Communiqué d'Action Non-Violente ANV-COP21 Ardennes, le mercredi 29 Mai 2019,
Ce Mardi 28 Mai en fin d‘après-midi, à la Mairie de Guignicourt sur Vence,Poix Terron et Omont, 9 citoyen•ne•s impliqué•e•s pour la cause climatique et membres du groupe d'Action Non-Violente ANV-COP21 Ardennes se sont emparés du portrait officiel du président Emmanuel Macron. Ces Ardennais sont entrés dans la Mairie de Guignicourt sur Vence durant ses horaires d‘ouverture, dans le calme, expliquant vouloir décrocher le tableau pour signaler l'absence de politique climat du gouvernement français. Cette action symbolique vise à dénoncer l’inaction d’un président Macron se contentant de slogans et de grands débats face à l’urgence climatique et sociale. Brandissant une banderole indiquant « Climat, justice sociale, sortons Macron ! ». Ils se sont ensuite rendus à la mairie de Poix Terron où le maire, Jean-Marie Oudar, soutien le message d’ANV COP21 et leur actions. Ils ont remplacé le portrait officiel par une silhouette vide du président, sur laquelle on peut lire « Urgence sociale et climatique, Où est Macron ? ». Ils se sont ensuite rendu à la Mairie d’Omont où Jean Paul Terrisse les attendaient pour décrocher avec eux le portrait du Président de la République. Il souhaite soutenir publiquement les actions menées et dénoncer l’inaction gouvernementale en matière de justice climatique et social.
politique nationale - Page 136
-
Climat, justice sociale – Sortons Macron !
-
Le braconnage en France accélère la disparition de l'ortolan
Communiqué de la LPO
Une étude scientifique internationale, coordonnée par le Muséum D’Histoire Naturelle et publiée le 22 mai dans la revue américaine Sciences Advances, démontre les menaces existentielles que fait peser le braconnage dans le sud-ouest de la France sur les populations de Bruant ortolan (Emberiza hortulana).
Ces travaux, menés pendant prés de 5 ans par une trentaine de chercheurs, ont mesuré l’état de conservation de l’espèce et ses rythmes de migration. Les conclusions étaient très attendues à la fois par les associations de protection de la nature et par les chasseurs, ces derniers ayant même cofinancé l’étude et s’étant engagés à en respecter le verdict.
En voie d'extinction
Il est sans appel : la population européenne d’ortolans, aujourd’hui estimée à près de 5 millions de couples, a diminué de 88% depuis 1980, ce qui en fait l’un des passereaux les plus menacés du continent. Si d’autres facteurs telles que l’agriculture intensive et la destruction des habitats restent majoritairement responsables de l’effondrement des populations d’oiseaux, le braconnage pratiqué en France reste la cause directe d’une partie importante de la mortalité des ortolans. En effet, ceux qui évitent notre territoire au cours de leurs trajets migratoires entre l’Afrique et l’Europe connaissent un déclin moindre de leur population.
A un tel rythme, l’étude prédit à terme une extinction quasi certaine de l’espèce. D’après Fréderic Jiguet, l’ornithologue qui a dirigé les travaux, un arrêt total de la chasse illégale donnerait deux fois plus de chances à l’ortolan de s’en sortir mais seule une réforme en profondeur du modèle agricole permettrait véritablement de garantir la pérennité de l’espèce.
Chasser ce migrateur est pourtant interdit depuis 1979 par la Directive Oiseaux de l’Union Européenne, et il est inscrit sur la liste des espèces protégées de France depuis 1999. La LPO a fait de la lutte contre braconnage de l’ortolan l’un de ses principaux combats, menant chaque année des opérations de terrain pour débusquer les contrevenants et détruire leurs pièges grillagés, ou matoles. En 2015, l’homme en slip attaquant à coups de pelle notre Président Allain Bougrain Dubourg avait fait le buzz sur le web, et attiré l’attention sur cette pratique. Il a depuis été condamné à des amendes pour violences (une première fois en 2017 par le tribunal de Dax, puis en appel par celui de Pau en 2018) mais pas pour les faits de braconnage, le tribunal considérant qu’il pratiquait une chasse autorisée, celle de l’alouette, alors même que l’emplacement de ses pièges prouvait le contraire ! -
Résultat des européennes à Vouziers
Le résultat des élections européennes en France ne montre pas de surprise importante par rapport aux intentions données par les sondages. Deux mouvements dominent la vie politique : La République en marche et Le Rassemblement National. Celui-ci est en tête, mais il ne progresse pas dans un scrutin qui lui est favorable. En 2104, il était déjà le premier avec un score de plus de 24 %.
On retiendra la confirmation de la chute des deux grands partis traditionnels : la droite à moins de 10%, le PS à 6%. La gauche divisée fait un mauvais résultat, décevant pour LFI à 6% et pour le PC à 2,5%.
La seule surprise positive est le score des Ecologistes, avec près de 13%, ils sont en troisième position. Rappelons cependant qu'ils avaient obtenu 16% en 2019, avec une chute à 9% en 2014.
Ces élections ne bouleverseront pas le paysage politique français, mais les résultats des autres pays peuvent aboutir à un Parlement européen fort différent dans sa composition par rapport à l'assemblée sortante.
-
Votre voix compte
Communiqué d'Amnesty International
À l'heure des élections européennes, il est temps de faire entendre nos voix ! En Pologne, en Hongrie, mais aussi en Italie ou en France, des responsables politiques remettent en cause les droits humains.
Les élections européennes sont l’occasion de faire revivre l’idéal européen aujourd’hui menacé et de défendre ce à quoi nous tenons : paix et solidarité entre les peuples, respect des libertés fondamentales, équité…
En prétendant vouloir protéger la nation, l’emploi ou la sécurité, de nombreux responsables européens remettent en cause les droits humains. Les droits des femmes, comme l’accès à l’avortement, sont attaqués au nom de la tradition. La peur de l’étranger, du terrorisme, de la précarité, est utilisée par certains partis pour attirer des citoyens inquiets.
L’Union européenne passe des accords honteux avec la Libye pour intercepter des personnes migrantes en Méditerranée centrale et les renvoyer vers l’enfer. La solidarité envers ces migrants est criminalisée – y compris en France – et des ONG, notamment en Hongrie et en Italie, sont victimes de représailles. Enfin, l’inertie des dirigeants européens face au changement climatique est irresponsable.
Ensemble, nous pouvons nous faire entendre sur ce que nous voulons voir changer, pour mettre nos élus au défi de construire des sociétés justes, libres et égalitaires. -
Industrialisation de la bio : la Confédération paysanne et la FNAB quittent le Comité bio d’Interfel
Ce jeudi matin, le comité Bio de l'interprofession des fruits et légumes a élu comme co-rapporteur un défenseur affiché d'une agriculture biologique industrialisée, poussant notamment un recours sans restriction au chauffage des serres pour la production de fruits et légumes bio à contre saison, en contradiction totale avec le règlement biologique européen.
L'interprofession des fruits et légumes veut tirer le cahier des charges bio vers le bas
Depuis plusieurs mois, la FNAB, aux côtés des acteurs de l'économie bio que sont Forébio (fédération des organisations économiques de producteurs 100% bio), le Synabio (syndicat des transformateurs et distributeurs bio) et Biocoop, se bat pour empêcher le recours au chauffage en agriculture bio conformément au règlement européen qui stipule que la production biologique doit respecter le cycle des saisons et faire un usage raisonné de l'énergie.
-
Deuxième printemps face à l’urgence climatique et sociale à Charleville-Mézières les 23, 24 et 25 mai 2019.
Nous vous convions à participer au Climate Spring 2 les jeudi 23, vendredi 24 et samedi 25 mai 2019 à Charleville-Mézières.
Jeudi 23 mai : Soirée débat citoyen.
A 19h30 Salle de l’Arc-En-Ciel, nous organisons un débat géré par et pour les citoyen.ne.s sur les thèmes de la transition écologique et de la justice sociale.
Vendredi 24 mai : Grève des jeunes pour le climat.
La jeunesse organise sa deuxième grève pour le climat, et appelle à une manifestation inter-générationnelle à travers le monde.
Youth For Climate France et Fridays For Future lance cet appel."Certains disent que je devrais plutôt être à l’école, mais pourquoi étudier pour un futur qui n’existera même pas, que personne n’essaye de sauver ?" Greta Thunberg
Nous invitons tous les acteurs locaux à soutenir et à rejoindre la mobilisation de la jeunesse.
Pour certain.e.s, la situation économique étant difficile, votre soutien peut se faire sous la forme d'une grève japonaise. Vous pouvez inviter vos employés, les parents d’élèves, vos membres à porter un brassard, un T-Shirt, un dossard, une affiche en soutien à la mobilisation de la jeunesse pour le climat et pour leur avenir.
L’action peut être courte tout en marquant cette journée.
Pensez à filmer ou à photographier votre action pour la diffuser sur les réseaux sociaux.
Par exemple via le groupe de Citoyens Pour Le Climat – Charleville-Mézières - #ilestencoretemps : https://www.facebook.com/groups/649308522136972/Samedi 25 mai : Marche pour le climat à Charleville-Mézières !
Nous co-organisons avec les acteurs locaux des Ardennes une troisième marche pour le climat pacifique et non-partisane.
Nous vous donnons rendez-vous Place Ducale à 14h !!Performances, prises de paroles, DIE-IN et TIFO auront lieu durant la marche et nous mettrons en avant nos demandes citoyennes pour inviter à un changement radical de paradigme.
Nous appellerons à nouveau à la déclaration d’un état d’urgence climatique afin que les citoyennes et citoyens de France soient informés sur notre situation.
Cette information est une priorité afin de mesurer consciemment le coût de chacune de nos consommations.Nous invitons tout le monde et massivement à prendre part aux évènements du Climate Spring 2.
Changeons le système, pas le climat !
Il est encore temps d'agir pour elle, pour nous, pour eux !Citoyens Pour Le Climat – Charleville-Mézières – #ilestencoretemps
Agir maintenant, vivre demain
Site internet : https://citoyenspourleclimat.org/Contact : cplc.ardennes@posteo.net
Le collectif ardennais Citoyens Pour Le Climat (CPLC) est un mouvement pacifique et responsable, non partisan, non confessionnel et sans but lucratif. Il n’appartient à aucune association et ne dispose pas de la personnalité juridique. Il s’agit d’un mouvement fédérateur qui réunit des citoyens de toutes situations sociales et sous toutes leurs formes d'engagement qu’il soit individuel, associatif, politique ou autre. Ses membres agissent en tant que citoyens responsables, conscients et bienveillants. Leur action est participative et volontaire.
-
Des journalistes enquêtant sur les armes françaises au Yémen menacés inquiétés
Communiqué commun
17 ONG humanitaires et de défense des droits humains, dont la LDH, ont dénoncé aujourd’hui les menaces qui pèsent sur la liberté de la presse après la convocation par les services de renseignement français de trois journalistes français ayant enquêté sur la présence d’armes françaises dans le conflit au Yémen.
Geoffrey Livolsi et Mathias Destal du média d’investigation Disclose, ainsi que Benoît Collombat de la cellule investigation de Radio France, sont entendus mardi et mercredi par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans le cadre d’une enquête préliminaire pour «compromission du secret de la défense nationale» ouverte par le parquet de Paris après le dépôt d’une plainte par le ministère des Armées.
Des documents très compromettantsLe 15 avril dernier, Disclose et ses partenaires ont publié des notes classées « confidentiel défense » de la Direction du renseignement militaire (DRM) confirmant ce que nous mettons en lumière depuis des mois : les équipements militaires français achetés par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont engagés dans la guerre au Yémen, avec un risque majeur d’ utilisation dans des attaques illégales contre des populations civiles.
Les documents révélés par Disclose montrent également que les autorités françaises n'ont aucune certitude sur l'utilisation qui est faite des armes françaises, contrairement aux assurances encore affichées ces derniers jours par le Président de la République, la ministre des Armées et le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, pourtant destinataires des notes de la DRM.