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société - Page 209

  • Les anciens déportés incitent à rejeter les manifestations de haine de l'autre

    Ce dernier dimanche d'avril est l'occasion à Vouziers comme dans tout le pays de rendre hommage aux déportés victimes de la barbarie nazie. Il s'agit de ne pas laisser tomber dans l'oubli ces faits parmi les plus tragiques de notre histoire, et par là même de combattre le retour possible de telles théories avec leurs conséquences criminelles. Malgré l'importance du message, très peu de Vouzinois étaient présents sur la place Carnot en cette matinée. Deux filles des jeunes sapeurs-pompiers ont lu des poèmes relatant les souffrances des déportés. Le message officiel des associations d'anciens déportés portait un regard clair sur la situation actuelle et les risques engendrés par le rejet des autres. En voici des extraits.

    (...)
    La journée nationale a aussi pour but de rendre hommage aux victimes et de rappeler l’engagement de celles et ceux qui ont choisi de poursuivre dans la résistance la lutte contre l’ennemi et son idéologie.
    Nous pensons avec beaucoup d’émotion à ces disparus, femmes et hommes qui ne sont pas revenus de la tragédie qui a frappé tant de combattants et auxquels nous devons une part de notre liberté.
    Leur combat pour le respect de la dignité humaine est particulièrement chargé de sens en cette année du 70ème anniversaire de l’adoption de la déclaration universelle des Droits de l’Homme.
    Le travail de mémoire n’est jamais achevé. L’acharnement des déportés à transmettre a valeur d’exemple et s’explique par la force d’un engagement qui ne tolère ni l’érosion de l’âge ni les difficultés de la vie.
    Ce sacrifice, ils veulent le donner en partage aux générations suivantes afin de les inciter à rejeter toute manifestation de haine, inspirée de considérations ethniques, religieuses, culturelles ou nationalistes.
    Le message d’aujourd’hui se veut un appel à œuvrer pour un monde de paix dont l’Europe doit demeurer le symbole.
    Ce message a été rédigé conjointement par :
    La Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD)
    L’Union Nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles de disparus – Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance (UNADIF – FNDIR)
    La Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP)

    Avec le concours des Associations de mémoire des camps et de la déportation

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  • le Tour Alternatiba est-il un #ProjetPourLaPlanete ? Votez avant le 11 mai

    Excellente nouvelle ! Le Tour Alternatiba a été sélectionné par le jury de Mon projet pour la planète lancé par le Ministère de la Transition écologique et solidaire. Cela montre l’accueil positif que nous recevons un peu partout depuis l’annonce du projet.

    Suite à cette sélection – vous les internautes – êtes appelés à voter pour votre projet préféré. Il y a à la clé une bourse potentielle de plusieurs milliers d’euros pour les projets favoris ce qui nous permettrait de porter plus loin le message de l’urgence climatique et des alternatives. Nous allons avoir besoin de vous et de la fameuse énergie collective qui nous porte tant.

    Si le Tour Alternatiba fait partie de vos favoris, nous avons besoin de vous :

    Voter – 3 min maxi

    Chaque vote compte – avant le 11 mai 2018

    N’hésitez pas à partager cet appel à vote sur les réseaux sociaux, dans vos groupes locaux, auprès de vos connaissances, …

    ATTENTION : pour que vos votes soient pris en compte, vous devez impérativement avoir confirmé votre inscription dans les 12h !

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  • Projet de loi asile et immigration : un texte dangereux approuvé

    Communiqué d'Amnesty International le 23.04.2018

    Sanctions injustes, rétention des enfants, doublement de la durée de rétention … Les députés viennent de voter un texte qui met en péril les droits des réfugiés et migrants en France. État des lieux du projet de loi « asile et immigration » avant son passage au Sénat.

    Les enfants derrière des barreaux

    Lors des débats, les députés ont décidé de fixer la durée maximale de rétention à 90 jours au lieu de 135 jours comme initialement prévue dans le projet de loi. C’est une victoire qui n’en est pas une. Cela représente toujours un doublement de la durée de détention.

    Pire encore, les députés ont approuvé la possibilité de détenir des enfants dans des centres qui seraient plus « adaptés ». Pourtant, aucune personne migrante, et surtout pas un enfant, ne doit être détenue. Ces personnes n’ont commis aucun crime.

    Les effets traumatisants de la détention, notamment sur des enfants, ont été prouvés à maintes reprises. Faisant preuve d’une grande complaisance, les députés ont raté l’occasion de mettre fin à la détention des enfants en France.

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  • Notre-Dame-des-Landes : un début de dialogue

    Après des années de combat contre le projet d'aéroport, et plus de dix jours d'affrontements sur la zone, un début de dialogue semble se mettre en place à Notre-Dame-des-Landes.

    L'abandon du projet d'aéroport n'a pas réglé tous les problèmes. Les occupants de la ZAD ont construit au fil des ans des lieux et de projets de vie qui se veulent en opposition totale avec la vision étatique de la société.

    L'Etat ne peut accepter la poursuite de ces expérimentations alternatives, et souhaite faire rentrer dans le rang les occupants de la zone. Ceux-ci ne représentent pas une population homogène, une vision différente de l'avenir apparaissant entre les opposants "historiques" et les zadistes. ( voir les différents sites de la lutte, et les récents communiqués publiés). Le gouvernement tente de jouer sur ces différences et demandes des projets individuels. Les occupants essayent de préserver le caractère collectif de leur engagement.

    Le gouvernement fait donner toute la puissance de l'appareil d’État. Les occupants ont conservé un capital de sympathie et peuvent compter sur soutien d'une partie importante de la population.

    Sauf à croire que la révolution libertaire est sur le point de s'étendre sur toute la France, ou à croire inversement que l’État va éteindre définitivement toute critique radicale, seul un compromis peut éviter la poursuite et l'aggravation des affrontements violents de ces derniers jours.

    Sans renoncer au caractère collectif de leur démarche, les occupants de la zone ont accepté de présenter des fiches de projets individuels lors d'une rencontre en préfecture.

    Voici leur communiqué.

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  • Pas d’enfants en centres de rétention

    A l'heure du débat sur la loi asile et immigration, la France doit respecter et protéger les droits de l'enfant. En 2017, plus de 300 mineurs ont été enfermés en métropole, et plus de 4 000 à Mayotte en 2016. Ce nombre ne cesse d'augmenter.

    Les centres de rétention accueillent des personnes migrantes qui n’ont commis aucun délit, n’ont été condamnées par aucun tribunal, mais qui attendent là la mise en œuvre d’une procédure d’éloignement décidée par les autorités administratives. Aujourd’hui, un étranger peut séjourner jusqu’à 45 jours dans un centre de rétention. Le projet de loi asile et immigration discuté à partir du 16 avril à l’Assemblée nationale prévoit d’allonger encore ce délai et de le porter jusqu’à 90 jours. C’est là une des mesures les plus controversées pour tous ceux qui entendent s’opposer à ce nouveau projet de loi.

    Certes, les centres de rétention ne sont pas des prisons au sens où elles ne dépendent pas de l’administration pénitentiaire mais tout y rappelle pourtant l’univers carcéral. Souvent situés près des pistes d’aéroports, les bâtiments y sont entourés de grilles et de barbelés, les jours et les nuits sont scandés par le bruit assourdissant des avions qui décollent ou atterrissent. A l’intérieur, la police en uniforme supervise la vie quotidienne des migrants, gère leurs allées et venues et les témoignages de ceux qui sont autorisés à pénétrer dans ces centres évoquent régulièrement des conditions de vie très pénibles, que ce soit au niveau de la liberté d’aller et venir ou de la promiscuité. Le manque total d’activité rend le temps particulièrement long et les conflits et les bagarres, plus ou moins violents, fréquents. Ajouter à cela l’extrême tension qui règne puisque, pour ces migrants, le transfert en centre de rétention n’est souvent que le prélude à un embarquement parfois musclé pour un retour contraint vers un pays qu’ils ont fui. Rien d’étonnant donc si les centres de rétention sont aussi des lieux où les personnels de santé – d’ailleurs en nombre insuffisant – distribuent anxiolytiques et somnifères.

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  • Immigration, les acteurs des États Généraux des Migrations appellent à une politique migratoire radicalement différente

    Communiqués de presse le 13 avril 2018

    Les collectifs citoyens et les associations, nationales et locales impliqués dans le processus des États Généraux des Migrations appellent les députés à rejeter le projet de loi Asile et Immigration discuté à partir du 16 avril, et à réfléchir d’urgence à une politique migratoire radicalement différente.

    egm_logo1-c3fb1.jpg?1523610334Alors que les députés s’apprêtent à débattre dans l’Hémicycle du projet de loi « Asile et Immigration », les centaines d’acteurs de la société civile réunis dans le processus des États Généraux des Migrations alertent collectivement sur les conséquences prévisibles des dispositions de ce projet de loi qui durcit les conditions d’accès à l’asile, et qui a pour objectif principal de faciliter les expulsions des personnes déboutées ou sans titre de séjour. Ce projet de loi va porter atteinte aux droits fondamentaux de personnes vulnérables qui, dans leur immense majorité, ont mis leur vie en péril pour fuir des situations de conflits ou de violence, dans l’espoir d’une vie plus sûre et plus digne. Au-delà, cette réforme stigmatise l’ensemble des personnes étrangères venant en France, aggravant les soupçons permanents à leur encontre, les privant de droits élémentaires et de conditions d’accueil dignes.

    (...)

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  • Un nouvel EHPAD sera construit prochainement à Vouziers

    Les conditions actuelles de l’accueil des personnes âgées à l'EHPAD public de Vouziers (Établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) ne sont pas satisfaisantes. Les deux structures, La Résidence et Les Tilleuls, sont des bâtiments vieillissants et mal adaptés. On compte 4 entités (Résidences A, B et C, plus les Tilleuls), ce dernier comportant des chambres doubles et triples. De ce fait, ces EHPAD sont très mal placés dans les classements nationaux.

    Depuis des années, des projets de reconstruction ont été lancés, sans aboutir. Un nouveau projet est mis en place par le GHSA (Groupement Hospitalier Sud Ardennes qui regroupe les établissements de Rethel et de Vouziers.

    Voici la présentation de projet selon le site du GHSA :

    La reconstruction d’un nouvel EHPAD, sur le site de Vouziers, permettra d’adapter l’établissement aux  besoins croissants des résidents, mais également à ceux des professionnels qui le font vivre au quotidien.

    Le projet a été validé en 2014 par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et par le Conseil départemental. La fin des travaux est prévue pour Décembre 2019. L’EHPAD actuel, vieillissant et dispersé sur trois complexes différents, va être partiellement démoli, afin de laisser place à une structure neuve, moderne, installée au cœur de l’hôpital de Vouziers.

    Le nouveau bâtiment permettra  de mieux adapter l’architecture aux besoins des résidents accueillis et de favoriser la continuité des soins proposés. En effet, le nouvel EHPAD sera relié à l’hôpital grâce à une galerie de liaison qui permettra un accès facile aux soins. La gestion des ressources humaines, matérielles et logistiques sera fluidifiée afin d’améliorer l’accompagnement de nos résidents.

    Le nouveau bâtiment sera organisé en 4 unités :

    • Une unité d’hébergement de 120 lits dont deux lits d’hébergement temporaire
    • Une unité dédiée à l’accueil des résidents et des familles, aux activités et à l’animation
    • Un accueil de jour
    • Une Permanence d’Accès aux Soins de Santé (PASS) pour faciliter la prise en charge médicale et sociale des personnes ayant des difficultés d’accès aux soins

    Par le biais de ce projet, le GHSA répond aux besoins d’une population territoriale vieillissante. Il s’engage dans une démarche continue d’amélioration de la qualité de l’accompagnement apporté à la personne âgée dépendante. Une offre d’accueil d’urgence et temporaire sera proposée. L’EHPAD sera habilité à l’accompagnement des personnes souffrant des maladies d’Alzheimer et troubles apparentés grâce à l’intervention de professionnels formés. Le projet a pour ambition de diversifier l’offre d’hébergement et de soins à destination des personnes âgées.

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