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armes nucléaires

  • La France doit participer à la première réunion du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires

    Pétition à l’initiative de la campagne Ican France

    Ce 22 janvier 2022, marque le premier anniversaire de l’entrée en vigueur du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN). Malgré sa mise en œuvre dans le cadre des Nations unies, son adoption par une écrasante majorité des États, la France manifesteCapture-decran-2022-01-17-a-10.28.29-230x250.png une opposition ferme à ce processus multilatéral. Ainsi, alors que va se tenir la première réunion du TIAN, à l’Office des Nations Unies à Vienne du 22 au 24 mars 2022, réunissant une grande partie de la communauté internationale (près d’une centaine d’Etat), la France compte laisser sa chaise vide. Une absence qui déroge totalement avec l’image d’un État qui ne cesse de se dire « responsable », qui appelle à renforcer le multilatéralisme et qui dispose de plus de charges particulières en raison de sa qualité de membre permanent du Conseil de sécurité.

    La LDH, partenaire de la campagne Ican France, appelle par une pétition, à ce que le président de la République arrête d’isoler notre pays de ce processus multilatéral, en acceptant de faire participer la France, en qualité d’observateur, à cette première réunion des États Parties au Traité sur l’interdiction des armes nucléaires. Agissez avec nous en signant cette pétition.

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  • Pour une adhésion de la France au Traité sur les armes nucléaires

    Désormais, le Traité sur l'interdiction des armes nucléaires rend les armes nucléaires illégales. Un traité que plusieurs puissances mondiales rejettent.

    Le 22 janvier 2021 restera une date historique : un traité multilatéral, le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN), adopté par les deux tiers des pays membres de l’ONU en 2017, entre en vigueur et rend les armes nucléaires illégales, que ce soit leur possession, leur fabrication, ou la menace de leur utilisation, c’est-à-dire la stratégie de dissuasion nucléaire. Le TIAN comble un vide juridique et complète l’interdiction des autres armes de destruction massive, biologiques et chimiques, ainsi que de certaines armes classiques condamnées pour leur impact sur les civils. Il aura des effets même sur les pays qui le rejettent. La France, qui s’est toujours voulue le pays porteur des valeurs de respect du droit international, ne doit pas tourner le dos à ce processus de démocratie internationale et doit adhérer au TIAN.

    Cet accord est le résultat de dizaines d’années d’efforts persévérants de la société civile, à travers des organisations dont de nombreuses ont été regroupées au sein de la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires (ICAN), lauréate du prix Nobel de la paix 2017, et le Comité international de la Croix-Rouge, en convergence avec plusieurs Etats, dont le Saint-Siège, l’Afrique du Sud (ancienne puissance nucléaire) et la Nouvelle-Zélande.

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  • La France doit en finir à son tour avec les armes atomiques

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" se félicite de l’entrée en vigueur à venir du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN). Adopté par l’ONU le 7 juillet 2017, le TIAN vient de passer la barre impérative de la ratification par 50 États, suite à celle du Honduras, survenue samedi. Il entrera donc en vigueur le 22 janvier 2021.

    Il s’agit là d’une excellente nouvelle dans la voie du désarmement nucléaire mondial. Désormais, au même titre que les armes chimiques et bactériologiques, les armes atomiques sont illégales au regard du droit international. Une pression supplémentaire s’ajoute ainsi sur les États qui en sont dotés, comme la France, pour qu’ils y renoncent.

    Comme l’a souligné ICAN, la campagne internationale pour abolir les armes nucléaires — dont le Réseau "Sortir du nucléaire" est membre — l’entrée en vigueur du TIAN n’est pas uniquement symbolique mais va avoir des effets politiques, diplomatiques, juridiques, stratégiques, éthiques et financiers. Déjà d’importantes institutions financières se refusent à investir dans le secteur de l’armement nucléaire...

     

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  • Un an après l’adoption du Traité d’interdiction des armes nucléaires par l’ONU, la France doit signer le texte !

    Communiqué commun Réseau "Sortir du nucléaire" / ICAN France / Abolition des armes nucléaires / MAN / ATTAC / WILPF le 6 juillet 2018.

    Ce samedi 7 juillet 2018, le Traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN) fête le premier anniversaire de son adoption par une écrasante majorité de 122 États à l’ONU. Ce traité - qui prévoit l’interdiction d’employer, de fabriquer, de stocker et de menacer d’utiliser des armes nucléaires - est entré dans sa phase de ratification depuis le 20 septembre dernier.

    Depuis son adoption par l’ONU à New York le 7 juillet 2017, une soixantaine d’États ont signé le texte et dix l’ont déjà ratifié. Dans une quarantaine de pays parmi lesquels l’Irlande, l’Algérie, l’Uruguay, la Nouvelle-Zélande et le Tchad, le processus de ratification est en bonne voie . Ainsi, ce traité entrera probablement en vigueur en fin d’année 2019, puisqu’il faut la ratification d’au moins 50 pays pour qu’il s’applique. Les armes nucléaires deviendront alors juridiquement illégales aux yeux du monde.

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  • Le prix Nobel de la paix 2017 attribué à la campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires

    Communiqué du réseau "Sortir du Nucléaire" le 06.10.2017

    Le prix Nobel de la paix 2017 vient d’être attribué ce 6 octobre 2017 à ICAN, la campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (International Campaign to Abolish Nuclear weapons). Il couronne les efforts de centaines d’ONG du monde entier qui ont abouti à l’adoption, le 7 juillet 2017, du traité d’interdiction des armes nucléaires, par 122 pays membres de l’Onu.

    « Nous vivons dans un monde où le risque que les armes nucléaires soient utilisées est plus élevé qu’il ne l’a été depuis longtemps. Certains pays modernisent leurs arsenaux nucléaires, et le danger que plus de pays se procurent des armes nucléaires est réel, comme le montre la Corée du Nord », a déclaré la présidente du comité Nobel norvégien, Berit Reiss-Andersen.

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  • Hiroshima, Nagasaki : où en est-on 72 ans après ?

    Communiqué de Greenpeace  le 7 août 2017(extraits).

    L’ONU a adopté le mois dernier un projet de traité visant à bannir les armes nucléaires. Greenpeace se réjouit que les idées qu’elle défend depuis plus de 40 ans aient enfin fait leur chemin dans la communauté internationale. Cependant, elle condamne l’attitude du Japon et des États qui possèdent l’arme nucléaire (dont la France) : en refusant de participer aux négociations, ils ont trahi la mémoire des victimes d’Hiroshima et de Nagasaki et les espoirs des survivants.

    Septembre 1971. Les États-Unis mènent des essais nucléaires sur l’île d’Amchitka, au large de l’Alaska. Une dizaine de militants pacifistes décident de s’opposer à cette folie nucléaire. Ils affrètent un bateau et se rendent sur place. Greenpeace était née.

    Près de 50 ans plus tard, en juillet 2017, les Nations unies adoptent enfin un traité visant à bannir les armes nucléaires. Ce texte interdit de mettre au point, de tester, de fabriquer, de posséder et d’utiliser des armes nucléaires, mais aussi de menacer d’en faire usage. Il sera ouvert à la ratification des États à partir du 20 septembre.

    (...)

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