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hôpital de proximité

  • Grosse manif pour grosse colère.

    Il y avait beaucoup de monde ce matin dans les rues de Vouziers pour demander le maintien du service d’accueil d'urgences. A l'appel de la section UNSA de l'hôpital, plusieurs centaines de personnes se sont réunies rue Gambetta dès 9 h 30. Après les prises de parole des responsables locaux, le cortège a parcouru les rues de la ville jusqu'à 11h 30.

    Vous pouvez revoir l'appel à la manifestation sur notre note du 19 février.

    On peut chiffrer le nombre des manifestants à 600, même si personnellement nous n'avons pas réussi à les compter précisément. Le cortège était très dynamique, avec musique et slogans repris en cœur. On notait beaucoup de jeunes dans le cortège, en particulier parmi le personnel soignant.

    Malgré le peu d'expérience des organisateurs pour des manifestations de cette ampleur, aucun incident n'a été signalé tout au long de la matinée. Malgré la gravité du sujet, une convivialité et une ambiance détendue prévalaient dans le cortège. On a pu remarquer la prarticipation d'élus avec leur écharpe tricolore, entre autres le maire de Vouziers était présent place Carnot.

    Nous vous proposons un compte-rendu en images dans la suite de cette note.

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  • Centre Hospitalier de Vouziers : une proximité qui s'éloigne très vite.

    Y a-t-il un pilote à l'ARS du Grand Est ? La question se pose quand on prend connaissance du projet de fermeture la nuit des urgences de Vouziers.

    Dans notre note du 03 février dernier, nous indiquions que l'ARS (Agence Régionale de Santé) avait labellisé le Centre Hospitalier de Vouziers "Hôpital de proximité". Cette qualification permettait au CHV d'assumer des missions, avec des moyens financiers dédiés. En particulier, l'ARS soulignait que cette évolution permettait "Une offre de soins davantage structurée et des parcours de soins plus fluides pour les patients."  Et l'Agence précisait que "Leur périmètre d’action comprendra également la médecine d’urgence, des centres périnataux de proximité, des soins de suite et de réadaptation (SSR), des soins palliatifs…"

    Enfin il était bien indiqué que "leurs projets renforçant l’accès aux soins seront accompagnés par la création d’une dotation de responsabilité territoriale."

    Et voilà que l'on apprend que les urgences fermeront la nuit, et fonctionneront a minima le jour.

    Si ce projet se réalise :

    - ce sera la fermeture des URGENCES de VOUZIERS la nuit à partir de 18 h 00.

    - LES URGENCES DE VOUZIERS deviendront un service d’accueil des soins non-programmés, ouvert de 9 à 18 h.

    De 9 h à 18 h, quand le SMUR n’est pas sorti, un service d’accueil de soins non-programmés (petite traumatologie, consultations ne pouvant être différées, gens pressés…) fonctionnera, renforcé par les médecins du GHSA présents quand le SMUR sera sorti.

    Ce nouveau service ne sera plus adapté pour accueillir les patients qui doivent bénéficier d’examens approfondis ou d’une surveillance prolongée (douleur abdominale, suspicion d’IDM, d’AVC, de Fièvre inexpliquée…) et les patients devront être ré-orientés préférentiellement aux Urgences de Rethel à 40 min de route, ou être hospitalisés.

    Ce projet, déjà fort avancé, risque de devenir une réalité dans les semaines qui viennent. Il est en contradiction totale avec ce que l'on attend d'un hôpital de proximité, et il représente pour la population du Vouzinois bien plus qu'une nouvelle fermeture de service public : il met en danger la santé des habitants du secteur, déjà fragilisée par la pénurie de professionnels de santé.

    Des réactions à cette annonce ont vu rapidement le jour :

    Une pétition en ligne, que vous pouvez signer par ce lien.

    Une manifestation est prévue le 05 mars prochain à Vouziers (9 h 30, rue Gambetta devant MCD  ; voir l'appel dans la suite de cet article)

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  • Centre Hospitalier de Vouziers : le retour ?

    Il avait bel et bien disparu le Centre Hospitalier de Vouziers (CHV), depuis la création du GHSA en 2005. Ce Groupement Hospitalier Sud-Ardennes a fusionné les sites de Rethel et de Vouziers, avec une direction unique.

    Et voilà que l'ARS Grand Est labellise le Centre Hospitalier de Vouziers comme "hôpital de proximité". Il s'agit bien du CHV identifié en tant que structure, au sein d'une identité juridique qu'est le GHSA, sur la liste postée le 28 janvier 2022  sur le site de l'ARS (qui représente l’État dans le domaine de la santé).

    Voici comment l'ARS définit un hôpital de proximité ;

    "Ce nouveau label appelle ces hôpitaux à être le trait d’union entre les acteurs libéraux, hospitaliers et médico-sociaux du territoire, autour de projets communs capables de répondre aux besoins de santé des populations locales."

    Et l'ARS décline les missions qui leur seraient données :

    "Un hôpital de proximité maintient une offre de soins rapide au plus proche possible du domicile des patients. Cette prise en charge se fait en articulation avec les autres acteurs de santé que ce soit des médecins libéraux, les EHPAD voire les établissements sociaux.

    Ces 24 hôpitaux proposeront une offre polyvalente en médecine, des consultations de spécialités complémentaires à l'offre libérale existante et organiseront l’accès à un plateau technique d’imagerie et de biologie (via des conventions avec des radiologues par exemple). Leur périmètre d’action comprendra également la médecine d’urgence, des centres périnataux de proximité, des soins de suite et de réadaptation (SSR), des soins palliatifs…"

    On peut comprendre qu'il n'y a plus d'inquiétude à avoir sur le maintien du service d'urgences ou de celui de médecine. Il devrait plutôt y avoir un renforcement de l'offre avec cette évolution. L'ARS cite comme autres avantages à cette labellisation :

    • Une offre de soins davantage structurée et des parcours de soins plus fluides pour les patients ;
    • Un appui des professionnels du premier recours (médecins, infirmiers, kinés…) via les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) ;  
    • Un rôle plus déterminant dans la prévention et le maintien à domicile en lien avec les médecins traitants ;
    • Une ouverture sur la médecine de ville, le secteur médico-social et social. Par exemple, les professionnels de santé libéraux orienteront leurs patients vers l’hôpital.

    Des annonces, nous en avons connu beaucoup sur le territoire, nous savons qu'il faut rester prudent pour leur mise en place concrète sur le terrain. Le nerf de la guerre reste toujours le financement des actions ; à ce sujet, l'ARS propose "un modèle de financement adapté":

    "En contrepartie de ces engagements, ces établissements seront accompagnés pour engager ces évolutions. Les nouvelles missions des hôpitaux de proximité, ainsi que leur fonctionnement au quotidien, sont confortés par un financement sécurisé :  

    • leur activité de médecine bénéficie d’une garantie pluriannuelle de financement pour détendre la contrainte de la seule tarification à l’activité ;
    • leurs projets renforçant l’accès aux soins seront accompagnés par la création d’une dotation de responsabilité territoriale.

    Ces modalités de financement pourront être complétées en fonction des projets portés par l'établissement : en effet, positionnés en « laboratoire de la coopération territoriale » suite aux concertations du Ségur de la santé, ces établissements ont toute légitimité à proposer et à s'engager dans des projets innovants et expérimentaux. Une attention particulière sera portée au soutien de ces initiatives."

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  • L'antenne SMUR de Vouziers fermée pour 2 jours à Noël.

    Les urgences de l’hôpital de Vouziers ont connu déjà un certain nombre de crises. La dernière remonte à l'automne 2019, avec des tensions très fortes au sein de l'équipe médicale.

    Le problème de la disponibilité de spécialistes médicaux et para-médicaux reste très aigu. La France souffre d'un sous-effectif chronique en ce domaine, et la crise sanitaire actuelle ne fait qu'aggraver la situation.

    Localement, le service d'urgences est piloté au sein du GHSA (Groupe Hospitalier Sud Ardennes) qui regroupe les sites de Vouziers et de Rethel. Pour Noël, un manque de personnel disponible amène à la fermeture pour 2 jours de l'antenne SMUR de Vouziers. Les 24 et 25 décembre, ce sont les SMUR voisins qui assureront la permanence, en particulier le SMUR de Rethel.
    Soyez donc très prudents sur les routes ce week-end, et évitez si possible de faire un infarctus à cette date, si vous ne voulez pas voir vos chances de survie diminuer.

    Cette fermeture, aussi temporaire qu'elle soit, est dramatique. Elle réduit des services médicaux dont l'importance est manifeste. Elle rappelle de la manière la plus concrète la fragilité du site vouzinois et elle repose la question de la pérennité du service d'urgence local, même si les permanences du mois de janvier 2021 semblent assurées.

     

     

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  • Communiqué de la coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité

     

     

    Suite à la décision de report du décret sur la fermeture des petits blocs chirurgicaux, la coordination nationale réagit.

     

    Voici un large extrait du texte diffusé à tous les comités locaux et aux organes de presse.


    Le gouvernement est moins sûr de lui pour différentes raisons :

    logo-coordination.gif- le rejet massif par l'opinion de la politique bling-bling et de la collusion entre pouvoir politique et forces d'argent ; les affaires Woerth-Bettencourt, les cigares et les jets privés, les dispenses immobilières… sont insupportables et rendraient toute restriction de services nécessaires en chirurgie ou maternité absolument irrecevable.

    - la réforme pénitentiaire engagée par le même gouvernement avec là aussi suppressions programmées de prisons de proximité touche souvent les mêmes localités menacées dans leurs hôpitaux, leurs gares, leurs postes, leurs tribunaux, leurs écoles… le  cumul des fermetures dans le domaine sanitaire et dans le domaine judiciaire aurait évidemment concentré et multiplié les oppositions et les aurait rendu plus dangereuses.

    - la résistance massive des usagers et des élus dans les lieux menacés a pris de l'ampleur et de la radicalité ; les différents jugements condamnant Mme BACHELOT à Valréas ou le mouvement des maires de la Creuse autour de Guéret qui s'engagent contre l'État pour sauvegarder la radiothérapie… sont lourds de menace et risquent de faire tache d'huile.

    Bref la période estivale est pour une fois néfaste à la politique de rigueur et de destruction du service public menée par l'actuel gouvernement.


    Mais il ne faut pas se leurrer : le mal est déjà fait et se poursuit:

    - la loi HPST est malheureusement passée, et va rapidement porter ses fruits en matière de réduction de l'offre de soins et en continuant à étrangler financièrement les établissements, en imposant les regroupements là ou les zélés agents du pouvoir n'auront pas agi avec assez de diligence.

    - le dénigrement des hôpitaux montrés du doigt par les décrets successifs leur a de toute manière causé un tort immense : déstabilisation, démobilisation des personnels, et secteur devenu répulsif tant pour les patients que pour les personnels appelés à y exercer. On aura beau jeu par la suite de dire "vous voyez bien, on avait raison de vouloir les fermer, puisque les patients et les médecins ne viennent plus chez vous !"

    - Nous avons affaire à  un gouvernement sourd et aveugle : ce n'est pas le bien commun qu'il envisage, ni les besoins essentiels des personnes et des territoires - c'est sa volonté contre toute réalité et toute analyse de vouloir concentrer au maximum, et de faire des usines à bébés ou des hôpitaux gigantesques à taille inhumaine… De telles structures vont forcément craquer, car avec des moyens et des personnels réduits, ils ne pourront évidemment pas faire face à l'augmentation du nombre d'usagers provenant de structures fermées ou menacées. Pire, comme nous le savons tous, la désertification entraîne la désertification : un service fermé en affaiblit un autre qui va à son tour fermer ; la médecine libérale, ne disposant plus d'un secteur public solide, ne va plus s'installer dans ces secteurs déshérités… Bref les patients et leurs familles, soit vont connaître des transferts coûteux et dangereux et une perte de chance en matière de soin, soit faute de moyens et de connaissances, vont s'autocensurer en consultant moins ou plus du tout : 13% d'entre nous sont déjà concernés.


    Triste bilan social et sanitaire d'une politique de santé qui fut pourtant une des premières du monde.

    Où est le bon sens ? Si les réformes analogues suivies depuis des années avec un acharnement hoppnet.jpginquiétant avaient été efficaces, l'hôpital serait devenu plus sûr, le trou de la sécurité sociale serait réduit, les patients seraient mieux accueillis, et nous serions toujours dans les tous premiers rangs mondiaux en matière de santé… Mais malheureusement, c'est tout l'inverse dont il s'agit et pire, les seules réponses que le gouvernement apporte  aux citoyens, c'est de faire appel une quatrième fois d'une décision du tribunal administratif lui donnant tort, comme vient de le vivre la population de Valréas dans le Nord Vaucluse.


    La Coordination nationale  :

    - Demande le retrait de la loi HPST !

    - Exige une réponse aux besoins réels de santé des personnes et des territoires !

    - Exige une démocratie sanitaire qui émane des personnes concernées : les usagers, les personnels et les élus locaux, et non plus de l'autocratie des ARS et du gouvernement !

    - S'oppose aux  fermetures de services hospitaliers et demande des moyens pour  améliorer leurs conditions d'existence, au profit de toutes et de tous, partout et à toute heure sur le territoire !

    - Appelle l'ensemble de la population à rester vigilante et à se tenir prête à se mobiliser pour la défense de l'hôpital public et de notre système de santé solidaire.

  • Information Débat sur la maternité

    Comme nous l'avons annoncé hier, une réunion se tiendra demain en soutien à la maternité de Rethel.


    Si vous souhaitez avoir des informations sur l'historique de la situation, sur le point actuel, sur les propositions faites par le collectif, vous trouverez toutes les réponses utiles lors de cette soirée.

    Vous pourrez faire les remarques qui vous sembleront utiles, et poser des questions aux intervenants.

    Parmi les personnes qui doivent prendre la parole, se trouvent Michèle Leflon (conseillère régionale et médecin anesthésiste à Charleville), Cathy Beurrier (sage-femme) et Marie Chanteau (sage-femme ).

     

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    Marie Chanteau du collectif de soutien à la maternité

     

    Réunion en soutien à la maternité.

    Jeudi 22 avril 2010 à 19h30

    Au CPR, rue de l'Agriculture

    Vouziers

  • La ville à la campagne

    Dans son article sur Vouziers et son canton, paru dans le numéro de juillet du journal du conseil général, Clément Servais prend des positions que nous ne partageons pas . Sans en faire une liste complète, nous en relevons deux importantes .

    Sur l'hôpital, il écrit que le regroupement avec Rethel a pu conforter l'établissement de Vouziers . Notre analyse est totalement différente, s'appuyant sur la fermeture de la réanimation, le manque d'activité de la chirurgie avec détournement des actes vers Rethel, les difficultés rencontrés par le personnel (au V80 en particulier), sans aborder la situation financière ou la gestion des dossiers par la direction . Si c'est250_URGENCES150405.jpg?0.39809118101821106 cela conforter sa position ...

    Signalons tout de même que l'effectif du GHSA (Groupe Hospitalier Sud-Ardennes) est de 650 personnes et non pas 150 comme indiqué dans l'article . Le seul site de Vouziers emploie près de 300 personnes .

     

    En ce qui concerne les liaisons routières, Clément Servais plaide pour une deux fois deux voies reliant Vouziers à l'A34 . C'était déjà une de ses promesses d'élu il y a plus de trois ans, et Jean-Luc Warsmann l'avait annoncée comme pratiquement acquise lors de sa dernière campagne législative .

    Depuis le Grenelle de l'environnement a préconisé l'arrêt de la construction des routes à 4 voies, privilégiant les transports collectifs et ferroviaires . Cette liaison est loin d'être saturée du point de vue de la circulation, et il n'est pas réaliste de prévoir un triplement de la fréquentation de cet axe . Nous avons toujours été contre ce projet coûteux en terrain et en argent . Nous ne pensons pas que ce soit un bon choix : Il serait préférable de revoir les liaisons vers Reims, Charleville, Luxembourg et Sainte-Ménehould (amélioration du tracé, hors gel ) ,ce qui conforterait la position de carrefour de Vouziers . Une 4 voies vers l'ouest renforcerait surtout la position de Rethel comme référence du sud-Ardennes . 

     Les cantons périphériques pourraient bénéficier de ces routes réaménagées, ce qui serait très peu le cas vers Rethel .

    N'oublions pas l'intérêt pour Vouziers du canal (à l'abandon), ou d'une liaison ferroviaire, à réétudier en fonction de la situation actuelle .