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société - Page 216

  • Les associations saisissent le Défenseur des droits

    Parce qu’elles n’accepteront pas que les centres d’hébergement deviennent des annexes des préfectures, 25 associations qui accueillent, hébergent, orientent des personnes sans abri, ont saisi ce jour le Défenseur des droits au sujet du nouveau dispositif étatique destiné à l’examen de la situation administrative des étrangers sans abri hébergés ou qui sollicitent un hébergement

    Signataires

    Fédération des acteurs de la solidarité, La Cimade, Emmaüs Solidarité, Emmaüs France, Centre Primo Levi, UNIOPSS, Fondation Abbé Pierre, UNICEF, Médecins sans frontières, La Ligue des droits de l'homme, Samu social de Paris, Médecins du Monde, Secours catholique, JRS, Fédération de l'entraide protestante, CASP, France terre d’asile, Fondation de l’Armée du salut, Association Cités du Secours Catholique, Le refuge, Droit au logement (DAL), Dom’asile, Amicale du Nid, MRAP, Fédération d’Habitat et Humanisme.

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  • Éolien en mer : le défi de l’acceptabilité

    Communiqué de FNE le 12.01.2018

    Lundi 8 janvier, le ministre de la transition écologique et solidaire a précisé les mesures envisagées par le gouvernement pour permettre à la France d’atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés en matière d’énergies renouvelables. France Nature Environnement soutient le développement de parcs éoliens offshore, et veillera à ce que les mesures de simplification à venir garantissent la bonne prise en compte des impacts environnementaux des projets et une consultation plus en amont du public et des acteurs locaux.

    France Nature Environnement souscrit à une politique plus ambitieuse de développement des parcs éoliens offshore, parce qu’elle participe à l’indispensable diversification et relocalisation de nos modes de production énergétique. La France doit néanmoins se donner véritablement les moyens pour atteindre son objectif. Ce que propose France Nature Environnement n’est pas une contrainte de plus, c’est un accélérateur de changement. Ce sont autant de leviers à actionner pour que ces projets indispensables soient menés de façon plus sereine, plus respectueuse de l’environnement et plus rapide.

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  • Mort de Rémi Fraisse : pas de responsables, pas de coupables !

    Communiqué LDH

    Au petit matin du 26 octobre 2014 mourrait Rémi Fraisse, militant écologiste pacifiste de 21 ans, frappé par le tir d’une grenade offensive lancée par un gendarme suite aux affrontements ayant eu lieu sur le site de Sivens.

    La confusion qui avait suivi ce dramatique évènement, avec une succession d’informations contradictoires caractérisant une communication gouvernementale calamiteuse, avait conduit la Ligue des droits de l’Homme (LDH) à initier une enquête citoyenne visant à faire la lumière sur les faits ayant conduit à la mort de la jeune victime.

    Au terme de ces travaux et des auditions des témoins sur le terrain, rappelant que les pouvoirs publics sollicités avaient refusé d’y répondre, le rapport d’enquête souligne le climat de violence disproportionnée induit par une présence massive des forces de l’ordre sur le site, et les errements quant aux prises de décisions des autorités impliquées, conjugués à l’opacité des responsabilités dans les chaînes de commandement tant aux plans politique qu’administratif.

    Ce 8 janvier 2018, les juges d’instruction de Toulouse ont rendu une ordonnance de non-lieu en faveur du gendarme auteur du tir de grenade ayant causé la mort de Rémi Fraisse et placé sous le statut de témoin assisté depuis 2016.

    Ainsi, après cette dernière décision, encore susceptible d’appel, personne ni aucun niveau hiérarchique n’aura finalement été amené à assumer ses responsabilités quant aux décisions qu’il a pu prendre. Qui peut croire que la justice y trouvera son compte ?

    Paris, le 10 janvier 2018

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  • Bois illégal : la justice française doit agir

    Le trafic de bois illégal est une immense industrie parallèle qui pèse des milliards et menace les forêts du monde entier. Certaines recherches montrent qu'entre 20 et 40 % du bois tropical introduit sur les marchés internationaux provient de l’exploitation illégale de forêts. Ainsi, la valeur du commerce du bois récolté illégalement serait comparable à celle du marché de la drogue. Alors que des notions comme celle de « justice climatique » (le droit de tous, en particulier des plus vulnérables, à une planète vivable) invitent à une vraie prise en compte juridique de l’environnement et des services rendus par les écosystèmes, qu’en est-il de l’action de la justice française en matière de bois illégal ? Aujourd’hui, les juridictions de notre pays font preuve d’une forte inertie.

    DLH : un dossier dans les rouages de la justice française depuis 8 ans

    Les associations Greenpeace France, Sherpa, Global Witness et le cabinet d’avocats libérien Green Advocates viennent de faire appel dans l’affaire DLH à l’encontre d’une ordonnance de non-lieu (refus d’investiguer) du juge d’instruction du tribunal de grande instance de Montpellier. La chambre de l’instruction devrait se prononcer dans les prochains mois.

     

    En 2009, ces parties civiles avaient porté plainte pour délits de recel de trafic d’influence et de destruction de biens d’autrui concernant le commerce de bois de l’entreprise DLH au Libéria du temps de la guerre civile, sous le régime de Charles Taylor lui-même condamné pour crimes de guerre et contre l’humanité.

    Plus de 8 ans que ce dossier est dans les rouages des juridictions répressives françaises sans qu’aucune investigation judiciaire n’ait été réellement menée.

    Cette affaire illustre le parfait immobilisme des juridictions dans le domaine du bois illégal.  Pourtant les institutions européennes et INTERPOL n’hésitent pas à clamer la nécessité de lutter à grande échelle contre ce fléau, notamment au nom du climat.

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  • Apple et BNP Paribas veulent bâillonner Attac

    Un article repris du site d'ATTAC

    L’année des 20 ans d’Attac débute par deux procès inédits face à Apple, la plus grande multinationale du monde et BNP Paribas, la première banque européenne.

    Mardi 6 février à 8 h 30, Nicole Briend, militante d’Attac, est convoquée devant le tribunal de Carpentras, à la suite d’une plainte déposée par BNP Paribas. Son tort : avoir participé à une action symbolique de réquisition citoyenne de chaises pour pointer le rôle de la banque dans l’industrie de l’évasion fiscale.
    Une semaine plus tard, lundi 12 février à 13 h 30, Attac est convoquée devant le tribunal de grande instance de Paris à la suite d’une assignation en référé déposée par Apple. La raison : empêcher les actions futures dans les Apple Store, telles que celles menées le 2 décembre 2017. Avec la campagne #ApplePayeTesImpôts, Attac dénonce l’évasion fiscale massive pratiquée par la marque à la pomme, exige le versement définitif de l’amende de 13 milliards d’euros infligée par la Commission européenne et demande à Apple de payer sa juste part d’impôts.

    Ces deux actions en justice obéissent à la même logique : essayer de bâillonner Attac et nous empêcher de mener de nouvelles actions citoyennes pour dénoncer l’évasion fiscale des multinationales. Pour ne pas se retrouver une nouvelle fois sous le feu des projecteurs, BNP Paribas ne sera même pas présente à Carpentras mais n’a pas retiré sa plainte. De son côté, Apple, elle-même visée par une plainte pour l’obsolescence programmée de ses iPhone, nous accuse de « vandalisme » et d’ « atteinte à la sécurité » pour demander une astreinte de 150 000 € en cas de future action d’Attac, alors que nos actions sont symboliques, non-violentes, menées à visage découvert et sans aucune dégradation matérielle.

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  • Charlie, trois ans plus tard ...

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    Dessin de Riss pour la couverture du n°spécial de Charlie-Hebdo

  • 2018 sera l’année du climat !

    En 2017 le mouvement citoyen pour le climat a continué de croître tandis que les États et les organisations internationales semblaient toujours frappés d’immobilisme. Alors que le Tour Alternatiba se prépare en France, il n’y a pas de doute : 2018 sera un cap important, 2018 sera l’année du climat !

    Le GIEC remettra en septembre 2018 un rapport spécial sur l’impact d’un réchauffement climatique de 1.5°C (par rapport à l’ère préindustrielle). Ce rapport montrera également les différentes trajectoires d’évolution des émissions de gaz à effet de serre et leur adéquation avec cet objectif de limitation du réchauffement, entériné par l’Accord de Paris à la COP21. Au vu des récentes rencontres internationales sur le climat (COP23 et One Planet Summit), et leurs très timides avancées, le rapport devrait confirmer le diagnostic émis par les ONG à l’issue de la COP21 et mis en lumière une nouvelle fois par l’appel de 15 000 scientifiques il y a quelques semaines : nous nous dirigeons sans ciller vers un réchauffement du climat de +3°C.

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