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société - Page 186

  • 26 avril 2020 : Journée nationale du souvenir des victimes et héros de la déportation

    La loi n°54-145 du 14 avril 1954 a institué le dernier dimanche d'avril comme « Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation ». Chaque année, des cérémonies officielles sont organisées  dans les territoires.

    Cette année, compte tenu de la situation exceptionnelle liée à l’état d’urgence sanitaire et aux mesures de confinement, les cérémonies ne pourront avoir lieu.

    Voici le message officiel des organisations de déportés à l'occasion de cette journée.

    Message officiel rédigé conjointement par :

    • La Fédération Nationale des Déportés, Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP) ;
    • La Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) et les Associations de mémoires des camps nazis ;
    • L'Union nationale des Associations de Déportés, Internés, de la Résistance et Familles (UNADIF-FNDIR) ;

    Il y a soixante quinze ans, au printemps 1945, plus de 700 000 hommes, femmes et enfants étaient regroupés dans ce qui restait de l'univers concentrationnaire et génocidaire nazi à l'agonie.

    La moitié d'entre eux devait encore périr, notamment dans les marches de la mort, avant que les armées alliées, dans leur progression, n'ouvrent enfin les portes des camps sur une insoutenable vision d'horreur.

    Les survivants de ce drame du genre humain, par leur esprit de résistance, leur volonté et leur profond attachement à préserver leur dignité, ont surmonté des conditions inhumaines malgré la présence et la menace permanentes de la mort.

    Le 1er octobre 1946 s'achevait le procès de Nuremberg qui fondait la notion de « crime contre l'humanité » et posait les bases du droit pénal international.

    De tout cela, rien ne doit être oublié ...

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  • Sauvetage d’Air France : des milliards injectés sans aucune condition écologique ?

    Alors que le Haut Conseil pour le Climat vient de souligner dans son nouveau rapport que “ce n’est pas le moment de soutenir l’aviation coûte que coûte”, le Gouvernement français négocie actuellement un plan de soutien de plusieurs milliards d’euros pour Air France, sans aucune conditionnalité écologique. Cette absence de condition environnementale estomaque France Nature Environnement et l'ensemble des associations du Réseau Action Climat. Avec elles, notre mouvement milite auprès du gouvernement pour que le plan de sauvetage soit adossé à un plan de transition écologique et sociale.

    Le Haut Conseil pour le Climat vient de le souligner dans son nouveau rapport : “Ce n’est pas le moment de soutenir l’aviation coûte que coûte”, il faut au contraire “ouvrir le débat sur le fait de réduire les déplacements en avion.” Malgré ces alertes, le Gouvernement français négocie actuellement un plan de soutien de plusieurs milliards d’euros pour Air France, sans aucune conditionnalité écologique. Cette aide viendrait s’ajouter aux 700 millions d’euros de report de charges déjà actées pour le secteur. Pour les associations membres du Réseau Action Climat dont France Nature Environnement est membre, le Gouvernement fait fausse route en soutenant de manière inconditionnelle des entreprises dont l’activité participe à l’aggravation de la crise climatique et au gaspillage des ressources naturelles. Des conditions en matière de justice écologique et sociale doivent être fixées pour l’utilisation des aides publiques.

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  • Coup bas contre les droits au recours des étrangers

    Communiqué LDH

    Par ordonnance du 15 avril, le gouvernement vient de ramener à un jour après la fin de l’état d’urgence sanitaire le point de départ des délais de recours à l’encontre des obligations de quitter le territoire français (OQTF), quelles que soient leurs modalités, les arrêtés de transfert Dublin et les décisions de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), alors que dans une précédente ordonnance ce point de départ était prévu d’un mois.

    En temps ordinaire, les délais de recours (quarante-huit heures, quinze jours ou un mois selon les cas) sont déjà extrêmement brefs et difficiles à mettre en œuvre, et sont loin de permettre à toutes les personnes concernées de faire valoir leurs droits. Cette nouvelle ordonnance restrictive qui s’imposerait à la sortie de l’état d’urgence sanitaire, sans tenir compte des circonstances exceptionnelles, est une négation de l’accès réel à la justice et présente un caractère discriminatoire totalement infondé.

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  • Pour des filières alimentaires responsables et équitables

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 17.04.2020

    Nos organisations professionnelles, paysannes et citoyennes estiment que cette crise sanitaire doit permettre de consolider notre système alimentaire sur nos priorités : garantir une alimentation de qualité accessible à tou.te.s et rémunérer dignement le travail des paysannes et paysans, et tous les salarié.e.s de la chaîne alimentaire. Cela devra déboucher durablement sur des modes d'approvisionnement alimentaire équitables, responsables socialement et écologiquement.

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  • L’accès à la demande d’asile mis à l’arrêt en Ile-de-France

    En Ile-de-France, il n’est aujourd’hui plus possible d’enregistrer une demande d’asile. L’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) a suspendu sa plateforme téléphonique qui habituellement délivre les rendez-vous, tandis que les guichets des préfectures sont fermés.

    En fermant l’accès à la demande d’asile, le gouvernement abolit de fait le droit d’asile pourtant consacré par les textes internationaux et la Constitution française.

    En fermant concrètement toute possibilité d’accès à la procédure d’asile, le gouvernement place les personnes candidates à une protection internationale en situation irrégulière et dans une très grande précarité.  

    Ainsi, nous avons rencontré ces derniers jours des personnes arrivées récemment sur le territoire français et qui, sans accès à la demande d’asile, sont contraintes de vivre dans la rue, privées des conditions matérielles d’accueil (CMA) attachées théoriquement au statut de demandeur d’asile : hébergement, accès aux soins, allocation, etc.

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  • Les feux autour de Tchernobyl pourraient menacer le dépôt de déchets radioactifs

    Publié par Reporterre le 14.04.2020.

    Le feu continue à parcourir la « zone interdite » autour du réacteur de Tchernobyl, accidenté en 1986 et à l’arrêt depuis 2000. Un haut responsable des services d’urgence a déclaré qu’il n’y avait « aucune menace » pour la centrale ou ses installations de stockage, tandis que le vice-ministre de l’intérieur Anton Gerashchenko a insisté : « Tout ira bien ».

    Mais il est à craindre que les incendies aient pris une ampleur considérable. Greenpeace Russie a déclaré que l’un d’entre eux se trouvait à un kilomètre de l’usine elle-même. La branche russe de l’ONG, citée par Reuters, a déclaré que le plus grand incendie couvrait 34.000 hectares, tandis qu’un second incendie, à un kilomètre seulement de l’ancienne usine, avait une superficie de 12.000 hectares. Bien que les incendies soient fréquents dans la région, Greenpeace a déclaré que cela pourrait être le pire depuis des décennies.

    Les services d’urgence continuent de lutter contre l’incendie. L’Ukraine a envoyé des centaines de pompiers ainsi que des avions et des hélicoptères.

    Les responsables à Kiev affirment qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer. Dans un post sur Facebook, M. Geraschenko a appelé au « calme, seulement au calme », insistant sur le fait que l’énorme structure en béton construite pour recouvrir l’ancien réacteur nucléaire - appelé « sarcophage » - était sûre et qu’il n’y avait « aucun changement » dans les niveaux de radiation.

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  • Rapport du WWF sur la méthanisation agricole durable

    Le WWF France vient de publier le résultat d’un travail collaboratif sur les conditions de durabilité de la filière méthanisation agricole en France.

     

    La méthanisation est porteuse d’espoir pour certains dans son aptitude à entraîner les systèmes agricoles dans une voie plus vertueuse tout en répondant aux grands enjeux de société : nourrir en relevant les défis climatique, énergétique et de protection de la biodiversité.

    Pour d’autres elle est au contraire source d’inquiétudes nourries par certaines dérives et un manque de recul sur l’activité, en particulier sur la question du maintien de la qualité des sols.

    Le WWF-France, en partenariat avec GRDF et avec la contribution de différents acteurs, a réalisé un rapport restituant un travail collaboratif pour tenter de cerner les conditions de durabilité de la filière, en particulier pour ce qui concerne l’utilisation des CIVEs (cultures intermédiaires à vocation énergétique) et le retour au sol du digestat. Ce travail a permis de faire émerger une vision partagée de cette durabilité et d’identifier les limites des connaissances actuelles.

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