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société - Page 182

  • Les réserves marines, assurance santé des océans

    Communiqué de Greenpeace le 24 avril 2019

    Les exemples de réserves marines ci-dessous sont la preuve que mettre certaines parties des océans hors de portée des industriels peut vraiment faire la différence, lorsque les réserves marines respectent des conditions de conservation clairement définies.


    1 – La baie de Monterey, en Californie

    La baie de Monterey est la parfaite success story. Certaines espèces se sont trouvées au bord de l’extinction, à cause de pratiques de pêche et de chasse totalement irraisonnées. Pour parer à cela, la réserve marine de la baie de Monterey est créée en 1992. Les écosystèmes marins et la biodiversité parviennent à se rétablir à vitesse grand V. Aujourd’hui, des otaries, des pélicans majestueux, et d’adorables loutres de mer évoluent au milieu de forêts de kelp.

    La baie de Monterey est aussi un haut lieu de rencontres pour tous les amoureux des baleines qui souhaitent venir les observer. Toute l’année, les eaux de la baie sont chargées de nourriture et attirent les baleines, qu’il s’agisse de baleines à bosses ou de baleines bleues.

    2 – Monument marin national Papahānaumokuākea, à Hawaï

    Couvrant plus de 1,5 million de kilomètres carré, cette gigantesque réserve marine au milieu de l’océan Pacifique a été créée par le Président George W. Bush en 2006, et étendue en 2016 par son successeur, Barack Obama.

    A l’époque, il s’agissait de la plus grande réserve marine du monde. Elle abritait plus de 7000 espèces d’animaux marins, dont un quart est endémique et vit donc uniquement dans l’archipel hawaïen. Cette réserve marine est un refuge pour les tortues vertes, un havre de paix pour le canard le plus menacé du monde (le canard de Laysan), pour le phoque moine d’Hawaï, pour des millions d’oiseaux marins, pour des récifs coralliens…

    Dans cette réserve se situent également les lointaines îles Midway. L’archipel fait partie du refuge faunistique national de l’atoll Midway, qui permet entre autres à des milliers d’albatros de trouver un peu de repos.

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  • Le coût de la dette française diminue : est-ce vraiment une bonne nouvelle ?

    Extraits d'une tribune parue dans Politis 19 avril par Anouk Renaud

    Depuis 2011, le coût  de la dette française ne fait que diminuer. Cette réduction est le résultat de la baisse des taux d’intérêt auxquels emprunte la France. À l’heure actuelle, ces taux s’avèrent même négatifs pour certaines obligations de moins de 5 ans. Si bien qu’on estime que l’État français paie plus ou moins en moyenne 2% d’intérêts annuellement (1,7% en 2018) et que la tendance devrait continuer à la baisse, selon la Banque de France.

    (…)

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     Le problème de l’endettement public ne se limite pas au coût financier de la dette

    Apprécier le caractère problématique ou non d’une dette à l’aune uniquement de son coût amène à confisquer et dépolitiser le débat autour de l’endettement public. Circonscrite à des enjeux techniques et financiers, on nous fait croire (et on le croit nous-mêmes) qu’il faut être expert•e ou économiste pour comprendre quelque chose à la dette et donc émettre un avis dessus. Or, les enjeux techniques et financiers sont précisément des enjeux politiques, sur lesquels nous avons toutes et tous voix au chapitre. De plus, cantonner le débat à la sphère technique, à la question du coût ou de la soutenabilité de la dette, c’est-à-dire de savoir si la dette française est payable, empêche d’interroger sa légitimité, c’est-à-dire de savoir si elle doit être vraiment payée. Les interrogations, telles que « pourquoi l’État s’est endetté ? Quelles ont été les conditions et modalités d’emprunts ? Qui détient la dette ? » ces questions restent que trop peu souvent posées sur les plateaux télévisés et dans les colonnes des journaux, évinçant avec elles, celle des responsabilités.

    Et cela sans compter que les coûts d’une dette ne se limitent déjà pas à son seul coût financier. Ne serait-ce qu’à considérer le coût écologique colossal généré par ces politiques d’endettement (cf. point 7°). Des coûts cachés et des questions qu’un audit citoyen pourrait mettre en lumière pour tenter d’y trouver des réponses.

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  • Vent de Bure : Cap sur Nancy les 1er et 2 juin !

    Nous, collectif d’associations, de comités de soutien lorrains et d’habitant-es résistant depuis près de 25 ans contre la méga-poubelle nucléaire de Bure, appelons à converger massivement à Nancy, samedi 1er et dimanche 2 juin, toutes celles et ceux qui partout en France et au-delà se sentent touché-e-s et concerné-e-s par la lutte de Bure, toutes celles et ceux qui s’interrogent, veulent comprendre ce qui s’y trame !

    Bure, c’est un petit bout de Meuse pour l’un des plus gros projet industriel européen : enfouir 85000 m3 des pires déchets radioactifs dans 300 kms de galeries, à 500 m sous terre. 130 ans de chantier, garanti sans risque pour 100 000 ans ! Derrière ces chiffres abstraits, des risques réels : explosions, incendies, contaminations, rejets massifs. Depuis 25 ans, pour faire accepter ce projet, État et nucléocrates cherchent à l’imposer en faisant de la population locale leur cobaye et en faisant taire les élu-es à coup de corruption légale d’un milliards d’euros.

    Depuis l’été 2017, la carotte s’est transformée en bâton avec une vague de répression et de criminalisation inédite dans l’histoire récente des territoires en lutte – 60 procès, 28 interdictions de territoires, plusieurs peines de prison ferme, des dizaines de mois de sursis, et une instruction pour « association de malfaiteurs » qui empêche 9 personne de se voir. Coûte que coûte, le trou de Cigéo doit se creuser, quitte à y enfouir quelques opposants avec les déchets nucléaires.

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  • Le futur Office français de la biodiversité menacé par les lobbies de la chasse

    Communiqué de FNE le 19.04.2019

    Réunis les 11 et 12 avril 2019, les Sénateurs ont complètement dénaturé le projet de loi consacrant la fusion entre l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) et l’Agence Française de la Biodiversité. Le nombre de cadeaux indécents abandonnés au monde de la chasse, notamment fiscaux, marqueraient un recul historique de la protection de la nature en France et hypothéquerait les chances de succès du futur établissement public. France Nature Environnement et un groupement d’ONG demandent au gouvernement, qui a le dernier mot, d’en revenir au consensus sorti de la première lecture à l’Assemblée nationale.

    En l’état et tel que voté par le Sénat, l’Agence française pour la biodiversité deviendrait l’Office français de la biodiversité et de la chasse. Les chasseurs obtiendraient au moins 10% de sièges au conseil d’administration, de même que les organisations agricoles et forestières.
    L’une des missions de l’Office serait de contribuer à l’exercice de la chasse et de la pêche en eau douce, durables, mission qui ne relevait ni de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, ni de l’Agence française de la biodiversité.
    Les fédérations régionales des chasseurs pourraient se voir confier la gestion des réserves naturelles nationales, et des réserves nationales de la chasse et de la faune sauvage aujourd’hui sous la responsabilité de l’Etat. Au même moment, la superficie minimale des réserves de chasse communales ou intercommunales (censées permettre à la faune de se reconstituer) passerait de 10% à 5% de la superficie du territoire.

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  • Monsieur le Président de la République : entendez l’alerte climatique !

    Une version du discours que le président de la République devait prononcer lundi suite au Grand Débat national a fuité dans la presse, malgré son report du à l’incendie de Notre-Dame. France Nature Environnement, avec d’autres ONG, s’alarme à sa lecture et espère que ce n’est pas la version qui sera finalement prononcée. Est-il vraiment possible que le Président oublie la transition écologique ?

     

    Depuis septembre, le sentiment d’urgence climatique rassemble dans la rue de plusieurs pays une foule de plus en plus nombreuse. Les jeunes, à l’image de Greta Thunberg, appellent à un changement rapide des modes de production et de consommation pour ne pas hypothéquer leurs conditions de vie futures. Les Français perçoivent déjà cette alerte : 62 % des contributeurs à la plateforme du grand débat national estiment que leur vie quotidienne est touchée par le changement climatique. Canicules plus longues accompagnées de pics de pollution de l’air, sécheresses plus fréquentes, tempêtes et pluies plus intenses, érosion des côtes, augmentation des risques pesant sur les productions agricoles, propagation de virus transmis par le moustique tigre, les impacts sont déjà bien réels, en France et dans le reste du monde.

    Certains ont voulu opposer les gilets jaunes aux défenseurs du climat. C’est mal comprendre les femmes et les hommes qui se sont rassemblés sur les ronds-points pour marquer leur ras-le-bol face à un coût de la vie de plus en plus élevé et une hausse du prix des carburants. Utiliser un véhicule polluant, parcourir de plus en plus de kilomètres, est-ce un choix ou une obligation quand les distances augmentent entre le domicile et le travail, quand les services publics se raréfient en milieu rural, quand les centres villes se désertifient, quand les constructeurs automobiles n’ont pas anticipé la sortie des énergies fossiles et vont même jusqu’à utiliser des logiciels truqueurs pour pouvoir polluer davantage ?

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  • Excursion nature pour tous en gyropodes adaptés

    Speacutecial_Personnes_agrave_Mobiliteacute_Reacuteduite.jpgSamedi 04 mai de 14h à 16h30

    Sortie découverte de la forêt en gyropodes adaptés (dépliants de présentation détaillés disponibles sur demande). Tenue adaptée aux conditions météo ( bouteille d'eau, chapeau, …). Réservation obligatoire.

    Tarif(s) : 25 € adultes et 17 € pour les moins de 12 ans
    Organisateur - Maison de la Nature de Boult-aux-Bois
    Contactez par mail l'organisateur de l'événement
    Tél. 03 24 30 24 98
    http://www.maison-nature-boult.eu




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  • Débat sur les déchets nucléaires : le moment de vérité !

    Mercredi 17 avril, un débat public sur les déchets nucléaires doit être lancé dans le cadre du Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs 2019-2021.

    Greenpeace France considère que ce débat, qui donnera lieu à des dizaines de réunions partout en France, doit être l’occasion pour les citoyen.ne.s de se saisir d’un sujet grave dont l’empreinte écologique est largement sous-estimée.

    Avec ses 58 réacteurs et ses 60 ans de programme nucléaire, la France produit des déchets nucléaires en masse, alors qu’elle ne dispose à l’heure actuelle d’aucune solution satisfaisante pour les gérer. Aujourd’hui, environ 1,6 million de m³ de déchets radioactifs s’entassent sur le territoire national, auxquels s’ajoutera inévitablement l’amas de déchets liés au démantèlement de notre parc vieillissant

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