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société - Page 179

  • Nos paysages remarquables livrés aux bétonneurs ?

    Les sites classés français, ces joyaux naturels et bâtis dont font partie le Mont Saint-Michel, le massif du Mont-Blanc ou encore les Gorges du Tarn, sont protégés depuis 1906 par une loi qui donne au seul Ministère chargé des sites (le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire) le pouvoir d'autoriser de gros travaux. Mais un décret prévoit de transférer ce pouvoir aux préfets de département, pourtant plus exposés aux pressions locales. Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche, France Nature Environnement et plusieurs organisations condamnent ce projet de décret et appellent les citoyens à s'y opposer en participant à la consultation en ligne sur le site du Ministère jusqu'au 20 juin 2019.

    Qui ne connaît pas le Mont Saint-Michel, le pont du Gard, le massif du Mont-Blanc ou encore les Gorges du Tarn ? Ces monuments naturels et bâtis font partie des 2700 sites français « classés » couvrant aujourd’hui seulement 2% de notre territoire. Les plus prestigieux d’entre eux figurent sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO : lagons de Nouvelle Calédonie, Val de Loire, golfe de Scandola en Corse… La France protège ces espaces remarquables par un « classement » depuis une loi de 1906 : l’objectif est de transmettre ces paysages emblématiques aux générations futures en confiant au ministre chargé des sites le contrôle des travaux qui s’y déroulent.

    Afin de simplifier l'instruction de modifications limitées, les services de l’Etat ont travaillé pendant 3 ans sur un premier décret, qui convenait à toutes les parties. Il permettait notamment au préfet de département d’autoriser des projets de travaux modestes (extension de constructions existantes, travaux de restauration, plans de gestion forestière...). Pour des travaux plus conséquents, nécessitant notamment un permis de construire ou d’aménager, le ministre et son bureau des Sites étaient obligatoirement saisis après une instruction locale par les services et un examen par la commission départementale des sites.

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  • On n’enferme pas un enfant. Point.

    Communiqué de l'UNICEF

    La France enferme des enfants, vous avez la clé pour les libérer !
    Milo* a 6 ans et il a brusquement arrêté de parler. Depuis qu’il a été enfermé avec sa famille dans un centre de rétention administrative, ce garçon d’ordinaire joueur et curieux, est en état de stress post-traumatique. Son cas n’a rien d’isolé : l’an dernier, 208 enfants ont été placés en rétention en France métropolitaine en raison du statut migratoire de leurs parents. Comme Milo, ils ont vécu de graves traumatismes.

    Le 14 mai, nous avons rencontré le préfet de Moselle. La conclusion du rendez-vous : tant que la loi l’autorisera, la rétention sera une option pour les préfets, qui trouveront des moyens pour la justifier, même par commodité. Si nous voulons que cette pratique cesse, il faut donc que le ministre de l’Intérieur, Mr Castaner, se prononce publiquement contre l’enfermement des enfants.
    C’est pourquoi nous décidons d’interpeller M. Castaner (qui a autorité sur les préfets) afin de le mettre face à ses responsabilités ! Lui seul pourra impulser un changement des pratiques, puis de la loi pour faire interdire l’enfermement des enfants.

    *Son prénom a été modifié

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  • Cartooning for Peace déplore la disparition du dessin de presse dans le NY Times

    Paris, le 11 juin 2019


    Le NY Times renonce à publier, à partir du prochain mois de juillet, des dessins de presse dans son édition internationale et, avec eux, ceux de Patrick Chappatte (vice-président de la Fondation Cartooning for Peace) après une collaboration de plusieurs années avec ledit journal.
    La polémique récente, suscitée par le dessin d’Antonio (Portugal), en est l’élément détonateur.
    Cartooning for Peace condamne cette décision fâcheuse pour la liberté de la presse et regrette les peurs qui subrepticement s’emparent de certaines rédactions.
    Comme Patrick Chappatte l’exprime très bien, « le dessin de presse est né avec la démocratie. Quand il est menacé, la liberté l’est aussi ». Lire la déclaration de Patrick Chappatte.

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  • Excursion nature pour tous en gyropodes adaptés

    Dans le cadre du développement des activités de la Maison de la Nature de Boult-aux-Bois, il vous est proposé désormais de découvrir la nature de manière innovante et originale.

    La Nature accessible pour tous

    Des thématiques "Découvertes et Observations" sont proposées par la Maison de la Nature à Boult-aux-Bois

    Les thèmes des animations proposées ont pour objectifs de permettre à tous de vivre, de ressentir et de découvrir un environnement naturel.

    C'est aussi l'occasion de passer un moment de détente, de découverte tout en utilisant nos sens afin de s'imprégner de la Nature telle qu'elle se présente à nous.

    Tout au long d'un parcours adapté ou adaptable, il est possible d'aborder un thème sous différents angles pour que toutes et tous puissent participer.

    Toutes les activités proposées sont adaptées et modulables en fonction des besoins et des différents projets éducatifs ou scolaires.

    Des outils pédagogiques spécifiques sont utilisés en lien avec les pathologies du public.

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  • 5-7 juillet 2019 : NDDL, rassemblement d’été

    Nous avons le plaisir de vous annoncer qu’un rassemblement d’été aura lieu de nouveau cette année sur la zad de Notre Dame des Landes les 5/6/7 juillet. Il est l’initiative de l’association NDDL Poursuivre Ensemble et de la dynamique enclenchée l’an dernier avec ZADenVIES avec le soutien de la coordination.

    Lors de ce week-end, nous ferons rentrer en dialogue le processus de construction d’une terre en commun dans le bocage de Notre-dame-des-landes avec les luttes qui ont marqué et marquerons une année d’ores et déjà fort remuante. Au programme, quatre grands forums sur l’exil et les migrations à l’occasion de la venue du camp transfontalier (Transborder Summer Camp, rencontres avec des voix d’Afrique, decolonialisme...) ; les luttes globales (révolte des gilets jaunes, rencontres sur le pays basque et le G7 de Biarritz en août, mouvements de grèves climatiques et de rebellions contre l’extinction...), locales (surf park de saint-père en retz, porcherie industrielle de guemene penfao, port de Brétignolles, contre l’abattage des haies NSE...), et les enjeux actuels pour l’avenir de la zad (forêt, fonds de dotations, communs et propriété collective, luttes pour l’accès à la terre et rencontres paysannes, habitats hors-normes et protection du bocage..) Ces rencontres seront couronnées par deux soirs de bals et concerts, des divers actions et accompagnées d’ateliers et balades dans le bocage. Réservez votre week-end et faites passez le mot autour de vous ! Au plaisir de vous retrouver cet été sur les terres de Notre-Dame-des-Landes !

    le programme au complet prochainement !

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  • Nous voulons des Coquelicots

    Après le premier rassemblement du 3 mai dernier, un nouvel appel à se réunir a été lancé pour ce vendredi 6 juin à Vouziers. Venez nombreux à 18h30 devant l'hôtel de ville de Vouziers pour demander l'arrêt de l'usage des pesticides.

    Un article récent du site nousvoulonsdescoquelicots.org annonce des avancées dans la lutte contre l'agrochimie. En voici l'essentiel :

    Amis des coquelicots, partageons un moment de grâce. Dans trois domaines essentiels pour notre cause, il y a comme une avalanche de bonnes nouvelles.

    1/ D’abord dans la société. Un sondage de l’IFOP commandé par nos amis d’Agir pour l’environnement révèle que 89% des Français sont pour une interdiction totale des pesticides d’ici à cinq ans. Un camouflet spectaculaire pour l’agrochimie et tous les lobbies et désinformateurs qui défendent cette industrie criminelle. Nous sommes évidemment confortés dans notre détermination à avancer. Le peuple et la démocratie sont de notre côté. Et nous n’avons rien à craindre d’un référendum qui marquerait la fin de ce système.

    Par ailleurs, l’agence publique Bio a publié en février son baromètre annuel. Tout change, et dans le bon sens ! En 2018, 57 % des Français estiment avoir changé leurs comportements alimentaires et culinaires. Les jeunes de 18 à 24 ans se tournent vers la bio pour des raisons (relativement) nouvelles : l’éthique sociale, le bien-être animal. Au total, plus de 9 Français sur 10 ont consommé au moins un produit bio en 2018. Et 12% en mangent tous les jours. Soit des millions !

    La société est avec le mouvement des coquelicots.

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  • Climat: l’heure de vérité

    Extraits d'un article publié par Alternatiba.

    (…)

    On a planté

    Si le dérèglement climatique gagne inexorablement du terrain, c’est parce que ses responsables sont encore en position de force. Or, il n’y a malheureusement pas de haricot magique permettant de faire pousser d’un claquement de doigts un mouvement apte à renverser la table et à construire une alternative pérenne. C’est pour ça que ces dernières années, il a fallu travailler le terreau, l’amender, semer et planter les graines permettant l’éclosion d’un tel mouvement. Construire le rapport de force est un travail de longue haleine, souterrain et silencieux. C’est ce qui le rend en grande partie invisible. On pourrait rétorquer : “mais face à l’urgence climatique, nous ne pouvons pas nous payer le luxe de la patience !” C’est vrai, et c’est ce dosage entre urgence et nécessité de construire des bases solides qu’il convient sans cesse de trouver. Car pour inverser des situations qui nous sont défavorables sans épuiser ressources et militant⋅e⋅s et sans se solder par un échec, il faut faire une analyse honnête de la situation, et des paliers à franchir. On ne gravit pas l’Himalaya d’une traite sans reprendre des forces au camp de base.

    Or, en 2013, le mouvement climat français cuvait une “gueule de bois” post-Copenhague. Malgré une forte mobilisation internationale pour le climat à la COP15 de Copenhague en 2009, aucun accord n’avait été trouvé, ce qui avait démobilisé et démoralisé bon nombre de militant⋅e⋅s. C’est dans ce contexte de Berezina climatique qu’est née la dynamique Alternatiba. Le mot d’ordre ? “Changeons le système, pas le climat” pour affirmer la nécessité d’un changement radical du système actuel, premier responsable du dérèglement climatique. Le pari ? Impulser de nouvelles mobilisations populaires sur le climat en organisant 10, 100, 1000 “villages des alternatives” partout sur le territoire en amont de la COP21 de 2015. Ces événements permettaient non seulement de montrer le jour J que les alternatives pour lutter contre le système existaient, mais leur préparation était également l’occasion de renforcer les liens, sur chaque territoire, entre les porteurs d’alternatives, pour donner corps à une nouvelle dynamique collective. Puis, une deuxième branche a poussé avec la naissance du mouvement ANV-COP21, dont l’objectif était d’organiser des actions de désobéissance civile de masse sur le climat en affirmant une ligne 100 % non-violente. Deux ramifications qui se voulaient complémentaires au précieux travail mené par nos alliés.

    (…)

    Dans ce terreau pouvaient ainsi être semées plusieurs graines. Grâce aux nombreux villages, mais aussi aux deux Tours Alternatiba qui ont sillonné le territoire, à des événements ponctuels ou à l’établissement de lieux alternatifs, les “alternatibases” servant de hub et de base arrière aux mobilisations, des groupes militants sont nés, se sont structurés et renforcés dans tous les territoires. Une attention particulière a été (et est toujours) dédiée à la montée en compétence de tou⋅te⋅s : par la pratique, évidemment, mais aussi grâce à un programme de formation continue, aux camps de formation estivaux (Camps Climat) et aux coordinations européennes, qui sont autant de temps de rencontre, de débat et de discussion au sein du réseau sur les objectifs du mouvement.

    En parallèle, un travail de fond est mené pour transformer les territoires : formation au plaidoyer, stratégies gagnantes pour agir sur les politiques locales et renforcer le rapport de force citoyen sont en train d’être déployés un peu partout. Enfin, la résistance est constitutive de la genèse du mouvement. Que ce soit pour arracher le changement de politique d’une banque, ou pour faire grandir le rapport de force, nos stratégies intègrent le passage à la désobéissance civile 100 % non-violente en proposant plusieurs niveaux d’engagement pour permettre à chacun⋅e de contribuer en fonction de ses appétences et contraintes. Le récent blocage inédit de la Défense par 2030 citoyen⋅ne⋅s et plusieurs organisations fut l’occasion de démontrer que la massification de la désobéissance civile est possible. La multiplication des décrochages de portraits de Macron dans les mairies, loin d’être un jeu, est l’opportunité de taper où ça fait mal : en s’attaquant aux symboles, ce qui a provoqué une répression judiciaire disproportionnée, les militant⋅e⋅s ont dénoncé la vacuité de la politique gouvernementale et popularisé les véritables mesures qu’il faudrait mettre en place, même si le coût à payer se compte en gardes à vue et en procès.

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