Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

bombe atomique

  • Pour une adhésion de la France au Traité sur les armes nucléaires

    Désormais, le Traité sur l'interdiction des armes nucléaires rend les armes nucléaires illégales. Un traité que plusieurs puissances mondiales rejettent.

    Le 22 janvier 2021 restera une date historique : un traité multilatéral, le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN), adopté par les deux tiers des pays membres de l’ONU en 2017, entre en vigueur et rend les armes nucléaires illégales, que ce soit leur possession, leur fabrication, ou la menace de leur utilisation, c’est-à-dire la stratégie de dissuasion nucléaire. Le TIAN comble un vide juridique et complète l’interdiction des autres armes de destruction massive, biologiques et chimiques, ainsi que de certaines armes classiques condamnées pour leur impact sur les civils. Il aura des effets même sur les pays qui le rejettent. La France, qui s’est toujours voulue le pays porteur des valeurs de respect du droit international, ne doit pas tourner le dos à ce processus de démocratie internationale et doit adhérer au TIAN.

    Cet accord est le résultat de dizaines d’années d’efforts persévérants de la société civile, à travers des organisations dont de nombreuses ont été regroupées au sein de la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires (ICAN), lauréate du prix Nobel de la paix 2017, et le Comité international de la Croix-Rouge, en convergence avec plusieurs Etats, dont le Saint-Siège, l’Afrique du Sud (ancienne puissance nucléaire) et la Nouvelle-Zélande.

    Lire la suite

  • Hiroshima, Nagasaki : des crimes de guerre américains les 6 et 9 août 1945

    Un article de Normand LESTER publié par "Là-bas si j’y suis "  (extraits)

    Dans sa déclaration sur la destruction d’Hiroshima par une bombe atomique le 6 août 1945, le président Truman affirme que ce sont des objectifs militaires qui ont été attaqués. Il ment. Le point de visée était le centre-ville, pas le parc industriel ou les installations militaires négligeables situées à la périphérie. Bilan : 90 000 morts.

    Sans même une pause pour évaluer les résultats de la frappe et la réaction japonaise, le 9 août, une seconde bombe atomique pulvérise Nagasaki (75 000 morts), le cœur du catholicisme nippon depuis le XVIe siècle.
    Seule la vengeance explique l’utilisation de la bombe atomique contre le Japon qui était vaincu et sur le point de se rendre. Le président Truman le reconnaît lui-même : « Nous l’avons utilisée contre ceux qui nous ont attaqués sans avertissement à Pearl Harbor, contre ceux qui ont affamé, battu et exécuté des prisonniers de guerre américains et contre ceux qui ont abandonné toute prétention d’obéir aux lois internationales de la guerre. »

    Le Japon avait commis de terribles atrocités contre les populations civiles en Chine et en Corée, il avait maltraité des prisonniers de guerre et avait commencé la guerre. Mais un crime n’en justifie pas un autre. Et, à Pearl Harbor, la marine nipponne a attaqué des installations militaires et des navires de guerre américains, pas des civils.

    Ces exterminations de masse de civils japonais ne se sont pas arrêtées là. Quatorze heures après que l’empereur Hirohito eut annoncé la reddition sans condition du pays, le commandant des forces aériennes américaines du Pacifique, le général LeMay décide d’un acte de vengeance final. Le 14 août 1945, l’US Air force mène son dernier et plus important raid aérien de la guerre du Pacifique en lançant 1014 bombardiers B-29 contre des objectifs japonais, la plupart civils. Cette attaque constitue le plus grand raid aérien de l’histoire de l’humanité pour le nombre d’avions engagés, mais pas le plus meurtrier. C’est celui mené avec des bombes incendiaires contre Tokyo dans la nuit du 9 au 10 mars 1945. Les superlatifs épouvantables ne manquent pas dans cette histoire.

     

    Lire la suite

  • Hiroshima-Nagasaki : 73 ans après, le désarmement nucléaire est toujours urgent !

    Communiqué commun Réseau "Sortir du nucléaire" / ICAN France / Abolition des armes nucléaires-Maison de Vigilance

    Communiqué du 3 août 2018

    Du 6 au 9 août 2018, des jeûnes-actions pour exiger le désarmement nucléaire sont organisés dans plusieurs villes de France (Paris, Dijon, Tours, Narbonne, Mont Saint-Michel, Cherbourg et Brest) et dans cinq autres pays (Allemagne, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni et Togo). Les participants se réuniront en solidarité avec les victimes des bombes atomiques larguées sur Hiroshima et Nagasaki et celles des essais nucléaires. Cette fois-ci, les rassemblements auront une dimension particulière, puisque le Traité d’interdiction des armes nucléaires entrera bientôt en vigueur et que ICAN, Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires, a reçu le prix Nobel de la paix pour son action.

    Alors que le Traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN) a fêté le premier anniversaire de son adoption par l’ONU le 7 juillet dernier, ce texte qui prévoit l’interdiction d’employer, de fabriquer, de stocker et de menacer d’utiliser des armes nucléaires enregistre déjà 59 signatures et 14 pays l’ont ratifié.

    Lire la suite

  • Il ya 70 ans, Hiroshima et Nagasaki

    Pour commémorer les 70 ans des bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki, des actions auront lieu dans plusieurs villes entre les 6 et 9 août à l’appel du Réseau "Sortir du nucléaire". Ces actions ont pour objectif d’exiger le désarmement nucléaire et de rappeler que la France bloque tout processus de désarmement international alors même que l’arme nucléaire continue de faire des victimes.

    Il y a 70 ans, le monde entrait dans l’ère atomique, avec l’explosion des deux bombes nucléaires larguées sur les villes japonaises de Hiroshima et Nagasaki causant le décès direct de 200 000 personnes, contaminant l’environnement par la radioactivité pour des décennies et provoquant des maladies mortelles pour les survivants et à leurs enfants…

    Lire la suite

  • Nagasaki se souvient de la bombe atomique

    Des milliers de personnes se sont rassemblées à Nagasaki pour commémorer le 68e anniversaire de la bombe atomique.(article de la Tribune de Geneve).

    nagasaki_bomb_1_.jpgLa ville japonaise de Nagasaki s'est figée vendredi pour le 68e anniversaire de la bombe atomique qui l'avait ravagée le 9 août 1945. Cette attaque avait fait quelque 70'000 morts.

    A 11H02  une cloche a sonné le glas à l'instant précis où la deuxième bombe atomique de l'histoire de l'Humanité frappait cette ville de l'ouest du Japon. Les dizaines de milliers de personnes présentes - survivants, officiels, délégations étrangères - se sont alors recueillies le temps d'une minute de silence.

    L'attaque sur Nagasaki et sur Hiroshima, qui avait fait 140'000 morts trois jours plus tôt, avaient précipité la capitulation du Japon et la fin de la Deuxième guerre mondiale, le 15 août 1945.

    Lien vers une video du bombardement

  • Nagasaki, 64 ans plus tard.

    64 ans plus tard, des personnes souffrent encore dans leur chair des conséquences de la bombe atomique de Nagasaki.

     

    A Nagasaki, où a explosé la deuxième bombe atomique américaine, une cérémonie a marqué cet anniversaire. Il reste des survivants à ce bombardement d'un type nouveau qui a fait  plusieurs dizaines de milliers de victimes (principalement des civils). Si les États-Unis s'étaient retrouvées dans le camp des vaincus, l'utilisation délibérée d'une telle bombe en visant une ville aurait été considérée comme un crime de guerre.

    Mais les Américains ne se sont jamais excusées pour les deux bombes atomiques larguées sur le Japon (plus de 200 000 morts).

    Le président Obama envisage la disparition des armes nucléaires, mais estime qu'il ne le verra pas de son vivant. Espérons qu'il ne verra pas non plus une nouvelle utilisation d'une telle arme.

    Voici un article du nouvelobs.com qui relate la cérémonie de Nagasaki :


    Le maire de Nagasaki a appelé dimanche 9 août à l'interdiction mondiale des armes nucléaires, à l'occasion du 64e anniversaire de l'explosion de la bombe atomique américaine, qui avait fait environ 80.000 morts dans cette ville japonaise en 1945.
    "Nous, êtres humains, avons aujourd'hui deux chemins devant nous", a déclaré le maire de Nagazaki, Tomihisa Taue, lors d'un discours prononcé peu après 11h02, soit l'heure à laquelle une bombe à plutonium américaine a rasé la ville le 9 août 1945. "Si l'un peut nous mener à un monde sans armes nucléaires, l'autre nous emmènera vers l'annihilation et nous fera souffrir une nouvelle fois de la destruction connue à Hiroshima et Nagasaki il y a 64 ans", a-t-il ajouté. L'attaque sur Nagasaki avait eu lieu trois jours après celle qui avait fait 140.000 morts à Hiroshima. Le Japon avait capitulé le 15 août, mettant fin à la deuxième Guerre mondiale.

     

    hiroshima_48.jpg

    Photo AFP

    Hiroshima, avant et après le bombardement américain du 6 août 1945.

  • hiroshima

    Jusqu'alors, il n'existait que des photos montrant la ville d'Hiroshima après le bombardement américain, complètement détruite, mais sans victimes visibles . Des clichés viennent d'être diffusés, donnant à voir tout l'aspect horrible d'une ville ainsi rasée: car ce sont bien les civils qui sont le plus souvent les cibles de ces bombes atomiques . Dans le cas où les américains auraient perdu la guerre contre le Japon, auraient-ils répondu de ces faits devant un tribunal?

    C'est cette même stratégie de "dissuasion" qui est une des clefs de voûte de la défense nationale actuelle . A quand une négociation mondiale sur la dénucléarisation totale . L'utilisation de telles armes ne peut jamais se justifier, et leur existence encourage la prolifération nucléaire .

     

    h_9_ill_1042874_capp_7.jpg