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société - Page 181

  • Irrigation : la justice annule des autorisations de prélèvement d’eau

    Communiqué de la LPO le 13.05.2019

    Saisi par cinq associations de protection de l’environnement, le tribunal administratif de Poitiers vient d’annuler les arrêtés autorisant les irrigants des bassins versants du Marais poitevin et de la Charente amont à prélever dans les milieux naturels 140 millions de mètres cubes d’eau* chaque année sur 5 ans (Marais poitevin) et 15 ans (Charente amont).

    Des prélèvements d'eau incompatibles avec le bon état des milieux naturels

    En Poitou Charentes, les bassins versants du Marais Poitevin et de la Charente amont font l’objet de prélèvements d’eau par les agriculteurs irrigants depuis les années 1980 afin de subvenir à la demande des cultures gourmandes en eau en été (maïs principalement).

    Dans cette région où l’agriculture intensive domine les paysages, ces prélèvements ont notoirement accru le déficit hydrologique : la demande en eau pour l’irrigation agricole dépasse depuis longtemps les ressources disponibles dans les milieux naturels, créant une situation de déficit chronique particulièrement néfaste pour les milieux aquatiques et mettant en péril l’alimentation en eau potable des populations.

    Cette situation, non conforme aux objectifs de la Directive européenne Cadre sur l’Eau, et en particulier au principe de gestion équilibrée de la ressource en eau, a conduit l’Etat à classer ces bassins versants en « zone de répartition des eaux » en 1994 et à mettre en place une gestion collective des prélèvements d’eau par des organismes uniques regroupant les irrigants de ces bassins versants.

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  • Prochain ciné-débat d'ATTAC mardi 21 mai

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  • Monsanto : La LDH dépose une plainte et saisit la Cnil pour fichage illégal

    La chaîne de télévision France 2 et le journal Le Monde ont révélé le 9 mai 2019 l’existence d’un fichier mis en œuvre de manière frauduleuse par le groupe américain Monsanto.

    Il apparaît en effet que Monsanto collecte, depuis 2016, des données à caractère personnel concernant environ deux cents personnalités en France, qu’il s’agisse de journalistes, de scientifiques ou de personnalités politiques. Le traitement informatisé ainsi construit semble assorti d’informations privées, notamment les adresses personnelles, les numéros de téléphone, quand bien même ceux-ci sont sur liste rouge. En outre, chaque personnalité est évaluée sur différentes thématiques (OGM, pesticides, etc.), les notes allant de zéro à cinq, avec des commentaires (crédibilité, degré d’influence ou degré de soutien au groupe américain).

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  • Le dessinateur de presse Musa Kart retourne en prison

     Turquie : le dessinateur de presse Musa Kart retourne en prison

    C’est avec une grande colère et une profonde tristesse que Cartooning for Peace vient d’apprendre que le dessinateur de presse turc Musa Kart, et certains de ses anciens collègues du journal Cumhuriyet, sont en route pour la prison de Kandira où ils purgeront leur peine. Ils se sont rendus à la police plus tôt dans la journée pour éviter d’être emmenés par la force.

    Pour rappel, le dessinateur Musa Kart a été condamné en appel à une peine de prison ferme d’un an et seize jours pour association avec un groupe terroriste.

    Cartooning for Peace dénonce fermement cette décision et réaffirme son soutien indéfectible à Musa Kart, sa famille et ses collègues.

    Cartooning for Peace invite toutes les associations de défense du journalisme et des droits de l’homme à se joindre au mouvement de solidarité pour libérer Musa Kart et ses collègues.

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  • Assemblée Générale du FJEPCS : Penser global, agir local.

    "Penser global, agir local ", cette formule employée par René DUBOS (agronome, biologiste et écologue, 1901-1982), lors du premier sommet sur l’environnement en 1972, semble résumer l’esprit du développement durable. Elle s'applique également à la philosophie et aux actions du FJEPCS La Passerelle, telles qu'elles ont été exposées lors de l'Assemblée Générale qui s'est tenue ce jeudi dans la salle des fêtes de Vouziers.
    Une centaine de personnes étaient présentes, et parmi elles nombre de responsables associatifs, de dirigeants d'administration et d'élus. Ils marquaient ainsi l'importance des partenariats noués avec l'association, et la place que celle-ci a prise dans la vie sociale du Vouzinois.
    Dans son rapport moral, la présidente Marie-Christine Géant a souligné la qualité de l'équipe de professionnels et de bénévoles qui porte les actions sous la conduite du directeur. C'est grâce à eux que des liens ont pu se nouer, des rencontre avoir lieu, et des actions se mettre en place.
    Parmi celles-ci, "A plus dans le bus" constitue le projet abouti le plus significatif et le plus représentatif. Ce bus se déplace sur le territoire de l'Argonne Ardennaise, à la rencontre des plus isolés. Autour du food-truck, des moments de convivialité se créent, des réseaux se constituent. Des partenaires ont rapidement rejoint cette initiative, la rendant encore plus pertinente et développant les possibilités. La qualité de cette animation a été validée par les soutiens financiers dont elle a bénéficié, et par l'écho qui en a été fait dans la presse locale régionale et nationale.

    Penser local, les responsables de l'association le font depuis des années, sans qu'une solution concrète soit apportée à l'étroitesse  et à l'inconfort du bâtiment historique de la rue du Champ de Foire. Des espoirs sont nés, toujours déçus jusqu'à ce jour. Des locaux loués en ville ont apporté un peu d'espace pour les activités, mais ils ne constituent que des  solutions de dépannage. Marie-Christine Géant a salué la récente prise de compétence de la gestion et de l'agrandissement des locaux du centre social par la Communauté de communes. Cette étape devrait déboucher rapidement sur la validation d'un projet architectural, et sur le début de travaux.

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  • Tchernobyl : 33 ans de catastrophe

    4b8027ba0131a841efb44657523f0b4d.pngCommuniqué du réseau "Sortir du nucléaire" du 25 avril 2019

    Le 26 avril 1986, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl explosait. 33 ans plus tard, les conséquences sanitaires et écologiques de la catastrophe continuent de se déployer. En France, alors que les choix récents en matière de politique énergétique promettent un accroissement des risques, des mobilisations auront lieu pour dénoncer le risque d’accident.

    Tchernobyl : la catastrophe est toujours en cours

    33 ans après l’accident, la catastrophe de Tchernobyl n’est pas finie : certaines substances radioactives resteront encore présentes dans les sols pendant plusieurs siècles. Plus de 3,5 millions de personnes - parmi lesquelles des enfants et des femmes enceintes – vivent dans des territoires contaminés et ingèrent quotidiennement des substances radioactives. Les conséquences sanitaires de cette faible exposition chronique sont lourdes et les effets délétères sur le génome humain ne se résorbent pas : ils augmentent, perdurant de génération en génération.

    Des données récemment collectées par l’association Enfants de Tchernobyl Belarus révèlent des taux anormalement élevés de malformations congénitales dans la population enfantine de la région de Minsk, capitale de la Biélorussie pourtant située à 475 km de Tchernobyl. Les malformations cardiaques y sont par exemple de 10 à 20 fois plus fréquentes que la normale et le nombre d’enfants rendus invalides par une maladie cardiaque a doublé entre 2014 et 2017. Lassées, les personnes habitant dans les zones contaminées baissent la garde sur les précautions concernant leur alimentation, ce qui fait les affaires des autorités, qui ne font pas le nécessaire pour gérer la crise et aider ses victimes sur le temps long. La faune et la flore sont également touchées : la radioactivité continue d’affecter les rongeurs, les oiseaux, les plantes ...

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  • Les réserves marines, assurance santé des océans

    Communiqué de Greenpeace le 24 avril 2019

    Les exemples de réserves marines ci-dessous sont la preuve que mettre certaines parties des océans hors de portée des industriels peut vraiment faire la différence, lorsque les réserves marines respectent des conditions de conservation clairement définies.


    1 – La baie de Monterey, en Californie

    La baie de Monterey est la parfaite success story. Certaines espèces se sont trouvées au bord de l’extinction, à cause de pratiques de pêche et de chasse totalement irraisonnées. Pour parer à cela, la réserve marine de la baie de Monterey est créée en 1992. Les écosystèmes marins et la biodiversité parviennent à se rétablir à vitesse grand V. Aujourd’hui, des otaries, des pélicans majestueux, et d’adorables loutres de mer évoluent au milieu de forêts de kelp.

    La baie de Monterey est aussi un haut lieu de rencontres pour tous les amoureux des baleines qui souhaitent venir les observer. Toute l’année, les eaux de la baie sont chargées de nourriture et attirent les baleines, qu’il s’agisse de baleines à bosses ou de baleines bleues.

    2 – Monument marin national Papahānaumokuākea, à Hawaï

    Couvrant plus de 1,5 million de kilomètres carré, cette gigantesque réserve marine au milieu de l’océan Pacifique a été créée par le Président George W. Bush en 2006, et étendue en 2016 par son successeur, Barack Obama.

    A l’époque, il s’agissait de la plus grande réserve marine du monde. Elle abritait plus de 7000 espèces d’animaux marins, dont un quart est endémique et vit donc uniquement dans l’archipel hawaïen. Cette réserve marine est un refuge pour les tortues vertes, un havre de paix pour le canard le plus menacé du monde (le canard de Laysan), pour le phoque moine d’Hawaï, pour des millions d’oiseaux marins, pour des récifs coralliens…

    Dans cette réserve se situent également les lointaines îles Midway. L’archipel fait partie du refuge faunistique national de l’atoll Midway, qui permet entre autres à des milliers d’albatros de trouver un peu de repos.

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