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politique nationale - Page 192

  • La garde à vue de Cédric Herrou est un déni de justice

    Communiqué de la LDH

    La Ligue des droits de l’Homme (LDH) proteste vigoureusement contre la mise en garde à vue de Cédric Herrou, défenseur des droits et militant infatigable de la cause des réfugiés et migrants, dans le simple respect de la parcelle d’humanité propre à toute personne.

    Parce qu’il s’oppose dans les faits aux pratiques inacceptables des services de police dans la vallée de La Roya, depuis des mois, il est systématiquement arrêté, détenu, surveillé. La LDH s’interroge sur les buts poursuivis à son encontre. Le faire craquer ? L’obliger à un acte illégal ? Le soumettre à une telle pression qu’il se démette ou se soumette ?

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  • Chiffres du chômage de juin : pas de tendance nette

    La publication ce jour des données mensuelles concernant les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi ne permet pas de dégager une tendance précise. Pour la catégorie A ( personnes sans emploi), on note une baisse minime (10 900). Par contre si on tient compte du nombre de personnes exerçant une activité réduite (catégories B et C) qui progresse de 12 700, on constate une quasi-stagnation avec une hausse pour le total des catégories A, B et C de 1800 unités.

    Comme depuis son arrivée au ministère, Muriel Pénicaud ne commente pas ces chiffres. Elle considère que les variations mensuelles ne sont pas suffisamment fiables. Elle souhaite également pouvoir redéfinir un critère unique pour le décompte des chômeurs. L'INSEE a une autre façon de procéder à un chiffrage, qui donne un résultat plus proche des standards préconisés par l'OMS.

    On peut malgré tout constater qu’avec  5 865 700 personnes inscrites à Pôle emploi (catégories A, B, C), en augmentation de plus de 2 % sur un an, la situation sociale en France est très mauvaise et reste désespérante pour des millions de familles.

    Voici les chiffres officiels :

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  • Des Etats généraux de l’alimentation… qui nous laisseront sur notre faim ?

    Communiqué de Greenpeace le 21 juillet 2017

    Les Etats généraux de l’alimentation se sont ouverts hier, inaugurés par un discours plein d’entrain du ministre de l’agriculture Stéphane Travert. L’objectif du gouvernement est ambitieux : “relancer la création de valeurs [dans le secteur agricole] et en assurer l’équitable répartition”. En d’autres termes, sortir les agriculteurs de la crise dans laquelle ils sont enlisés jusqu’au cou et fournir une alimentation saine et de qualité, accessible à tous.

    Définir une finalité concrète pour un changement de modèle agricole

    Il est prévu que les Etats généraux se répartissent en deux phases. La première se déroulera jusqu’au mois de septembre et portera principalement sur la création et la répartition de la valeur. La deuxième phase se concentrera sur les différents aspects d’une alimentation durable, saine et accessible à tous. Quatorze ateliers au total sont prévus, de plusieurs jours chacun. Difficile de donner plus de détails quant au format de ces ateliers, à l’identité de leurs président-e-s ou encore celle des participants : les Etats généraux ont été lancés hier mais le flou artistique concernant leur organisation demeure !

    Des questions se posent également sur l’aboutissement de ces ateliers car à ce jour le gouvernement ne s’est pas encore engagé sur ce qu’il ferait du résultat des discussions. Pour les organisations de la société civile, il est nécessaire d’aller plus loin que la tenue des quatorze ateliers : une phase de négociation politique doit également avoir lieu afin de trouver des compromis à partir de ce qui aura été discuté, compromis que le gouvernement se devra ensuite de traduire en actes politiques concrets. Pour l’instant nous avons l’impression de nous diriger tout doucement vers des Etats généraux qui nous laisseront sur notre faim…

    Enfin, de nombreux sujets sont absents des discussions : santé environnementale, fiscalité agricole, adaptation aux changements climatiques, et bien d’autres encore ! Aussi, il est urgent et nécessaire que ces enjeux cruciaux soient intégrés aux discussions afin que ces Etats généraux qui se dérouleront jusqu’au mois de décembre ne soient pas que des effets de manche.

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  • Ardennes-Forge : la justice aveugle ?

    Les décisions de justice ne doivent pas se limiter à une simple application de la loi, c'est-à-dire à rendre un verdict pur et dur qui ne tiendrait pas compte de la situation précise du cas jugé. Sinon, on pourrait se passer de juges, d'avocats, de jurés, et demander à un ordinateur de faire imprimer la peine prévue par l'article de loi pertinent.

    Les salariés d'Ardennes-Forge de Nouzonville, viennent d'apprendre qu'ils doivent reverser une partie des indemnités qu'ils ont touchées en 2010. Ces salariés n'ont pas commis de faute, les indemnités ont bien été fixées par un tribunal, puis versées aux personnes concernées. Mais après appel, la justice considère que le travail dissimulé ne doit pas être reconnu dans le préjudice retenu, et baisse le montant des indemnités. Mais des années plus tard, les salariés ne sont pas en mesure de rembourser ces sommes : la majorité se trouve dans des situations précaires, et tous ont utilisé cet argent, sans pour autant devenir des privilégiés. Les jugements rendus, jusqu'à la Cour de cassation, ne tiennent pas compte de cette réalité, en proposant, par exemple, de libérer les salariés d'une manière ou d'une autre de la charge du remboursement.

    Voici en contre-point des extraits de l'éditorial du journal "La Croix sur ce sujet.

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  • Conseil estival

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    Dessin de JIHO pour Sine Mensuel

  • 20 juillet 2017 – « Macron, Netanyahou, Orban et Soros »

    Tribune de Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH, parue dans  Mediapart  le 20 juillet 2017.

    Les points communs entre ces quatre personnes n’ont rien d’évident. C’est plutôt au croisement de plusieurs actualités que se situe l’intérêt de leur rapprochement : la position de la France dans le conflit israélo-palestinien, les postures autoritaires et antisémites d’Orban, le talon de fer que subissent les Palestiniens et un financier international qui a initié une ONG qui appuie les luttes pour la démocratie et contre les discriminations. Et, au-delà de ces événements factuels, ce sont les signifiants qu’ils véhiculent qui font sens.

     Les faits sont connus. Le président de la République française juge bon d’inviter B. Netanyahou à la commémoration du Vél’d’Hiv au cours de laquelle il mélange, au grand plaisir de son invité, antisionisme et antisémitisme. Orban tente de fermer l’Université libre initiée par Soros (et dans laquelle il avait étudié…) et s’en prend à ce dernier dans une forme si manifestement antisémite que cela fait réagir la communauté juive de Hongrie, laquelle, initialement soutenue par l’ambassade d’Israël dans ce pays, est ensuite désavouée par Netanyahou qui ne voit dans Soros que celui qui soutient les ONG israéliennes opposées à sa politique.

    De cela on peut tirer quelques enseignements.

     

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  • Changement de Gouvernement mais pas de méthode : la France tue de plus en plus de loups au lieu d'organiser la cohabitation

    Communiqué de FNE le 20.07.2017

    L’arrêté fixant le nombre maximal de loups pouvant être tués pour la saison 2017-2018 vient de paraître : il fixe ce nombre à 40, soit 4 de plus que celui de la saison précédente ! Il poursuit et aggrave ainsi la gestion calamiteuse de ce dossier engagée par le précédent gouvernement.

    Nos associations demandent que le prochain « Plan loup » 2018-2022 permette enfin au loup, espèce protégée aux niveaux international, européen et français, d’avoir des perspectives de présence pérenne dans notre pays. Et pour cela, il doit donner les moyens aux modes d’élevages qui s’étaient développés hors présence de prédateurs, de s’adapter à nouveau à cette réalité.

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