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société - Page 217

  • Les cadeaux nuls de Noël

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    Dessin de Riss pour Charlie-Hebdo

  • La population de Vouziers a-t-elle vraiment augmentée ?

    Dans son article publié le 27 décembre dernier, l'Union rapporte et commente les chiffres de la population publiés par l'Insee. Le titre est clair : "La Marne gagne des habitants, les Ardennes et l’Aisne se dépeuplent". Pour chaque département faisant partie de la zone de diffusion du journal, une carte avec les principales communes est proposée. Pour les Ardennes, toutes les communes perdent des habitants, sauf Givet et Vouziers. Notre commune se détache même nettement, avec +1,4 % d'inscrit sur cette publication.

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    Trop beau pour être vrai ? Malheureusement oui, car le rédacteur de l'article a mal interprété la publication de l'Insee. Comme nous l'avons indiqué dans notre note du 27 décembre, le tableau de l'Insee est difficilement compréhensible.

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  • Les super-riches n’ont jamais autant possédé, selon Bloomberg !

    Le classement Bloomberg 2017 confirme au moins une chose : Les riches sont de plus en plus riches… Et les super-riches encore plus ! En effet on a appris dans cette étude que le magot des 500 personnes les plus fortunées de la planète a encore gonflé, de 1.000 milliards de dollars en 2017, c’est 22,7% de plus que ce qu’elles ont amassé l’an dernier.
    Autre indication, pour donner la mesure du pactole des 500 personnes les plus riches du globe : Il monte à 5.400 milliards de dollars, soit plus du double du PIB de la France. (source Africanmanager)

    Du côté des Français, Bernard Arnault le président du groupe LVMH, fait son apparition dans le top 10. Première fortune de France, il prend la sixième place du classement mondial, avec un patrimoine estimé à 63,6 milliards de dollars et qui a bondi de 24,5 milliards cette année. Derrière lui, Françoise Bettencourt Meyers, qui a hérité de la fortune de sa mère Liliane Bettencourt, est 18ème (44,6 M$) et François Pinault 30ème (26,2 M$). Au total, 13 Français figurent dans le top 500 des plus grandes fortunes mondiales.
    A noter que Patrick Drahi tombe à la 261ème place du classement, avec 6,37 milliards de dollars. L'homme d'affaires a perdu près de 40 % de sa fortune cette année, conséquence de la chute de l'action du groupe de télécoms Altice. (source la nouvelle République)

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  • Quelle logique d'implantation pour les parcs éoliens ?

    La multiplication anarchique et l'implantation incohérente de parcs éoliens sur notre territoire du Sud-Ardennes ont suscité des réactions d'opposition d'habitants de notre secteur. Le projet du Mont des 4 Faux a obtenu une autorisation préfectorale, mais avec une implantation modifiée. Il devra comporter 8 éoliennes de moins, et aucune ne devrait être implantée sur la commune de Machault, là où l'incidence paysagère semblait la plus forte. Malgré cette modification, un recours a été déposé devant le tribunal administratif de Chalons en Champagne (voir notre article)

    Or, un nouveau projet concernant Machault a été déposé. Il comporterait 5 éoliennes, et une enquête publique se déroulera du lundi 08 janvier 2018 au mercredi 07 février 2018 inclus. Les modalités sont précisées sur le site de la Préfecture des Ardennes.

    Dans son avis, l'Autorité Environnementale du Grand Est met d'ailleurs en garde le demandeur quant à la fragilité juridique présentée par ce projet. On peut notre que la société porteuse est partie d'une demande pour 12 éoliennes en février 2016, puis a présenté un dossier de 9 éoliennes avant d'arriver à cette mouture de 5 éoliennes, en tenant compte des remarques négatives sur l'impact paysager et sur les interférences avec le radar de défense.

    Il est très difficile de comprendre la logique qui conduit au dépôt de ce nouveau projet, dans le contexte de saturation dans ce territoire, et après le retrait des 8 mats initialement prévus par EDF-Énergies Nouvelles au Mont des 4 Faux.

    Voici l'avis d'enquête publique publié par la Préfecture :

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  • Des réfugiés somaliens renvoyés vers l’enfer

     
    Publié le 21.12.2017 par Amnesty International

    Insécurité, sécheresse, famine... les milliers de réfugiés somaliens qui ont été poussés à partir du camp de Dadaab (Kenya) pour rentrer en Somalie font de nouveau face à ces terribles fléaux.

    En mai 2016, le gouvernement Kenyan annonce son intention de fermer le camp de Dadaab, le plus grand du monde. Les renvois vers la Somalie se sont alors drastiquement accélérés.

    Les personnes qui sont rentrées, vivent dans des conditions très difficiles, dans des villes surpeuplées ou des camps pour personnes déplacées en Somalie. Beaucoup ont déclaré avoir quitté Dadaab en raison des rations alimentaires et des services qui se raréfiaient ou en raison de la peur, attisée par le gouvernement kenyan, d'être renvoyés de force sans aucune aide.

    Le camp de Dadaab, l’échec de la communauté internationale

    L'immense site de Dadaab dans l'est du Kenya accueille actuellement près de 240 000 personnes. En mai 2016, le gouvernement kenyan a annoncé qu'il allait fermer le camp, invoquant des préoccupations liées à la sécurité nationale et le soutien insuffisant de la communauté internationale.

    Un facteur clé qui incite le gouvernement kenyan à renvoyer les Somaliens est le manque de soutien de la communauté internationale. Les financements destinés à venir en aide aux réfugiés au Kenya ont nettement diminué depuis 2011, et ce beaucoup plus rapidement que le nombre de réfugiés.

    En novembre 2017, l'appel de fonds du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en faveur des réfugiés au Kenya était financé à hauteur de 29 % seulement. Au cours de la même période, le Programme alimentaire mondial (PAM) a également connu un sous-financement régulier et chronique, le contraignant à réduire à plusieurs reprises la valeur des rations alimentaires distribuées aux réfugiés.

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  • Journée internationale des migrants le 18 décembre

    Article du site de l'ONU

    « Les migrations existent depuis toujours. Et elles continueront à exister, à cause des changements climatiques, de l’évolution démographique, de l’instabilité, des inégalités croissantes, des marchés du travail et de la volonté de mener une vie meilleure. La réponse passe par l’instauration d’une coopération internationale qui aidera à encadrer les migrations de sorte que les bénéfices qu’elles apportent soient plus largement répartis et que les droits fondamentaux de toutes les personnes concernées soient protégés. » — António Guterres, Secrétaire général de l'ONU

    La Journée internationale des migrants est l'occasion de dissiper les préjugés et de sensibiliser l’opinion à leurs contributions dans les domaines économique, culturel et social, au profit tant de leur pays d’origine que de leur pays de destination.

    Les migrations sont une réalité incontournable. De nombreuses raisons amènent les gens à se déplacer – que ce soit pour étudier à l’étranger, rejoindre des membres de la famille, chercher un emploi ou des moyens de subsistance, ou assurer un meilleur avenir à leurs enfants. D’autres quittent leur pays pour fuir la criminalité, la violence, les conflits, la persécution, l’insécurité, la discrimination, les catastrophes naturelles et la dégradation de l’environnement, ou encore la pauvreté.

    La plupart passent d’un pays en développement à un autre ou quittent un pays en développement pour un pays développé. Les migrations jouent un rôle essentiel pour la croissance économique et le développement, notamment en remédiant aux pénuries du marché du travail à tous les niveaux de qualification. Les migrations ont des effets majoritairement positifs, aussi bien pour les pays d’origine que pour les pays d’accueil.

    Les migrations volontaires comme les déplacements forcés ont toujours été le lot commun de l’humanité. La plupart des gens comptent probablement parmi leurs ancêtres des personnes ayant migré.

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  • Notre-Dame-des-Landes : une décision imminente.

    La création d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes est un très vieux projet, qui a débuté en 1963, avec à ce stade initial une vocation intercontinentale (vers les États-Unis). Il est resté en sommeil des années, et est revenu sur le devant de la scène en 2000, sous le gouvernement de Lionel Jospin. Les oppositions qui existaient depuis le départ, venant en particulier d'agriculteurs locaux, se sont renforcées avec le contexte du changement climatique et de la lutte contre les grands projets inutiles. Nous vous avons relaté à de nombreuses reprises ces dernières années les actions des opposants à cet aéroport (rassemblements nationaux, mobilisations locales, ZAD, ...).

    Deux clans irréconciliables se sont formés, regroupant des partisans ayant une vision inverse de la société et de son avenir. Une consultation locale a été organisée en 2016, selon des modalités contestées par les opposants (choix de la question, définition du périmètre de la procédure, ...). Finalement, le "oui" l'emporte avec 55% des votants, mais avec une grande disparité des résultats selon les communes.

    L'élection présidentielle de 2017 rebat les cartes, avec une équipe moins engagée dans le processus. Des médiateurs sont nommés et remettent leur rapport le 13 décembre 2017. Celui-ci retient deux options « raisonnablement envisageables », un transfert de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes ou son maintien, avec un réaménagement, à Nantes-Atlantique. L'équivalence donnée aux deux options est plutôt une défaite pour les partisans du nouvel aéroport. Emmanuel Macron va devoir trancher dans les semaines à venir, ce sera un choix éminemment politique. Il peut être certain de se faire des ennemis irréconciliables, quel que soit son choix. La tendance semble être à l'abandon du transfert à Notre-Dame-des-Landes, mais rien n'est joué tellement les enjeux sont de taille et les avis tranchés.

    Voici l'analyse de France Nature Environnement, engagée dans la lutte contre l'aéroport.

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