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société - Page 215

  • Choix de la semaine scolaire : le rythme s'accélère.

    Vouziers n'avait pas tranché à la rentrée dernière entre la semaine de 4 jours ou le maintien de celle de 4 jours et demi. Les élus avaient trouvé les délais trop courts, et voulaient se laisser le temps de la concertation et de la réflexion, en reportant la mise en place de la décision à la rentrée 2018.

    Pour cela, un calendrier avait été programmé sur plusieurs mois. Mais un récent courrier de l'Inspection Départementale de l’Éducation Nationale a tout remis en cause. Il était demandé à la ville de donner sa réponse pour le 12 février au plus tard.

    Dans l'urgence, une réunion a été organisée le 22 janvier dernier à la salle des fêtes de Vouziers. A cette rencontre d'information et d'échange, seuls les parents des élèves scolarisés à Vouziers étaient conviés.

    P1380214.JPGOn peut trouver souhaitable de dialoguer prioritairement avec les parents d'élèves, mais la formulation sur fond rouge "accès strictement réservé" était pour le moins maladroite.

    De plus, certains parents d'élèves présents ont trouvé l'information donnée par la ville totalement partiale. Une représentante des parents de Dodeman a jugé le papier distribué par la ville pas du tout neutre, et a trouvé discutables tous les arguments mis en avant. Elle a regretté que le bien-être de l'enfant ne soit pas assez abordé.

    Le Maire a répondu qu'il n'avait pas d'avis arrêté, et que le Conseil municipal validera le choix des parents, quel que soit ce choix.

    Des arguments ont été échangés sur différents points, mais le ton était donné et la réunion s'est déroulé dans une ambiance qui marquait un manque de confiance entre les élus et une bonne partie des présents.

    L'absence d'enseignants invités a été regrettée, même si des enseignants se sont exprimés à titre personnel.

    L'importance des Nouvelles Activités Périscolaires (NAP) a été soulignée, en particulier pour les familles dont les enfants n'ont que peu accès à des activités sportives ou culturelles. Mais plusieurs parents ont souligné que le coût des NAP était un obstacle pour les familles modestes. Yann Dugard a défendu le principe de la participation financière des familles, qui représente pour lui un engagement à l'assiduité des enfants.

    Des parents ont souligné la fatigue ressentie par les enfants suite à la semaine de 4 jours et demi, ainsi que le problème des transports scolaires, point névralgique dans les choix à faire. Une fuite des élèves vers les établissements privés a été notée depuis le passage aux nouveaux rythmes.

    Enfin, l'argument de la perte d'emploi pour les personnes encadrant des NAP a été contesté, le Maire n'a pas voulu répondre dans le détail sur ce point.

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    L'argumentaire contesté de la Ville

    Rendez-vous a donc été pris après le vote des parents, qui doit être suivi du conseil d'école pour les 3 établissements de la ville, puis du vote du Conseil municipal le 9 février.

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  • 20 villes de France se mobilisent pour annoncer le Tour Alternatiba

    Paris, mardi 23 janvier – Aujourd’hui, 20 actions ont eu lieu partout en France à l’appel d’Alternatiba, les Amis de la Terre et ANV-COP21 pour annoncer le Tour Alternatiba, tour des alternatives et résistances au dérèglement climatique qui partira de Paris le 9 juin pour arriver à Bayonne le 6 octobre.

    Bayonne, Orléans, Grenoble, Nantes : ce matin, dès 9h, de nombreuses villes traversées par le Tour Alternatiba ont vu apparaître des vélos sur leurs monuments emblématiques. L’objectif de l’action : annoncer cette vaste mobilisation sur le dérèglement climatique et appeler les citoyens à contribuer à son succès en participant dès maintenant à la campagne de financement participatif dont l’objectif est de collecter 60 000 € d’ici le 28 janvier.

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  • Un chiffre, deux France et trois mois.

    De la publication des chiffres du chômage, on retient habituellement un chiffre. Celui-ci est sensé donner la tendance du mois. Mais quel indicateur retenir ? Depuis plusieurs mois, le (ou la) ministre en charge de ce dossier ne fait plus de communiqué officiel. Celui-ci avait pour objet principal d'orienter les commentaires vers le résultat le plus flatteur ou le moins désastreux. Ce mois-ci, aucune tendance nette n'émerge réellement, on peut parler d'une stagnation ou d'une stabilisation, sans pouvoir tirer de conclusion ou faire une projection sur l'avenir. Retenons donc qu'il n'y a pas grand-chose à retenir de cette publication.

    La France serait-elle composée de deux parties différentes. La DARES ( direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques) s'obstine à présenter ses résultats en France métropolitaine et en France y compris les Drom (département et région d'outremer). Pourquoi pas une présentation en Région parisienne et province, ou en pays d'oc et pays d'oïl ? Peut-être parce le résultat pour la France y compris Drom est généralement moins bon. Mais quel regard méprisant pour les territoires d'outre-mer, qui ne seraient pas tout à fait français comme les autres.

    Trois mois, c'est désormais le nouveau rythme de la publication des chiffres du chômage. Nous avons assez répété ici que la publication mensuelle n'apportait pas de tendance fiable pour ne pas nous féliciter de cette évolution. Si on regarde l'évolution des catégories A, B et C sur un trimestre, la DARES comptabilise -3600 inscrits en France métropolitaine, et note un chiffre stable pour la France comprenant les Drom. On n'ose même pas calculer le temps nécessaire à résorber le chômage si la tendance ne se modifie pas radicalement.

    Voici les chiffres officiels :

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  • A Bure, pas de « transfert de la ZAD » mais...

    COMMUNIQUE COMMUN 23/01/2018

    Mais une lutte toujours plus intense et légitime
    contre... un projet de poubelle nucléaire qui bat de l’aile

    L’annonce de l’abandon du site de Notre-Dame-des-Landes, avec lequel nous avons noué des liens étroits et une belle solidarité, nous réjouit énormément. Des années de lutte multiforme et déterminée contre un méga-projet de développement aérien ont payé. Non seulement des hectares de terres agricoles et maraîchères et des zones humides seront préservés mais des lieux d’expérimentation sociale déjà en construction pourraient s’y renforcer. L’heure n’est donc plus à l’entêtement pour le gouvernement : nous condamnons d’avance toute tentative d’expulsion de la zone au printemps, même partielle.

    Concernant la lutte à Bure, le récent emballement médiatique qui a suivi cette décision nous semble mériter quelques précisions.

    A Bure nous n’avons jamais revendiqué l’étiquette « ZAD », qui cache les spécificités propres à chaque lutte. Nous ne croyons pas non plus à un « transfert de ZAD », comme si les raisons de lutter étaient images?q=tbn:ANd9GcTXt10QXradgvDeAxlfDkyKMXse-gAiLWGd70OYLxH3nrv7wbKQinterchangeables et que des gens circulaient sans raison profonde, au gré de l’actualité, de Notre-Dame-des-Landes à Bure et ailleurs. Agiter l’épouvantail de cette migration zadiste, comme le font certains élus locaux actuellement, n’est qu’un moyen de légitimer à peu de frais la répression qui sévit ici. La réalité est en fait beaucoup plus simple : si de nouvelles personnes doivent nous rejoindre, venues de l’ouest ou d’ailleurs, ce sera parce que le nucléaire est mortifère et que, plus que jamais, cela fait sens de venir en 2018 dans la Meuse pour s’y opposer.

    Ici, la défense du territoire a commencé dans les années 1990 et n’a cessé de se renouveler, rythmée par l’actualité du projet. Depuis 2015, la convergence des luttes et de nombreux recours juridiques ont permis de bloquer les travaux préparatoires de l’ANDRA, en libérant et en occupant le Bois Lejuc, une zone stratégique pressentie pour y creuser les galeries de Cigéo, et les puits d’accès et de relargage d’hydrogène radioactif.
    De forts liens se sont tissés entre nouveaux arrivant-es qui pour certains s’implantent localement, riverain-es, paysann-es et toutes celles et ceux qui depuis plus de 30 ans résistent au projet d’enfouir les déchets nucléaires. Un objectif commun : ne pas laisser s’implanter ce qui est aujourd’hui présenté comme le plus gros chantier du siècle à venir, mais aussi le plus risqué qui soit. L’abandon de Notre-Dame-des-Landes doit ouvrir la voie à une remise en cause profonde de Cigéo.

     

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  • Nouvelle offensive contre l’avortement en Pologne

     
    Publié le 22.01.2018 par Amnesty International.

    Le Parlement a décidé d'examiner un projet de loi qui restreint l'accès à l'avortement. Une nouvelle attaque contre les droits des femmes.

    Le 11 janvier, la chambre basse du Parlement polonais a voté le renvoi devant une commission pour examen complémentaire d’une nouvelle modification législative qui limiterait l'accès à l'avortement.

    La Pologne a déjà l'une des lois les plus restrictives d'Europe en matière d'avortement et de nouvelles restrictions constitueraient un dangereux pas en arrière.

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  • Abandon officiel du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

    Communiqué commun du mouvement anti-aéroport, suite à la décision du gouvernement  - mercredi 17 janvier 2018
     
     
    Ce midi, le gouvernement vient enfin d’annoncer l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
    Nous notons que la DUP ne sera officiellement pas prorogée. Le projet sera donc définitivement nul et non avenu le 8 février. 
    Il s’agit bien d’une victoire historique face à un projet d’aménagement destructeur. Celle-ci aura été possible grâce à un long mouvement aussi déterminé que divers.
    Nous voulons d’abord saluer chaleureusement aujourd'hui toutes celles et ceux qui se sont mobilisées contre ce projet d’aéroport au cours des 50 dernières années.
    En ce qui concerne l’avenir de la zad, l’ensemble du mouvement réaffirme dès aujourd’hui :
    la nécessité pour les paysan-ne-s et habitant-e-s expropriés de pouvoir recouvrer pleinement leurs droits au plus vite.
    Le refus de toute expulsion de celles et ceux qui sont venus habiter ces dernières années dans le bocage pour le défendre et qui souhaitent continuer à y vivre ainsi qu’à en prendre en soin.
    Une volonté de prise en charge à long terme des terres de la zad par le mouvement dans toute sa diversité - paysans, naturalistes, riverains, associations, anciens et nouveaux habitants.

    Pour le mettre en œuvre, nous aurons besoin d’une période de gel de la redistribution institutionnelle des terres. Dans le futur, ce territoire doit pouvoir rester un espace d’expérimentation sociale, environnementale et agricole.

    En ce qui concerne la question de la réouverture de la route D281, fermée par les pouvoirs publics en 2013, le mouvement s'engage à y répondre lui-même. La présence ou l'intervention policières ne feraient donc qu’envenimer la situation.
    Nous souhaitons par ailleurs, en cette journée mémorable, adresser un fort message de solidarité vis-à-vis d’autres luttes contre des grands projets destructeurs et pour la défense de territoires menacés.
    Nous appelons à converger largement le 10 février dans le bocage pour fêter l’abandon de l’aéroport et pour poursuivre la construction de l’avenir de la zad.


    ACIPA, Coordination des opposants, COPAIn 44, Naturalistes en lutte, Les habitant.e.s de la zad

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  • Paysannes et paysans du COPAIn plus mobilisés que jamais !

    Face à la cacophonie politique et médiatique générée par la longue séquence de médiation et de réflexion gouvernementale avant une décision annoncée prochaine, nous paysannes et paysans du collectif Copain du116c4a6f4a9ff848cca05952e5c3c420_L.jpg 44 et de toute la France tenons à rappeler et réaffirmer nos convictions et positions.
     
    Confortés par les préconisations des médiateurs, nous sommes plus que jamais déterminés à tout faire pour que les terres de Notre Dame des Landes conservent leur vocation nourricière.

    Si le gouvernement, pour des raisons qui ne pourraient être que politiques, décidait malgré tout de poursuivre le projet de transfert de l'aéroport, nous serons tous, soit dans le bocage pour en empêcher sa destruction, soit partout en France pour dénoncer le sacrifice des terres nourricières pour des projets inutiles. Rappelons que l'ensemble des syndicats agricoles y sont opposés.

    Si, comme nous le souhaitons, le gouvernement fait le choix de la modernisation de l'aéroport actuel, nous resterons tous mobilisés pour l'enjeu majeur qui en découlera: faire perdurer le projet collectif et alternatif qui se construit depuis plusieurs années sur le territoire de Notre Dame des Landes.

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