre en place et piloter une véritable politique publique qui accompagne les paysan-ne-s, qui donne réellement des moyens à la recherche, développe la formation et les échanges de pratiques, au-delà d'outils de communication. Des solutions réelles car porteuses d'autonomie pour les paysan-ne-s existent déjà et c'est les nier que de déléguer à l'industrie ce chantier.
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Grand débat à Vouziers : chacun a pu s'exprimer.
Organiser un débat sur 4 grands thèmes nationaux pouvait déjà paraître représenter un défit difficile à relever. La réunion qui s'est tenue ce soir à Vouziers a tenu ce pari en moins de deux heures, en abordant 10 thèmes différents. Ceux-ci ont été choisis par les participants, qui étaient une bonne soixantaine à ce rendez-vous. On remarquait l'absence quasi-totale de jeunes, une présence discrète et limitée de partisans de "gilets jaunes" et une surreprésentation de personnes de la classe "moyenne".
Si on ajoute le fait qu'à peine la moitié des personnes présentes ont pris la parole, cela limite les enseignements qu'il est possible de tirer de ce débat.
Les échanges se sont déroulés dans le calme et le respect de l'autre, notamment grâce à l'animation effectuée par un professionnel.
Chaque thème n'a pu bénéficier que de 10 à 15 minutes maximum, ce qui fait peu pour parler de la fiscalité, de l'environnement ou de la démocratie. On est donc souvent resté à des considérations générales, parfois avec un éclairage local comme pour les thèmes de la ruralité ou des EHPAD. Mais il n'y a eu peu de vrais débats contradictoires, et aucun vote n'a validé telle ou telle proposition.
Malgré ces limites, la soirée a permis l'expression publique d'opinions et de revendications. Quant à savoir ce qui sera fait de toutes ces paroles recueillies ce soir, c'est une autre histoire...
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"Grand Débat National" : une réunion à Vouziers ce lundi
Dans le cadre du Grand Débat National, la Ville de Vouziers et la Communauté de Communes de l’Argonne Ardennaise mettent à disposition la salle des fêtes de Vouziers pour la tenue d’une réunion d’initiatives locales.
Celle-ci se tiendra le lundi 25 février 2019, de 19h à 21h. Un animateur professionnel indépendant sera présent afin d’organiser les échanges.
Cette réunion est ouverte à tous et les thématiques abordées seront définies par les participants en ouverture des discussions.
Voici la présentation de cette initiative sur le site du gouvernement :
À l’initiative du Président de la République, le Gouvernement engage un grand débat national sur quatre thèmes qui couvrent des grands enjeux de la nation : la fiscalité et les dépenses publiques, l’organisation de l’Etat des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté.
Depuis quelques semaines, les maires ont ouvert leurs mairies pour que les citoyens puissent commencer à exprimer leurs attentes. Notre pays va désormais entrer dans une phase plus ample et lancer sur l’ensemble du territoire, des débats locaux, afin qu’un grand dialogue national s’engage entre tous et que chaque citoyen puisse y contribuer.
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Aides sociales : des devoirs incombant à l’Etat et non aux allocataires !
Communiqué du Collectif Alerte
A la suite des propos réitérés par le Premier ministre le 19 février à l’Assemblée nationale, et de la réponse de Christelle Dubos à une question au Premier ministre en séance publique le 20 février, les associations
réunies au sein du collectif Alerte s’inquiètent de voir la question des « contreparties » aux aides sociales revenir sur le devant de la scène politique, instaurant une défiance à l’égard des allocataires.
Les récentes affirmations d’Edouard Philippe sur la nécessité de conditionner le versement des prestations sociales à des contreparties d’activités ou d’activités d’intérêt général, ont fortement interpellé les associations de solidarité réunies au sein du Collectif Alerte. Quelques mois seulement après la présentation de la stratégie pauvreté par le président de la République, ces déclarations viennent confirmer un risque de stigmatisation des plus précaires, déjà évoqué par nos associations.
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L’Ecole pour chaque enfant : des efforts restent à faire !
Communiqué commun CNCDH, Unicef et CNDH Romeurope
Alors que l’Assemblée nationale s’apprête à adopter ce jour en première lecture le projet de loi pour une « Ecole de la Confiance », le Secrétariat général de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme, le CNDH Romeurope et Unicef France se félicitent de l’adoption d’une disposition simplifiant les formalités d’inscription qui favorisera l’accès à l’école de milliers d’enfants non scolarisés.
Nous appelons les sénateurs à poursuivre cette dynamique en apportant au texte les modifications nécessaires, et le gouvernement à mobiliser les moyens de leur mise en œuvre.
Aujourd’hui encore, en France métropolitaine, en Guyane, à Mayotte, la précarité ferme les portes de l’école. Des milliers d’enfants parmi les plus vulnérables rencontrent des obstacles qui les empêchent de jouir de leur droit à l’éducation.
Nos trois organisations saluent certaines dispositions du projet de loi pour une « Ecole de la confiance », adopté en première lecture ce jour, qui devraient contribuer à faciliter l’accès de ces enfants à l’école.