Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

politique nationale - Page 134

  • Ours : lettre ouverte au Président de la République

    Monsieur le Président de la République,

    En multipliant les déclarations en faveur de la biodiversité tout en continuant de déconsidérer la faune sauvage et ceux qui se battent pour la préserver, votre stratégie du "en même temps" vient de montrer ses limites.

    Le 9 juin, un ours a été retrouvé mort dans l'Ariège, abattu par arme à feu. Cet acte imbécile et stérile s'inscrit dans un contexte d'impunité que nous dénonçons depuis des années. Il n'est pas admissible dans un État de droit que quelques uns cherchent à imposer par la violence et la menace un point de vue qu'ils n'ont pas réussi à faire valoir par des voies démocratiques et légales. Vous savez pourtant comme nous qu'avec une population estimée à une cinquantaine d'individus dans toutes les Pyrénées, la viabilité de ce plantigrade emblématique de notre patrimoine naturel n'est en rien garantie aujourd'hui. Chaque vie compte!

    Toutefois, Monsieur le Président de la République, vous et votre gouvernement entretenez un double langage à propos des ours français. Vous avez fait procéder en octobre 2018 à la réintroduction de deux ourses dans les Pyrénées-Atlantiques, action biologiquement indispensable et attendue depuis des années. Nous en avons à l'époque félicité le gouvernement.

    Mais en janvier 2020, lors d'un déplacement à Pau, vous avez annoncé à des représentants agricoles la décision de ne pas réintroduire d'ours d'ici à la fin de votre mandat, en contradiction avec le Plan ours 2018-2028 arrêté par votre gouvernement, dont l'objectif est le maintien d'une dynamique favorable de la population en France et qui prévoit notamment le remplacement immédiat de tout ours tué par l'homme. Les opposants à la présence de l'ours ont largement répandu la rumeur dans les médias que le Plan était suspendu, ce que l'Etat n'a jamais démenti publiquement.

    Lire la suite

  • Les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat

    La Convention Citoyenne pour le climat a réuni 150 personnes, toutes tirées au sort ; panel représentatif de la diversité de la population française. Elles avaient pour mandat de définir une série de mesures permettant d’atteindre une baisse d’au moins 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (par rapport à 1990), dans un esprit de justice sociale.

    Après plus de 8 mois de travail, d’auditions et de débats, les 150 membres de la Convention Citoyenne pour le Climat rendent leurs propositions au gouvernement.

     

    Les thématiques

    Se déplacer 11 objectifs

    Les déplacements représentent aujourd’hui 30% des émissions de gaz à effet de serre en France. Mieux se déplacer personnellement et transporter autrement les marchandises est essentiel.

    Découvrir les objectif de la thématique

    Consommer 5 objectifs

    Nos habitudes de consommation voire de surconsommation, ont un fort impact sur l’environnement. Une consommation plus sobre et vertueuse est possible quel que soit son pouvoir d’achat.

    Découvrir les objectifs de la thématique

    Lire la suite

  • Stop à la publicité climaticide

    Communiqué de Greenpeace le 18.06.2020

    Il faut interdire la publicité liée aux énergies fossiles, à leurs produits et services. C’est une nécessité pour se donner une chance de contenir le dérèglement climatique. Les entreprises polluantes arrêteront alors de dépenser des milliards pour nous inciter à voyager en avion ou acheter des voitures, au-delà de nos besoins, et au-delà des ressources de la planète. Problème : pour Aurore Bergé, députée LREM, « soutenir la publicité est une mesure d’urgence et de relance ». Voyons cela !

    Publicité : pourquoi elle nuit au climat ?

    La publicité commerciale façonne nos envies : elle crée des valeurs artificielles, où l’achat et la consommation sont associés à la réalisation de soi et au plaisir. Voyager en avion est ainsi synonyme de légèreté et d’évasion, alors que c’est un mode de transport (très) polluant. Quant aux voitures, les publicités pour des SUV, innombrables en ce moment, célèbrent un asphalte lisse au milieu d’une zone déserte, sur lequel la voiture révèle le suréquipement dont elle est bardée. Un véritable appel à l’aventure et à la performance… bien loin de la pollution, des bouchons et des limitations de vitesses qui rythment le quotidien des automobilistes.
    En associant des produits nocifs pour le climat à des expériences faussement exaltantes, la publicité masque la réalité du réchauffement climatique, et nous incite à l’aggraver. Biodiversité et humanité sont en danger. Pas demain, mais dès aujourd’hui. Des milliards de vies sont déjà menacées par l’emballement du climat.

    Lire la suite

  • Crise laitière : les remerciements du gouvernement ne suffisent pas !

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 16.06.2020


    Après avoir traversé la crise sanitaire, les producteurs et productrices de lait vont vivre une crise économique lait_goutte(1).jpgsans précédent. Sans aucune transparence dans la filière, les entreprises laitières répercutent leurs éventuelles pertes de ventes sur leurs produteur.trice.s. En effet, après d'autres entreprises du secteur au début du confinement, Lactalis a décidé une diminution des prix aux producteur.trice.s. Cette annonce intervient quelques jours après celle de résultats record pour l'industriel en 2019, frôlant les 20 milliards d'euros de chiffre d'affaires. C'est inacceptable !

    Les prix du lait n'ont fait que chuter depuis début 2020, passant de 330€/t à 315€/t de lait ces derniers mois. L'écart continue de se creuser avec les grands principes des Etats Généraux de l'Alimentation qui devaient garantir une rémunération à hauteur des coûts de production. Pour rappel, ceux-ci ont été évalués par l'Institut de l'Elevage à 384€/t de lait pour du conventionnel en plaine.

     

    Lire la suite

  • Violences policières et discriminations : des mesures structurelles sont nécessaires

    Communiqué d'Amnesty International le 15.06.2020

    Après les annonces du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner lundi dernier, nous avons salué le début d’une prise de conscience des autorités françaises sur les pratiques discriminatoires, les violences et l’impunité qui minent de l’intérieur l’institution policière depuis de nombreuses années.

    Certaines mesures annoncées, comme l’interdiction de la clé d’étranglement ou la réforme de l’IGPN pour lui donner plus d’indépendance, nous ont semblé aller dans la bonne direction. Néanmoins, nous demandons des mesures plus ambitieuses pour répondre à l’enjeu majeur qu’est le respect des droits humains par les forces de l’ordre en France, en toutes circonstances. 

    Afin d’apporter une réponse structurelle aux discriminations et aux violences policières, de les prévenir et de les sanctionner, trois chantiers doivent être ouverts dans les meilleurs délais.  

    En finir avec l’usage disproportionné et illégal de la force 

    Nous demandons instamment aux autorités une révision profonde de la doctrine du maintien de l’ordre. De nouvelles approches, basées sur le dialogue et la désescalade , doivent être adoptées afin de mieux respecter les droits humains. L'usage de la force ne peut être que le dernier recours. Nous demandons aussi la suspension de la technique dite du plaquage ventral, et des armes, comme le lanceur de balle de défense (LBD-40) et l’interdiction des grenades de désencerclement. 

    Lire la suite

  • La France, enfer des blaireaux

    Alors que les autres pays européens ont évolué sur la question, près de 25.000 blaireaux sont encore tués chaque année en France dans des conditions sordides.

    Le Député Loïc Dombreval et 62 parlementaires français viennent d’appeler enfin à l’abandon des chasses dites « traditionnelles », citant en premier lieu la vénerie souterraine des renards et des blaireaux ainsi que le piégeage des oiseaux, autre monstruosité contre laquelle la LPO se bat sans relâche.

    La LPO se réjouit de cette initiative et les en remercie, tout en regrettant leur préconisation d’une fin étalée dans le temps alors qu’il s’agit de se conformer aux législations en vigueur, de mettre fin à des violences envers la faune sauvage et de répondre à l’attente de plus de 85% de leurs concitoyens. 

    Bien qu’il ne fasse pas officiellement partie des animaux classés nuisibles, ou selon la nouvelle appellation des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD), le blaireau peut faire l’objet de mesures administratives de régulation à l’initiative des préfets et sous l’autorité des lieutenants de louveterie, pour éviter notamment les dommages agricoles. Aucune évaluation n’a toutefois pu démontrer une quelconque utilité dans ce domaine. Appelées « opérations de destruction » il s’agit en fait de chasses, battues générales ou particulières qui font le plus souvent recours au tir de nuit, à la vénerie sous terre et au piégeage.

    Dans certains départements, la lutte contre la tuberculose bovine sert également de prétexte alors que l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) a clairement réitéré dans un rapport publié en 2019 sa position déjà exprimée en 2011, à savoir que dans les zones indemnes de tuberculose, soit 96% du territoire français, l’élimination préventive des blaireaux (et des autres espèces sauvages) ne peut en aucun cas être justifiée au motif de la lutte contre cette maladie. En Grande Bretagne, où la question de l’élimination du badger est particulièrement sensible, des expérimentations de vaccination contre la tuberculose sont en cours dans le but de faire totalement cesser cette pratique au cours des prochaines années. 

    Rappelons encore que le blaireau fait partie de la liste des espèces inscrites à la Convention européenne de Berne qui stipule que leur chasse ne peut être autorisée qu’en connaissant les effectifs, or ceux-ci ne sont pas connus en France. Ce mammifère essentiellement forestier a un mode de reproduction qui limite toute pullulation, en raison d’une faible natalité et d’une forte mortalité juvénile.

    Lire la suite

  • Pour stopper l'hémorragie et inverser la courbe, installons vite !

    La Confédération paysanne salue l'adoption de l'avis du CESE « Entre transmettre et s'installer, l'avenir de l'agriculture ! » dont elle partage les constats et les principales préconisations. Les premiers de ces constats sont vertigineux : 56 000 paysan.ne.s ont disparu ces 10 dernières années, 200 000 vont partir à la retraite d'ici 2026, dont les deux tiers pensent ne pas pouvoir transmettre leur ferme. Un quart des fermes risquent de disparaître

    La Confédération paysanne rappelle que cette tendance perdurera tant que le problème du revenu paysan ne sera pas traité concrètement par une réorientation massive des aides PAC*, la fin des accords de libre-échange, la maîtrise et la répartition des volumes de production.

    LzvFMPuw.png

    Lire la suite