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société - Page 180

  • Sauver les terres

    L’accaparement des sols et leur dégradation menacent les espèces, l’agriculture et l’alimentation. Un mouvement « terrariste » se lève pour soustraire les terres aux usages prédateurs.

    Les sols de la Terre meurent aussi. Ils sont si dégradés que le rapport de l’IPBES (Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques) parle d’« état critique ». Ce géocide silencieux déloge les paysans, menace toutes les espèces et l’alimentation. La désertification altère le cycle et la qualité de l’eau, elle réduit la capture du carbone au point de contribuer pour environ 30 % à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre.

    Les sols meurent également de l’« artificialisation », autrement dit du béton, du goudron, de la verdure aménagée. Selon l’Agence française pour la biodiversité, entre 2006 et 2015, la France métropolitaine a perdu 590 000 hectares de terres agricoles et d’espaces naturels, principalement sous la forme de surfaces goudronnées, pelouses et bâtiments. L’artificialisation croît plus vite que la population, elle augmente aussi plus vite que le sacro-saint PIB ! Le sol n’est plus la terre d’accueil, il est une « ressource » spéculative autonome pour un monde « hors-sol ».

    Une telle dévastation accélère l’accaparement des terres, telles sont les conclusions des rapports publiés par Grain (1), organisation indépendante de recherche et de soutien aux paysans. Au cours de ces dernières années, les plantations de palmiers à huile sont en première ligne. La Socfin, holding luxembourgeoise dont le groupe Bolloré est le deuxième actionnaire, détient des participations dans diverses sociétés de plantations en Asie et en Afrique, comme la Socapalm au Cameroun (2). Rivières polluées, milliers d’hectares de champs et de forêts remplacés par des monocultures de palmiers à huile et d’hévéas, tombes et sites sacrés détruits. Le système alimentaire industriel est un responsable majeur du réchauffement climatique, ajoutant ses émissions à celles de l’agriculture, responsable de 24 % des émissions mondiales, déforestation incluse. En retour, les effets des conditions météorologiques extrêmes fragilisent les millions de paysans pratiquant l’agriculture vivrière.

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  • Transport routier de marchandises : l’Etat ne doit plus subventionner un désastre écologique et sanitaire

    Alors que la lecture du projet de Loi d’Orientation des Mobilités débute à l’assemblée nationale, France Nature Environnement s'associe à plusieurs associations de protection de l’environnement et de santé publique, ainsi que des collectifs de médecins et chercheurs, pour demander à l'Etat de ne plus subventionner le désastre écologique et sanitaire qu'est le transport routier de marchandises. Dans une lettre ouverte envoyée ce jour, nos associations et collectifs en appellent au président de la République : en son état actuel, le projet de loi ne prévoit pas de remettre en cause les avantages fiscaux accordés au transport routier et reste muet sur le principe d’application d’une redevance kilométrique pour les poids lourds. Il est encore temps de parfaire cette loi et de répondre plus précisément aux attentes des français en matière de protection du climat et de la santé, ainsi que d'équité fiscale.

     

    Monsieur le Président de la République,

    Le secteur des transports est le premier émetteur de polluants et de gaz à effets de serre. Le nombre de camions en circulation ne cesse de croître avec un impact grave sur la santé des Français et leurs finances à un double titre : la prise en charge par la collectivité des impacts négatifs sur la santé liés aux pollutions générées par le trafic routier d’une part et, d’autre part, l’entretien de routes toujours plus abîmées à mesure que le nombre de camions augmente.

    Malgré votre appel le 25 avril dernier à mettre le climat « au cœur du projet national et européen », et malgré les nombreuses interpellations de France Nature Environnement et de nombreux autres acteurs lors – entre autres – des Assises de la Mobilité, la remise en cause de la logique du tout routier n’est pas à l’ordre du jour. Alors que l’Assemblée Nationale entame en ce début juin l’examen de la Loi d’orientation des mobilités, aucune disposition n’aborde le trafic routier de marchandises ni ses coûts induits pour nos concitoyens.

    Difficile pour nous de comprendre une telle lacune pour un texte supposé mettre en cohérence nos politiques de transports avec nos engagements climatiques, tels que définis dans l’Accord de Paris pour lequel la France s’est ardemment battue. Afin d’inverser la tendance, voici nos propositions.

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  • Pas de blanchisserie nucléaire au bord de la Marne !

    Communiqué commun – Réseau “Sortir du nucléaire“, Belles Forêts Sur Marne, CEDRA, EODRA, Gudmont Dit Non, Joinville Lave Plus Propre – 29 mai 2019

    Des associations, dont le CEDRA (Collectif contre l’enfouissement des déchets radioactifs) et le Réseau "Sortir du nucléaire", viennent de déposer un recours en référé contre un arrêté accordant un permis de construction d’une laverie nucléaire à Suzannecourt en Haute-Marne. Ce recours est également soutenu par 101 personnes habitant dans un périmètre de 5km autour du lieu choisi pour l’implantation du projet.

    Ce projet de blanchisserie nucléaire, soutenu par la société Unitech services, serait destiné à laver le linge contaminé provenant des sites nucléaires français (et de certains pays étrangers). Il est censé prendre la relève de l’ancienne laverie d’Areva à La Hague dont la remise aux normes avait été jugée trop coûteuse. Le site choisi se situe à 21km de Bure, le village meusien censé accueillir Cigéo, le projet d’enfouissement des déchets radioactifs.

    Un projet de laverie nucléaire négocié dans l’opacité

    Depuis plusieurs années, dans le sillage du projet Cigéo d’enfouissement de déchets radioactifs, une multitude de projets liés à l’industrie nucléaire tentent de s’implanter en Meuse et Haute-Marne, avec la complicité de maires plus soucieux d’hypothétiques retombées économiques que de préservation de l’environnement et de la santé. C’est ainsi que, depuis trois ans, la société Unitech et la Communauté de communes du bassin de Joinville en Champagne (CCBJC) ont œuvré dans le silence pour permettre l’installation au bord de la Marne d’une blanchisserie nucléaire censée laver plus de 1900 tonnes de linge contaminé par an.

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  • Industrialisation de la bio : la Confédération paysanne et la FNAB quittent le Comité bio d’Interfel

    LOGOCONFFNAB.PNGCe jeudi matin, le comité Bio de l'interprofession des fruits et légumes a élu comme co-rapporteur un défenseur affiché d'une agriculture biologique industrialisée, poussant notamment un recours sans restriction au chauffage des serres pour la production de fruits et légumes bio à contre saison, en contradiction totale avec le règlement biologique européen.

    L'interprofession des fruits et légumes veut tirer le cahier des charges bio vers le bas

    Depuis plusieurs mois, la FNAB, aux côtés des acteurs de l'économie bio que sont Forébio (fédération des organisations économiques de producteurs 100% bio), le Synabio (syndicat des transformateurs et distributeurs bio) et Biocoop, se bat pour empêcher le recours au chauffage en agriculture bio conformément au règlement européen qui stipule que la production biologique doit respecter le cycle des saisons et faire un usage raisonné de l'énergie.

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  • Soirée débat « Comment bien préparer sa rentrée scolaire ? »

    Mercredi 29 mai 2019 à 18h, au FJEPCS La Passerelle, 15 rue du Champ de Foire à VOUZIERS 

    Ouverte à tous. Gratuit.

    Renseignement : Julie Petit, Isabelle Regnier

    Organisation : FJEPCS La Passerelle, Vouziers - 03 24 30 99 61

    Action soutenue dans le cadre du réseau Parentalité des Ardennes

    Le réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents – REAAP – est un dispositif piloté par l’Etat et animé par la CAF. Avec la participation de la MSA, du Conseil départemental, avec le partenariat de l’UDAF et de la fédération des centres sociaux.
    Initié par l’Etat, il tend à valoriser les compétences parentales pour que chaque parent soit acteur de son projet familial.
    C’est un réseau pour et avec les parents, premiers éducateurs de leurs enfants, pour promouvoir des actions de soutien à la parentalité en direction de toutes les familles.
    C’est un réseau pour une meilleure connaissance mutuelle et une meilleure complémentarité des interventions de chacun.

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  • Deuxième printemps face à l’urgence climatique et sociale à Charleville-Mézières les 23, 24 et 25 mai 2019.

    Nous vous convions à participer au Climate Spring 2 les jeudi 23, vendredi 24 et samedi 25 mai 2019 à Charleville-Mézières.

    Jeudi 23 mai : Soirée débat citoyen.

    A 19h30 Salle de l’Arc-En-Ciel, nous organisons un débat géré par et pour les citoyen.ne.s sur les thèmes de la transition écologique et de la justice sociale.

    Vendredi 24 mai : Grève des jeunes pour le climat.

    La jeunesse organise sa deuxième grève pour le climat, et appelle à une manifestation inter-générationnelle à travers le monde.
    Youth For Climate France et Fridays For Future lance cet appel.

    "Certains disent que je devrais plutôt être à l’école, mais pourquoi étudier pour un futur qui n’existera même pas, que personne n’essaye de sauver ?" Greta Thunberg

    Nous invitons tous les acteurs locaux à soutenir et à rejoindre la mobilisation de la jeunesse.

    Pour certain.e.s, la situation économique étant difficile, votre soutien peut se faire sous la forme d'une grève japonaise. Vous pouvez inviter vos employés, les parents d’élèves, vos membres à porter un brassard, un T-Shirt, un dossard, une affiche en soutien à la mobilisation de la jeunesse pour le climat et pour leur avenir.

    L’action peut être courte tout en marquant cette journée.
    Pensez à filmer ou à photographier votre action pour la diffuser sur les réseaux sociaux.
    Par exemple via le groupe de Citoyens Pour Le Climat – Charleville-Mézières - #ilestencoretemps : https://www.facebook.com/groups/649308522136972/

    Samedi 25 mai : Marche pour le climat à Charleville-Mézières !

    Nous co-organisons avec les acteurs locaux des Ardennes une troisième marche pour le climat pacifique et non-partisane.
    Nous vous donnons rendez-vous Place Ducale à 14h !!

    Performances, prises de paroles, DIE-IN et TIFO auront lieu durant la marche et nous mettrons en avant nos demandes citoyennes pour inviter à un changement radical de paradigme.

    Nous appellerons à nouveau à la déclaration d’un état d’urgence climatique afin que les citoyennes et citoyens de France soient informés sur notre situation.
    Cette information est une priorité afin de mesurer consciemment le coût de chacune de nos consommations.

    Nous invitons tout le monde et massivement à prendre part aux évènements du Climate Spring 2.

    Changeons le système, pas le climat !
    Il est encore temps d'agir pour elle, pour nous, pour eux !

    Citoyens Pour Le Climat – Charleville-Mézières – #ilestencoretemps
    Agir maintenant, vivre demain


    Site internet : https://citoyenspourleclimat.org/

    Contact : cplc.ardennes@posteo.net

    Le collectif ardennais Citoyens Pour Le Climat (CPLC) est un mouvement pacifique et responsable, non partisan, non confessionnel et sans but lucratif. Il n’appartient à aucune association et ne dispose pas de la personnalité juridique. Il s’agit d’un mouvement fédérateur qui réunit des citoyens de toutes situations sociales et sous toutes leurs formes d'engagement qu’il soit individuel, associatif, politique ou autre. Ses membres agissent en tant que citoyens responsables, conscients et bienveillants. Leur action est participative et volontaire.

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  • Monsanto : faux groupes de fermiers, vrais lobbyistes

    Le 16 mai 2019

    L’unité Unearthed de Greenpeace a enquêté pendant plusieurs mois sur Bayer-Monsanto et ses pratiques de lobbying. Le résultat de leurs investigations est effarant. Retour sur cette enquête publiée en octobre 2018.
    Agriculture et Liberté.

    C’est le nom d’un (faux) groupe d’agriculteurs français qui assurent s’être “unis pour protéger [leur] mode de vie et [leurs] moyens de subsistance” et défendre l’agriculture et la production alimentaire en France.
    Scandale et Propagande.

    En réalité, ce groupe est composé en partie de faux fermiers. Il s’agit d’une campagne menée par Red Flag, organisation de lobby qui travaille pour Monsanto, et qui a créé ce genre d’entité dans au moins sept pays d’Europe pour “donner des informations factuelles” aux agriculteurs et aux citoyens afin qu’ils puissent se faire leur propre avis sur le glyphosate.

    Leur mission ? Se présenter dans les salons et foires agricoles afin de vanter les bienfaits du glyphosate. Dans leur enquête, nos chargé.e.s d’investigation ont notamment retrouvé des témoignages d’hôtesses présentes dans certains de ces salons, qui affirment avoir été briefées pour distribuer des documents de “clarification de la vérité” sur le pesticide et à recueillir des signatures pour en défendre l’utilisation.

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